éditoriaux

Aragon essayiste

Aragon essayiste

Appropriations du haïku

Appropriations du haïku

Champion de la brièveté, sinon de la lenteur, la petite forme brève d'origine japonaise est aussi une grande voyageuse : si le haïku connaît aujourd’hui un succès mondial, l'engouement trouve son origine il y a plus d’un siècle, en France. Dans Une formule voyageuse. Enquête sur les circulations, appropriations et reconfigurations françaises du haïku, qui paraît aux éditions genevoises MétisPresses avec une préface de Jérôme David, Magali Bossi enquête sur les traces des premiers essais de haïkus en langue française, au temps du japonisme, avec le choc de la Grande Guerre et la montée des avant-gardes. Elle réévalue ainsi le rôle d'une pratique devenue emblématique de la littérature mondiale. Fabula vous propose de découvrir quelques pages de l'ouvrage sur le site de l'éditeur…

Histoires littéraire après le Centième

Histoires littéraire après le Centième

La mondialisation des lettres

La mondialisation des lettres

Shumona Sinha entre les langues

Shumona Sinha entre les langues

"Pour chaque mot j’ai fait un long voyage", confiait Shumona Sinha dans L'autre nom du bonheur était français (Gallimard, 2022) : née à Calcutta, l'écrivaine a appris le français à l’âge de vingt-deux ans. Depuis, elle considère cette langue comme sa "langue vitale", celle qui lui a permis de renaître. Au lendemain d'un colloque sur son œuvre romanesque et à l'initiative de Marina Ortrud M. Hertrampf et Diana Mistreanu, un volume collectif lui est aujourd'hui consacré sous l'intitulé Postcolonialisme, femmes et migration dans l’œuvre de Shumona Sinha (Munich, AVM.ed.). Les contributions montrent comment politisation, francité, indianité, engagement, "embarquement" (Huppe 2023), translinguisme, migration, postcolonialisme et identité féminine s’articulent chez Shumona Sinha, d’un texte à l’autre, à travers le corps et l’esprit d’héroïnes traversant villes, pays et continents, mais aussi questionnements intérieurs et obstacles sociaux et culturels. On pourra également lire au sommaire du colloque Fiducia. Crédibilité, confiance, crédit dans les récits de soi accueilli parmi les Colloques en ligne de Fabula l'article de Tiphaine Samoyault "La fiction et le droit d’être vrai".

Brouillons de Lichtenberg

Brouillons de Lichtenberg

Georg Christoph Lichtenberg (1742-1799) est un homme des Lumières, au sens le plus simple du terme : il veut que l'humain fasse la clarté sur lui-même et le monde. Il y travaille jour après jour, avec humour, persévérance et loyauté. Ses notes offrent ainsi le passionnant spectacle d'un homme en recherche de soi, en recherche du vrai. Cet homme consigne les incidents de sa vie quotidienne (maladies, alimentation, amours, souvenirs d'enfance, rêves) ; il soumet à l'examen ses propres croyances et mène un dialogue étincelant avec la philosophie et la science de son temps. À plus d'un titre, on peut le rapprocher de Diderot, mais aussi de Montaigne. Ses notations, qu'il ne destinait pas à la publication, n'obéissent à aucun impératif littéraire : ce sont des traits d'intelligence, des traces de sensibilité. Mais réunies, elles dessinent un parcours au terme duquel ceux et celles qui le lisent se connaissent davantage, se sentent plus humains. Étienne Barillier en donne aujourd'hui la première traduction intégrale en trois forts volumes édités par les éditions Noir sur Blanc sous le simple titre de Brouillons. Fabula vous invite à voir la vidéo de présentation… Signalons par anticipation la parution en juin prochain chez Corti du Couteau sans lame, traduit par Charles Le Blanc, et rappelons au passage, dans les Colloques en ligne de Fabula,l'article de Chiara Rolla "Pour une fictionnalisation parodique des aphorismes de Georg Christoph Lichtenberg : Fragments de Lichtenberg (2008) de Pierre Senges", au sommaire du colloque "L'âge classique dans les fictions du XXe siècle".

Les écrivains de la Préhistoire

Les écrivains de la Préhistoire
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