On s’obstine à porter aux nues les auteurs de chefs-d’œuvre, sans prendre la mesure des dégâts qu’ils provoquent.
Ils relèguent en effet d’autres créateurs dans l’obscurité, imposent des canons arbitraires à notre sensibilité et déforment notre regard sur le passé.
Ce livre propose d’étudier les mondes alternatifs où ils n’existent pas et de mettre ainsi en valeur toutes les œuvres dont ils nous ont injustement privés.
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On peut lire sur Diacritik.com un article sur cet ouvrage :
"Pierre Bayard : du canon en littérature et de sa transformation", par Jacques Dubois…
Et sur en-attendant-nadau.fr :
"Il suffirait de presque rien", par Norbert Czarny (en ligne le 9 novembre 2022).
Les noms de Raymond Jones et de Germaine Brière ne sont pas passés à la postérité. Tous deux auraient pu jouer un rôle déterminant si. Le « si » est l’une des formules qu’apprécie Pierre Bayard, dont le nouvel essai, Et si les Beatles n’étaient pas nés ?, est aussi amusant que stimulant. La réflexion de l’auteur prend appui sur « deux modes de connaissance du réel » qui lui sont chers : l’uchronie et les univers parallèles dont il traitait dans Il existe d’autres mondes.
Lire aussi sur nonfiction.fr l'article de Jean Bastien…
ou encore : "Pierre Bayard, l’Histoire à rebours", par Jean-François Vernay (en ligne le 11 janvier 2023).