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"À la recherche d’une nouvelle représentation : Artaud, Brecht, Brook, pour une relecture des textes autofictionnels, du sens à la spatialité textuelle". Soutenance d'Émilie Ollivier (Nantes, dir. Ph. Forest)

Publié le par Faculté des lettres - Université de Lausanne (Source : Emilie Ollivier)

Emilie Ollivier soutiendra sa thèse en littérature comparée intitulée « À la recherche d’une nouvelle représentation : Artaud, Brecht, Brook, pour une relecture des textes autofictionnels, du sens à la spatialité textuelle », le lundi 18 décembre à 14h à l'université de Nantes (salle C248, Censive du Tertre). 

Cette thèse a été réalisée sous la direction de M. Philippe FOREST (Professeur des universités, université de Nantes), et le jury sera composé de Mme Corinne FRANCOIS DENEVE (Professeure des université, université de Haute-Alsace), Mme Karen HADDAD (Professeure des universités, université Paris Nanterre), Mme Isabelle LIGIER DEGAUQUE (Maîtresse de conférence, université de Nantes) et M. Dominique VIART (Professeur des universités, Université Paris Nanterre).

Résumé de la thèse :

À travers les trois axes que constituent le recours aux codes de la théâtralité, les démarches de mise en scène dans un temps de crise et l’exploitation de l’espace, cette étude interroge la spécificité des textes dits autofictionnels en ce qu’ils constituent des formes hybrides répondant à une crise de la représentation.
En réinterrogeant des concepts propres à la théorie du théâtre et empruntés à Antonin Artaud, Bertolt Brecht et Peter Brook, c’est à travers ce terme de « représentation » qu’elle s’articule : la polysémie de ce terme permet d’étudier les écritures à la première personne, la théorie théâtrale ainsi que leurs liens dans les œuvres autofictionnelles.
De cette confrontation, il s’agit de tirer des conclusions quant aux apports mutuels des pratiques romanesques et théâtrales face à la crise mais également d’étudier les rapports entre leurs façons d’y répondre pour mieux appréhender leur statut.
Si certaines théories propres au théâtre peuvent paraître ancrées, par leur conception, dans une temporalité et un espace précis, le réinvestissement de ces démarches par les écritures du Je peut relever de la continuation, de l’héritage mais également parfois du renouvellement total et créer de nouveaux concepts plus larges d’analyse de la littérature et de la notion de représentation.

Emilie Ollivier 
Nantes Université 
ED ALL / Laboratoire L'AMO