Paul Éluard, Capitale de la douleur, suivi de Les Dessous d'une vie (éd. O. Belin, GF-Flammarion)
Édition avec dossier établie par Olivier Belin
Fruit de cinq années de production poétique, Capitale de la douleur (1926) est l’un des recueils les plus célèbres de Paul Éluard. S’y trouve retracé le parcours initiatique d’un jeune poète, qui exorcise son désespoir par la recherche d’un verbe pur, simple et enchanteur. La poésie qui en résulteest, pour André Breton, un « miracle », un « secret qui prend les couleurs de l’éternité ».
Publié la même année, Les Dessous d’une vie ou la Pyramide humaineachève de consacrer le poète comme étendard des avant-gardes littéraires du siècle. Rassemblant poèmes en prose, récits de rêves et textes surréalistes, ce second recueil révèle en creux la part onirique de Capitale de la douleur et réaffirme la recherche, par Éluard, d’une forme verbale capable de réparer la discontinuité du monde.
Dossier
• Surréalisme et poésie : le dialogue Éluard-Breton
• Dans la fabrique des recueils
• Échos littéraires et artistiques.