On ne cesse de parler de « la fin de l’histoire ». Toute la géopolitique contemporaine semble se placer sous le signe de cette fin annoncée.
C’est à une enquête philosophique sur le sens de cette expression galvaudée mais mystérieuse que nous convie Florian Larminach.
Si l’Histoire a une fin, c’est qu’elle a un but et donc une signification : est-ce le cas ? Vers quoi s’achemine la marche des siècles ? De Kant à Fukuyama, en passant par Hegel et Marx, cette idée de « fin de l’histoire » a connu des métamorphoses.
La thèse soutenue dans cet ouvrage est que l’on est passé de l’idée que cette fin n’était pas encore advenue à la certitude qu’elle avait déjà eu lieu. Que signifie alors notre présent ? Et vers quel avenir nous acheminons-nous ? Quel sens a encore l’histoire ? Des questions plus que jamais d’actualité.
Sommaire :
Introduction. Qu’est-ce que la « fin de l’Histoire » ?
I. Kant, le démon de la fin
II. Hegel, le royaume de la fin
III. Marx, la fin des royaumes
IV. Comte
V. Cournot, la fin proprement dite
VI. Kojève
VII. Fukuyama, la fin dernière
Conclusions. Splendeur et misère de l’histoire