Littérature, nº 216 (4/2024) : "Traduction et écologie" (dir. Isabelle Poulin & Tiphaine Samoyault)
En situant au cœur de sa réflexion les rapports de force, d’accueil, et les logiques de domination qui régissent les relations entre les différentes langues, grammaires et cultures de la nature, le dossier coordonné par Isabelle Poulin et Tiphaine Samoyault démontre que la question écologique est un territoire fertile de déploiement de la critique sociale, politique et économique. Incidemment, et dans la mesure où l’ensemble des contributions témoigne d’un souci inextricablement poétique et politique des textes, de leur « lettre » comme de leurs conditions de production et de circulation, c’est l’opposition supposée entre une écocritique politique et engagée d’une part et une écopoétique formaliste « à la française » d’autre part qui est ici remise en question
Éditorial
Avant-propos : le devenir traducteur
Par Isabelle Poulin
Traduire ou ne pas traduire : pratiques éditoriales et choix culturels dans le domaine de l’écologie en France
Vers une extension herméneutique : pour traduire « la nature », décoloniser les signes
Par Bertrand Guest
La traduction durable
La Terre, le Feu, l’Eau et les Vents. Une anthologie de la poésie du Tout-monde. Traduction, écologie ou « les échos de la multiplicité »
Par Sara Aggazio
Traduire Susana Thénon, une écologie du souffle
Par Blanche Turck
Traduire ou la dévoration du jaguar
Par Émilie Audigier
« Postuler des liaisons plutôt que des objets ». Quelques réflexions d’un traducteur
Par Bernard Banoun
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Date de parution : 03/01/2025
Date de mise en ligne : 08/01/2025.