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« Colette, une oeuvre ‘transgénérique' ou la modernité de l'écriture ? » (Autofiction.org)

« Colette, une oeuvre ‘transgénérique' ou la modernité de l'écriture ? » (Autofiction.org)

Publié le par Florian Pennanech (Source : Arnaud Genon)

« Colette, une oeuvre ‘transgénérique' ou la modernité de l'écriture ? » par Stéphanie Michineau sur le site autofiction.org

L'année 1922 avec La Maison de Claudine opère un tournant dans l'oeuvre de Colette dans le sens où surgissent pour la première fois les membres de sa famille (1) ainsi qu'elle-même sous les traits de Minet-Chéri. La Maison de Claudine s'inscrit, certes, dans un triptyque que forment avec lui La Naissance du jour (1928) et Sido (1930) mais il prélude plus globalement à toute une série de textes où le nom de Colette ne cessera d'apparaître en filigrane. A la sortie de La Maison de Claudine, la critique, dans son ensemble, considéra le livre comme une autobiographie. C'est le cas de Jean Larnac ou, dans une certaine mesure et dans une tout autre perspective, de Michèle Sarde(2), quelques décennies ensuite. A notre époque encore, une lecture hâtive pourrait nous laisser envisager l'année 1922 comme une émergence de l'autobiographie dans l'oeuvre de Colette. Pourtant, il n'en est rien et notre brève intervention dans le cadre de ce colloque international traitant des complexités et modernités chez Colette va tenter de le démontrer.

Nous verrons, dans un premier temps, en quoi l'oeuvre de Colette, mélange subtil de réalité et de fiction, s'insère dans un espace ‘transgénérique'. Ce qui nous amènera tout naturellement à traiter la question de la modernité littéraire chez Colette et à réaliser dans quelle mesure son oeuvre n'en est pas exempte.

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