La Nouvelle Revue Française, n° 594
Juin 2010
224 pages
ISBN : 9782070129980
SOMMAIRE
LE SIÈCLE DES NUAGES
PHILIPPE FOREST
ENTRETIEN
JEAN-LOUP CHAMPION , PHILIPPE FOREST
CRONOS
LINDA LÊ
DEMAIN J'AURAI VINGT ANS
ALAIN MABANCKOU
UN ROMAN ESTONIEN
KATRINA KALDA
NOUVELLES
BARRY GIFFORD
Traduction : Jeannine Hayat
RESTER LÀ
SANDRINE BÎRSAN
L'ESPOIR DU PENDU
ALEXIS POTSCHKE
LES CRIS MINIATURES
LUCAS RUIZ
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SEUL, LIBRE, FIDÈLE
PHILIPPE LE GUILLOU
Hommage à Julien Gracq
JULIEN GRACQ
PATRICK MODIANO
CONSTRUCTION DU NON-ROMAN
FRANÇOIS BON
JULIEN GRACQ : UN INSTRUMENT TÉMOIN
ARNAUD MAÏSETTI
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SUR LA FRANGE MÉTAMORPHIQUE
PIERRE BERGOUNIOUX
La littérature et l'espace
GRAVITÉ DES PLATEAUX
JACQUES RÉDA
UN SYNDROME DU FLÂNEUR
HÉLÈNE LING
REGARDS SUR LA LITTÉRATURE DE VOYAGE ENTRE HIER ET DEMAIN
PIERRE GILLOIRE
ABSTRACTIONS
DONATIEN GRAU
NULLE PART
MICHEL CHAILLOU
MONDIALOPOLIS
MATHIEU TERENCE
LIMA L'HORRIBLE
BRUCE BEGOUT
LIEU JAUNE ET NOIR
THOMAS CLERC
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Cette livraison a fait l'objet de ce billet sur le site BibliObs.com:
"Bel hommage de « la NRF » [1] (n° 594, 19 euros) à Julien Gracq [2]. Les deux grandes tendances dévotieuses y sont représentées : la voyageuse, portée par Philippe Le Guillou [3], pèlerin fidèle qui avait son fauteuil dans « le salon presbytéral de Saint-Florent » ; et la casanière, incarnée par Patrick Modiano [4], qui préféra fréquenter l'écrivain dans son oeuvre que dans sa maison. L'auteur de « Villa triste » confesse qu'il aurait voulu être l'élève de Louis Poirier [5] et qu'il n'a cessé d'être le disciple reconnaissant de Julien Gracq, son « maître à lire ». Il parle de « son doigté et sa sensibilité d'acupuncteur », mais aussi des « clairières urbaines » où il se promène souvent « en rêve avec lui ». En prime, les « Lettrines » relues par François Bon [6] et la dette exprimée par Arnaud Maïsetti à l'endroit de « la Presqu'île », qui a déterminé sa vocation d'écrivain. En le lisant, en écrivant...