Béatrice Bonhomme. Le mot, la mort, l’amour
Sous la direction de Peter Collier & Ilda Tomas
Oxford: Peter Lang, "Modern French Identities. Vol. 100", 2013.
EAN 9783034307802
437 p.
Prix : 62,50EUR / £ 50.00 / US-$ 81.95
Présentation de l'éditeur :
Ce recueil d’études, ce Festschrift, fête l’œuvre de Béatrice Bonhomme et en même temps en fait l’analyse critique. Depuis vingt ans Bonhomme nourrit la poésie française de sa contribution d’écrivain, de professeur de lettres à Nice et d’éditrice de la revue Nu(e) où elle accueille les meilleurs poètes de notre temps. Cet ouvrage reflète entre autres les rapports et les correspondances qui relient son travail à celui d’autres artistes, autant visuels que poétiques.
Il s’emploie à saisir la créativité multiple du poète architecte et archéologue de la parole et à exalter ce qui, dans son verbe, évoque la fouille et la fresque, le chant orphique et la toile abstraite, la cisaille et la musique syncopée. Il présente un modèle détaillé de la théorie poétique actuelle comme elle s’élabore dans l’œuvre de Bonhomme. Chaque chapitre cible un des thèmes dominants de son œuvre poétique. Tout en se servant d’approches diverses, leur trait d’union et point culminant est leur appréciation d’une écriture personnelle et courageuse, traitant sans arrière pensée de l’amour et de l’enfance, des mots et de la mort.
Contenu :
Ilda Tomas : Introduction – Béatrice Bonhomme : « Les mots morts » (poème manuscrit), « Précarité de la lumière » (poème manuscrit), « Le pacte des mots » – Stello Bonhomme : « On décline toujours la même courbe » (poème), « Mon merle a perdu son œil » (dessin) – Arnaud Villani : « L’élue de Dante » (poème), « Regard du peintre » (poème) – Hervé Bosio : « Et pour cette rencontre » (poème) – Jean-Marie Barnaud : Béatrice Bonhomme : une enfance sauvegardée – Dorothée Catoen-Cooche : Entretien avec Béatrice Bonhomme avec biographie – Isabelle Raviolo : Présence du père dans la poésie de Béatrice Bonhomme – Arnaud Beaujeu : « La Primavera » (poème) – Serge Popoff : « Arbres multiples » (dessin), « Pour Serge » (poèmes de Michèle Lester and Peter Collier) – Pierre Caizergues : « Un tombeau vide » (poème) – Peter Collier : « Le ludion » (poème), « À la Rothko » (poème), « Les morts oublient » (poème) – Alexandre Eyries : « Un murmure d’eau » (poème) – François Garros : « Et le point noir au centre de la fleur est déjà la mort » (poème), « Acquis par la lumière » (poème de Béatrice Bonhomme pour illustrer les peintures de François Garros) – Eugène Michel : Émouvante élégie – Jacques Moulin : Poèmes – Thanh-Vân Ton-That : « Paysage d’été » (poème) – Geneviève Guetemme : Entre le dire et le voir : le nu, la photographie – Clémence O’Connor : Étoilement du poème : légèreté et punctum d’une écriture – Jean-Paul Louis-Lambert : Béatrice au miroir : Une femme-poète au Miroir de l’homme-poète – Serge Popoff : Nature morte de la fresque abandonnée (images) – Rafael Ruiz Alvarez : Le lyrisme du dramaturge : la dramaturgie du poète – Claude Ber : Variations autour de la perte ou le regard mélancolique – Benoît Conort : Écrire (au féminin) le deuil : premières approches – Françoise Delorme : « De naissance à mourir », « une brûlure constellaire » – Régis Lefort : Le deuil et l’élancement : langage et mort dans le poème de Béatrice Bonhomme – Évelyne Lloze : Écrire le deuil dans l’œuvre poétique de Béatrice Bonhomme – Myriam Watthee-Delmotte : Faire reconnaître l’absent : poésie et rites mortuaires chez Béatrice Bonhomme – Marie-Claire Bancquart : Béatrice et le monde végétal – Alexandre Eyries : Béatrice Bonhomme, le souffle et la lumière – François Garros : Le corps-poème dans l’œuvre poétique de Béatrice Bonhomme – Tristan Hordé : Quelques pas vers les oiseaux – Marie Joqueviel-Bourjea : « Dans la simplicité des pierres et des feuilles » : Béatrice Bonhomme, la vie plurielle – Mercedes Montoro Araque : Foisonnement corporel, explosion sensorielle ou la poétique du corps dans Jeune homme marié nu de Béatrice Bonhomme – Mycéala Symington : La femme et la faille – Gabrielle Althen : Béatrice Bonhomme ou les paradoxes du poème – Michaël Bishop : Béatrice Bonhomme : l’irréductible, entre dystopie et outopos – Éric Dazzan : Cimetière étoilé de la mer : éléments de lecture – Philippe Grosos : Poésie nue et bleue – Filomena Iooss : Le grain bleu de la voix dans Les Gestes de la neige – Pierre-Yves Soucy : Ce qui ne peut s’interrompre (autour de la poésie de Béatrice Bonhomme) – Ilda Tomas : Caresse et carence : « l’absence infinie ».
Peter Collier est professeur émérite de lettres françaises à l’Université de Cambridge. Il est directeur des collections « Modern French Identities » et « European Connections » aux éditions Peter Lang. Il est l’auteur de Proust and Venice (2005), co-présentateur de plusieurs ouvrages sur le modernisme et traducteur de Balzac, Bourdieu, Zola et Proust.
Ilda Tomas est professeur de littérature française à l’Université de Grenade. Sa thèse de doctorat, soutenue à la Sorbonne, a été publiée sous le titre Mac Orlan, ombres et lumières ; l’ouvrage a obtenu le prix Mac Orlan en 1990. Ses principaux domaines de recherche portent sur la littérature française du XXe siècle et la francophonie du Maghreb, la poésie française et francophone, ainsi que les liens entre littérature et arts.