C. Edwards, F. Cévaër (dir), La figure du Loser dans le film et la littérature d'expression française
C. Edwards, F. Cévaër (dir.),
La Figure du Loser dans la littérature et le film d'expression française
Collection: l'un l'autre en français. Dir: Jean-Michel Devésa.
Limoges: Limoges, Presses Universitaires de Limoges.
ISBN-10 2842877233 — ISBN-13 9782842877231
Marginal hors la loi, paumé idéaliste, poète rejeté par une société mercantile, dragueur maladroit ou amoureux transi, le loser est cette figure fragile et attachante, une forme de l’écart dont on s’émeut et se moque. Telle une icône qui n’en finit pas d’investir le cinéma, la télévision et la littérature, il nous raconte l’histoire – contrariée - de nos sociétés dominées par le culte de la réussite et le rêve, souvent déçu, d’un meilleur nous-mêmes. A travers les contours flous et changeants de ce nouveau héros, se dessinent des subjectivités et des représentations sociales. Dans ce volume sont analysées quelques formes exemplaires de la lose où l’art rejette la réussite et les conventions pour en transformer les contre-manifestations en inventions poétiques qui nous disent tous les enjeux politiques et esthétiques à l’œuvre.
Table des matières
Remerciements
Préambule par Françoise Cévaër
Introduction
Comment peut-on être perdant ? Une approche sociologique du loser à l’écran et à l’écrit
par Carole Edwards
À l'écran
Chapitre 1 : « Losing the plot » : le loser français et les masculinités à l’écran
par Phil Powrie
Chapitre 2 : And the loser is… Patrick Dewaere
par Rémi Fontanel
Chapitre 3 : Parents en panique : la satire du parent loser dans la série Fais pas ci, fais pas ça (premier épisode, 2007)
par Otto H. Selles
À l'écrit
Chapitre 1 : « Personne ne me regarde, je suis inexistant » : trois exemples de figuration du loser dans l’oeuvre poétique de Michel
Houellebecq
par Olivier Parenteau
Chapitre 2 : L’Art de la perte dans la Parabole du failli de Lyonel Trouillot
par Françoise Cévaër
Chapitre 3 : Declerck : Le Cancer faille que faille, mais point de lose !
par Isabelle Favre