Jours de travail - Les journaux des Raisins de la colère
John Steinbeck
Pierre Guglielmina (Traducteur)
"Chaque livre semble être le combat de toute une vie. Et puis quand c'est fait... Pouf. Comme si ça n'avait jamais existé." John Steinbeck a écrit Les Raisins de la colère entre juin et octobre 1938, dans un moment de bouillonnement et de tension extraordinaire. Tout au long de cette période, il a tenu un journal qui retrace scrupuleusement son expérience et le révèle dans les affres de la création.
Face à la page blanche, aux doutes, aux obstacles qui le ralentissent, l'empêchent de penser, l'écrivain tient avec obstination le fil de l'écriture. Il défend ses personnages, son intrigue, guette le miracle qui pourrait lui offrir ce chef-d'œuvre dont il est le premier à questionner la possibilité... En 1941, après le succès colossal du roman, après les controverses et les menaces, tandis que la guerre fait rage et que l'argent afflue, John Steinbeck reprend la plume.
Seul son journal pourra le guider vers le nouveau livre d'une vie nouvelle.
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On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :
"Steinbeck, deux mille mots par jours", par Liliane Kerjan
Le carnet de bord de John Steinbeck, tenu au cours des années 1938-1941, offre un commentaire inédit des Raisins de la colère. Document précis et précieux, Jours de travail livre la fabrique du roman au fur et à mesure que s’élaborent méthodiquement la forme et le sens de ce chef-d’œuvre de la littérature américaine.
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Voir aussi le billet de P. Assouline sur son blog larepubliquedeslivres.com: