On peut lire dans Acta fabula (juin 2020, vol. 21, n° 6) un article sur cet ouvrage :
"« La guillotine cachée » : Violette Leduc & la censure" par Corentin Zurlo-Truche
—
Violette Leduc : genèse d’une œuvre censurée
Sous la direction d'Anaïs FRANTZ
Paris : Presses Sorbonne Nouvelle, 2019
253 p. — 28,40 € — EAN 9782379060236
L’œuvre de Violette Leduc (1907-1972) a paru amputée. À la censure éditoriale qui affecta le roman Ravages (1955) s’ajoutèrent l’autocensure qui s’ensuivit ainsi que les interventions de Simone de Beauvoir dans le projet et l’édition de la trilogie autobiographique : La Bâtarde (1964), La Folie en tête (1970), La Chasse à l’amour (1973).
L’étude des manuscrits de Violette Leduc éclaire la genèse de cette œuvre expurgée, des premiers écrits à l’édition posthume du dernier livre. Composé de documents d’archive, de reproductions de manuscrits et de textes inédits accompagnés d’analyses génétiques et littéraires produites par des spécialistes, ce volume entreprend de « reconstruire Violette Leduc » en proposant de la vie et de l’œuvre de l’écrivaine maudite une approche renouvelée.
—
On peut lire sur nonfiction.fr un article sur cet ouvrage :
"Violette Leduc, une œuvre censurée", par Vincent Giroud (en ligne le 9 janvier 2020)
Mal connue, la protégée de Simone de Beauvoir fut l’auteure d’une œuvre trop révolutionnaire pour ne pas être censurée par son entourage, ses éditeurs et sa protectrice elle-même.