Du fait des conditions de travail aggravées pour les enseignants, chercheurs et BIATS dans l'UFR Humanités Sciences sociales de l'université de Caen Normandie, la rentrée universitaire 2018 s'annonce périlleuse. Faute de recrutements nécessaires, le nombre d'heures complémentaires ou supplémentaires (18 594h) représente presque l'équivalent des heures de services des personnels titulaires (25 139h). Les étudiants de première année se trouvent fréquemment encadrés par des personnels vacataires, à temps partiel, payés trois à quatre mois plus tard. Le personnel enseignant ou administratif en congé maternité ne se voit jamais remplacé. Les postes laissés vacants par des départs en retraite ou par des mutations sont remplacés deux ou trois ans plus tard, quand ils sont remplacés.
Devant ces constats, le personnel assemblé lors de deux réunions les 3 et 4 septembre 2018 a décider d'appeler à un mouvement de grève pour la semaine du 10 au 14 septembre. D'autres moyens d'actions sont envisagés au cours du semestre en cas d'échec des discussions avec la direction de l'université.
Nous voulons sensibiliser l'ensemble de la communauté universitaire aux difficultés qui concernent l'enseignement, l'administration et la recherche dans l'enseignement supérieur: elles frappent de plein fouet l'UFR Humanités et sciences sociales de l'université de Caen.