Revue
Nouvelle parution
Europe n°1046-1047-1048, «Jean-Christophe Bailly»

Europe n°1046-1047-1048, «Jean-Christophe Bailly»

Publié le par Emilien Sermier

Référence bibliographique : Europe n°1046-1047-1048, «Jean-Christophe Bailly», , 2017.

 

Référence bibliographique : Europe n°1046-1047-1048, «Jean-Christophe Bailly», 2016.

 

20 EUR

 

Présentation de l'éditeur:

Bâtie avec constance et discrétion depuis une quarantaine d’années, l’œuvre de Jean-Christophe Bailly est de celles qui ouvrent des horizons nouveaux pour l’expérience et la pensée. Tout entière placée sous le signe d’un élargissement de la littérature, sa dynamique est celle des déplacements, des traversées, des dégagements. Rien n’est plus étranger au génie propre à cet écrivain que les frontières des genres et le cloisonnement des disciplines. À travers le poème, le théâtre, l’essai, la philosophie, l’histoire, la prose narrative qui ne s’aventure jamais qu’à la lisière du roman, Jean-Christophe Bailly n’a de cesse de tracer et de croiser des voies, d’arpenter le monde et le temps, de capter les signes du présent et les latences du passé. Son cheminement au long cours est animé comme par la joie d’un perpétuel départ en repérage. Son écriture est infiniment ductile et le bonheur qu’elle dispense tient pour beaucoup à son agilité dans l’art d’établir des connexions. Ouvrir et relier, faire de ce geste la condition d’une possible innovation, d’un pas en avant ou d’un nouveau coup d’aile, telle semble être la vocation première de la littérature selon Jean-Christophe Bailly. La lumière de sa prose est celle d’une juste et délicate attention portée aux êtres, aux œuvres et aux lieux tout autant qu’aux animaux qui font « rayonner l’existence hors des rets du langage ». On ne saurait oublier que cet écrivain excelle aussi à se faire « le porte-voix de l’insistance muette des choses ». Une exigence têtue envers la pensée et la littérature se fait constamment jour dans son œuvre vaste et diverse, marquée dès le départ par un « désir du poème » qui n’a cessé de l’irriguer.

 

SOMMAIRE
 

JEAN-CHRISTOPHE BAILLY

Nathalie PIÉGAY et Nina ROCIPON : L’appel du sens

Jean-Christophe BAILLY : Athènes, Téhéran, l’une et l’autre

Jean-Christophe BAILLY : Antonio Tabucchi voyageur

Jean-Christophe BAILLY et Catherine ROBERT : L’écho des langues

Pierre PACHET : Sobriété de Jean-Christophe Bailly

Marielle MACÉ : « Viens », dit l’allée

Michel DEUTSCH : Le poème commence toujours...

Jean-Luc NANCY : Publier le commun roman

Jean-Christophe BAILLY : À propos du nombre, une note

Gilbert VAUDEY : « La conversation engagée avant nous »

Henri-Alexis BAATSCH : De La Chasse nocturne d’Uccello à la pensée mise à l’épreuve

Patrick TALBOT : La conférence de Wuhan

Laurent DEMANZE : Le roman colossal de Jean-Christophe Bailly

Nathalie PIÉGAY : Les buissonnements fictionnels

Brigitte FERRATO-COMBE : « Promenade rétrospective »

Nina ROCIPON : Le silence, le regard puis les noms

Michel SANDRAS : Prose / poésie : le jeu des métaphores

Stéphane BOUQUET : Le parfait tombé du poème

Federico NICOLAO : Rebelle au vertige de la taxinomie

Muriel PIC : La vie errante de l’image

Jean-Pierre MONTIER : L’usage de la photo

Jean-Christophe BAILLY : Le pont qui mène à Brigadoon

Jacques BONNAFFÉ : L’avis des bêtes de scène en scène

Fabrice GABRIEL : Retour aux forêts

 

CAHIER DE CRÉATION

Jan WAGNER : Variations sur une citerne d’eau de pluie

Thanassis HATZOPOULOS : Nominatif du martyr

Leonardo SCIASCIA : Placette pour un premier acte

Debasish LAHIRI : L’horloge arrêtée à Chowringhee

Marjolijn VAN HEEMSTRA : Journal de sommeil

Michel BAGLIN : Les mots nous manquent

BERTJEFF : Mise au point

Paul LE JÉLOUX : Le regret

Michèle FINCK : Suite Stabat Mater

Tommaso LANDOLFI : Triade

Emiliano GUCCI : Chroniques florentines

 

DIRES & DÉBATS

Alexander KLUGE : « Car conter est affaire d’empathie... ».

 

CHRONIQUES

François-Xavier COQUIN : Crise ukrainienne ou retour à la guerre froide ?

 

La machine à écrire

Jacques LÈBRE : Gardons le contact

 

Les 4 vents de la poésie

Olivier BARBARANT : Voici le ciel de l’aube

Michel MÉNACHÉ : « Rappelez-vous que nos vers furent écrits sous le nez des gardiens... »

 

Le théâtre

Karim HAOUADEG : Les corps célestes

 

Le cinéma

Raphaël BASSAN : Hors des limites

 

La musique

Béatrice DIDIER : Le compositeur et le mathématicien

 

Les arts

Jean-Baptiste PARA : Une si longue absence

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NOTES DE LECTURE

 

POÉSIE

André DU BOUCHET : Entretiens avec Alain Veinstein, par Alain Freixe.

Olivier BARBARANT : Odes dérisoires et autres poèmes, par Fabrizio Bajec.

Hervé PIEKARSKI : L’État d'enfance, II, par Matthieu Gosztola.

Marcel MIGOZZI : Des jours, en s’en allant, par Michel Ménaché.

Éric SAUTOU : Une infinie précaution, par Matthieu Gosztola.

Françoise HÀN : Ce pli ouvert, par Jean-Baptiste Para.

Muriel STUCKEL : Du ciel sur la paume, par Angèle Paoli.

Alain GUILLARD : Quête du nom, par Michel Ménaché.

Yvan GOLL : Écrits pacifistes. Poèmes et proses 1914-1920, par Bernard Fournier.

Claude MINIÈRE : Le Divertissement (Notes à l’arrivée), par Pascal Boulanger.

Florence SAINT-ROCH : Le Sens du vent, par Alain Freixe.

 

ROMANS, NOUVELLES, RÉCITS

Alessandro BARICCO : La Jeune Épouse, par Jean-Baptiste Para.

Emmanuelle GUATTARI : Victoria Bretagne, par François Bordes.

Henri-Michel BOCCARA : Failles & Lézardes, par Michel Ménaché.

Stéphane CORCUFF : Une tablette aux ancêtres, par Karim Haouadeg.

 

ESSAIS, DIVERS

Francis MARCOIN (dir.) : Hector Malot, la morale et le droit, par Michel Besnier.

C.L.R. JAMES : Marins et renégats & autres parias. L’histoire d’Herman Melville et du monde dans lequel nous vivons, par Patrick Mouze.

Gérard DESSONS : La Voix juste. Essai sur le bref, par Sandrine Bédouret-Larraburu.

Hisayasu NAKAGAWA : L’Esprit des Lumières en France et au Japon, par Béatrice Didier.

Emmanuel REIBEL : Nature et musique, par Béatrice Didier.