Incidence 16 « Nos mots et les leurs. Autour d’un texte de Carlo Ginzburg »
Parmi les problèmes irrésolus qui accompagnent nos existences, « Nos mots et les leurs » en cristallise un des plus universellement source de malentendus, voire de conflits. Que peut apporter la réflexion de l’historien, qui tente de faire parler ce « pays étranger » qu’est le passé, sur la démarche qui permettrait de tenter de comprendre l’autre, l’étranger, celui qui est en face de soi, le plus proche, ou le plus lointain ?
D’autres points de vue que celui de l’histoire – ceux de la philosophie, de l’histoire de l’art, de l’anthropologie et de la linguistique, de la littérature, de la psychanalyse – se sont réunis ici pour entrer en dialogue avec Carlo Ginzburg et poursuivre la réflexion engagée dans son essai, choisi comme texte de référence.
Sommaire
« L’accès à l’histoire » de Carlo Ginzburg (traduit de l’italien par Martin Rueff)
Marcello Mustè
Microhistoire et histoire du monde (traduit de l’italien par Martin Rueff)
Carlo Ginzburg
À quoi pense un artiste ?
Des usages de l’anachronisme en histoire de l’art
Jan Blanc
Pluri-émicité et pluri-éticité, éclectisme méthodologique et éclectisme théorique
Jean-Pierre Olivier de Sardan
Toute traduction est traduction radicale (traduit de l’anglais par Pierre Rusch)
Bruce Mannheim
Saisir la Weltliteratur : une entreprise impossible ?
Joseph Jurt
Aborder aux îles polynésiennes :
usages de l’« estrangement » dans Taïpi, de Herman Melville et Les Immémoriaux de Victor Segalen
Jean-Marc Proslier
Nos mots, ces leurres ? Entretien avec Philippe Forest
Sophie Jaussi
PRISMES
Corps de l’œuvre, cœur des mots
Patrick Lacoste
TEXTES DE RÉFÉRENCE
« Nos mots et les leurs. Une réflexion sur le métier de l’historien, aujourd’hui »
(traduit de l’italien par Martin Rueff)
Carlo Ginzburg
Variations personnelles autour de emic/etic
Jean-Pierre Olivier de Sardan