Questions de société
Theodor W. Adorno, Interpréter. Pour une théorie de la reproduction musicale

Theodor W. Adorno, Interpréter. Pour une théorie de la reproduction musicale

Publié le par Faculté des lettres - Université de Lausanne

Parmi les manuscrits restés inachevés à la mort de Theodor W. Adorno, il y a ce traité consacré à l'interprétation de la musique, à la fois monumental dans sa visée et fragmentaire dans sa réalisation.

En dialogue avec le violoniste Rudolf Kolisch, il travaille dès les années 1920 à ce qu'il appelle une « théorie de la reproduction musicale », qu'il ne cessera d'étoffer. Comment redonner vie aux œuvres figées dans des notes de papier ? Que font les interprètes lorsqu’ils insufflent l’élément gestuel qui échappe à la notation ? Et que devient l’œuvre, continuellement transformée ? À l’écoute des difficultés que rencontre le musicien face aux silences de la partition, Adorno ébauche des réflexions sur ce que signifie phraser, ponctuer, faire parler la musique. 

Lire des extraits de l'ouvrage…

Sommaire

Préface à l'édition originale  
Note du traducteur 

Note I 

Notes pour une théorie de la reproduction musicale 

Relevé dans Dorian

Relevé dans Wagner 

Au sujet des matériaux anciens 

Au sujet de la notation de la musique antique 

[Relevé dans Riemann]

Notes prises après le séminaire de Darmstadt
 

Notes II
 

Ébauche 

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Matériaux

Mots clefs pour la disposition des chapitres 2,4 et 5

Matériaux pour la Théorie de la reproduction 

Deux plans

Annexe 

Notes pour le séminaire de Darmstadt (1954)

Conférence inaugurale
Troisième cours
À propos des dynamiques (suite)
Au sujet de l'opus 59 n°2

On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :

"Adorno : le paradoxe de la musique", par Pierre Tenne (en ligne le 8 avril 2024).

Interpréter collecte des notes de lecture et ébauches devant servir à l’élaboration d’un ouvrage consacré à une théorie de la reproduction musicale à laquelle Adorno a travaillé des années 1920 jusqu’à sa mort. Avant tout le reste, ce dossier donne à lire une méthode de travail qui explique peut-être à elle seule le fossé vertigineux entre l’ambition du projet d’Adorno et le résultat fragmentaire qui nous est présenté pour la première fois en français.