
Compte rendu publié dans Acta fabula : "Comment pense la littérature du XIXe siècle ?" par Élisabeth Plas.
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Jean-Louis Cabanès, La Fabrique des valeurs dans la littérature du XIXe siècle
Pessac : Presses Universitaires de Bordeaux, collection "Sémaphores", 2017.
EAN13 : 9791030001167
300 p.
25€
Description de l'éditeur :
Cet essai, centré sur la littérature du XIXe siècle, et tout particulièrement sur les romans, se propose de réintroduire la notion de valeur dans la critique littéraire en cherchant à concilier l'histoire des idées, l'analyse textuelle, l'étude des réécritures. Il tente de mettre en relief les composantes esthétiques, éthiques, philosophiques des écrits littéraires. Peut-on établir des critères pour déterminer ce que pourrait être un texte « nul », comment la littérature devient-elle "pensive", peut-on esquisser une histoire des représentations des valeurs en se centrant sur des thèmes transdiscursifs ? Telles sont les questions auxquelles cet essai tente de répondre en considérant les valeurs éthiques, pensives comme un effet construit par les textes, mais aussi comme une reprise différenciée, interprétative, dialogique de discours préexistants.
Présentation
Première partie – Valeur esthétique et réécriture
I. Créer un poncif
II. Zola, lecteur d’Émile de Laveleye : imitation et invention
III. Le rigodon du delirium tremens dans L’Assommoir : dispositio, elocutio
Deuxième partie – Les valeurs du vivant au tournant des XIXe et des XXe siècles : d’un paradigme l’autre
I. Cadre notionnel et cadre rhétorique
II. Morale et politique : fécondité et solidarité
III. L’art et la vie
Troisième partie – Valeurs éthiques
I. Les récits de bienfaisance chez Balzac et chez Dickens
II. La Joie de vivre ou les créances de la charité
III. Sancta simplicitas
Quatrième partie – Valeurs pensives. Zola et l’incarnation
I. Le théâtre des passions : invention d’un nouveau poncif
II. À fleur de peau, au fond du corps : sensation et archive
III. L’humanimalité
Conclusion générale
Notes
Bibliographie
Index