[ Agenda militant ]
Dépêche Associated Press du mardi 08 mars:
Trois syndicats de la FSU (première fédération de l'Education) appellent les enseignants des collèges et lycées des académies de l'Ile-de-France à un rassemblement, mercredi à partir de 14h30 place de la Sorbonne à Paris, pour dénoncer les suppressions de postes prévues à la rentrée de septembre.
Depuis janvier dernier, les mobilisations locales se multiplient pour dénoncer les suppressions de postes -16.000 au total dans toute la France- avant une journée nationale de manifestations le 19 mars.
Selon le Syndicat national des enseignements du second degré (SNES-FSU), à la prochaine rentrée de septembre 2011, "les académies de Paris, Créteil et Versailles compteront 7.000 élèves supplémentaires dans les collèges et les lycées pour 1.053 professeurs de moins".
"Chaque académie, conformément aux 'pistes' indiquées par le ministre, applique ses propres méthodes pour économiser des moyens", ajoute le SNES.
L'organisation syndicale dénonce notamment dans les trois académies de Paris, Créteil et Versailles une "augmentation conséquente du nombre d'élèves par classe" et des heures supplémentaires, ainsi que la "suppression des cours à effectifs réduits".
Au total, dans toute la France, ce sont 16.000 postes qui seront supprimés dans l'Education à la rentrée prochaine, qui s'ajoutent au 50.000 déjà supprimés entre 2007 et 2010.
Au collège, selon la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), les nouvelles suppressions de postes ne permettront pas "l'accueil des 40.000 nouveaux collégiens issus du 'baby-boom' de l'année 2000 arrivant à la rentrée 2011 en classe de 6ème".
Un collectif de 25 organisations, dont les principaux syndicats d'enseignants, la FCPE (parents d'élèves), l'UNL et la FIDL du côté des lycéens, appelle à des manifestations dans toute la France le 19 mars pour dénoncer ces suppressions de postes.
Sans attendre le 19 mars, l'Union nationale lycéenne (UNL) appelle de son côté les lycéens "à se mobiliser là où les dégâts sont les plus importants", et les invite, dans un communiqué, "à interpeller les proviseurs, les recteurs et le ministre sur la question des suppressions de postes". AP