Essai
Nouvelle parution
S. Thorel-Cailleteau, Fictions du savoir, savoirs de la fiction

S. Thorel-Cailleteau, Fictions du savoir, savoirs de la fiction

Publié le par Laure Depretto

[Agrégation 2011/2012]

 

Sylvie Thorel-Cailleteau, Fictions du savoir, savoirs de la fiction

Paris: Presses universitaires de France, coll. "CNED", 2011, 176 pages

 

  • ISBN: 978-2-13-059197-9
  • Prix: 19 euros

Parallèlement au roman de moeurs, le XIXe siècle a vu se développer un genre narratif lointainement issu de Rabelais et de Swift, caractérisé par un type d’intrigue (des personnages mènent une expérience), un traitement particulier du temps (en passe de devenir éternité), de l’espace (généralement symbolique) et des personnages (dénués de psychologie, presque abstraits).
Ces oeuvres à tendance encyclopédique sont digressives et empreintes d’ironie. Les discours y tiennent une place considérable et elles-mêmes sont adressées à un lecteur avec qui elles instaurent un contrat singulier : il ne s’agira pas de croire ce qui est écrit mais de l’interpréter. Les Affinités électives, Mardi et Bouvard et Pécuchet illustrent ce genre hautement réflexif des « aventures de la pensée », où la mise en jeu de nombreux discours et savoirs sert à établir la toute-puissance de la fiction.
 

Sommaire

Introduction. — L’inflexion poétique des savoirs

Premier chapitre. — La tradition de la satire ménippée
1. Diversité de l’ensemble
2. Le parti de l’abstraction
3. Une dimension expérimentale
4. La référence épique

Chapitre II. — Du savoir dans le texte
1. Désorientations
2. Une crise de la signification
3. Modalités d’inscription du savoir dans les textes
4. Métamorphose des savoirs

Partie III. — L’autre savoir
1. Épistémologie romantique
2. Boucles étranges
3. Le descellement des signes

Conclusion

Seconde partie. — Exercices

I. Dissertation

II. Commentaire composé
Les Affinités électives, première partie, chapitre XVIII

III. Commentaire composé
Mardi, chapitre CXXI : « Où l’on goûte les plaisirs de la pipe »

IV. Commentaire composé
Bouvard et Pécuchet, chapitre III, p. 134-141 : de « Mais Bouvard était las de la médecine » à « et Pécuchet écrivit à Dumouchel, pour avoir un microscope »

Sources et bibliographie
 

Sylvie Thorel-Cailleteau est professeur émérite en littérature française à l’Université Charles-de-Gaulle-Lille 3.