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Appel à communications
Séries et dépendance / Dépendance aux séries
Colloque international pluridisciplinaire
Université Paris Ouest Nanterre La Défense
vendredi 5 février 2016
Colloque organisé par le CICLAHO, le CREA (EA 370), l’EA 1569 et CLIPSYD (EA 4430)
Comité d’organisation :
Nathalie Camart (CLIPSYD – EA 4430, Paris Ouest Nanterre La Défense)
Sébastien Lefait (EA 1569, Université Paris 8)
Anne-Marie Paquet-Deyris (CICLAHO / CREA – EA 370, Paris Ouest Nanterre La Défense)
Lucia Romo-Desprez (CLIPSYD – EA 4430, Paris Ouest Nanterre La Défense)
“It’s like the people who make potato chips. They know how to put the right chemicals in there to make you want to eat the next potato chip. Our goal is to make you want to watch that next episode.” / « On fait comme les fabricants de chips. Ils savent quels additifs mettre dans leur produit pour vous pousser à en manger encore plus. Nous, on fait en sorte que vous vouliez voir l’épisode suivant. »
Carlton Cuse
Imaginons un instant des propos semblables tenus non pas par Carlton Cuse, le scénariste réputé de plusieurs épisodes de Lost, mais par un chimiste de l’industrie du tabac. Impossible ! Une telle déclaration reviendrait à avouer non seulement que le tabac est addictif, mais également qu’il est conçu pour l’être le plus possible, à des fins mercantiles. En comparaison, la position de Carlton Cuse ne semble choquer personne. Elle atteste cependant une double réalité. Premièrement : les séries possèdent indéniablement une dimension addictive. Produits de consommation courante, elles peuvent engendrer un besoin frénétique. Et, comme pour les produits de l’industrie agroalimentaire évoqués par Cuse, leur surconsommation peut entraîner un nombre important de symptômes problématiques. Deuxièmement : les séries sont pensées pour susciter la dépendance. Leurs concepteurs affinent une recette miracle, dont les ingrédients et les savoir-faire mis en jeu contribuent à créer ou à entretenir leur dimension addictive. La série télévisée serait-elle l’une des dernières drogues légales à pouvoir organiser ainsi sa prolifération incontrôlée ?
Le but de ce colloque est de fonder puis d’analyser le lien entre séries et dépendance, en tenant compte de ces deux aspects corrélés : la surconsommation de séries, et leur production selon des procédés qui favorisent cette surconsommation. Du fait de ce double impératif, ce colloque se veut pluridisciplinaire. Il s’adresse d’une part aux spécialistes de la question des dépendances (psychiatres, psychologues, travailleurs sociaux, etc.), qui disposent des outils d’analyse et des statistiques permettant d’évaluer le degré de réalité du phénomène d’addiction aux séries, d’en jauger les conséquences, mais aussi d’en comprendre les mécanismes. Il s’adresse également aux spécialistes des enfants et adolescents (enseignants, infirmiers et médecins scolaires, animateurs, éducateurs, parents…), public particulièrement touché par le phénomène étudié ici. Il s’adresse enfin aux producteurs et aux scénaristes de séries télévisées, ainsi qu’aux spécialistes de séries, de cinéma, d’études culturelles ou de narratologie, entre autres, dont les outils spécifiques peuvent aider à mieux comprendre ce qui, dans la construction des séries comme dans leur réception, vise à créer, entretenir, amplifier, ou au contraire limiter, les tendances addictives qui en découlent
Notre réflexion s’organisera autour de deux axes principaux.
Axe numéro 1 – La dépendance aux séries : points de vulnérabilité, symptômes, conséquences, et ressources pour faire face au problème.
- Usage problématique, dépendance, ou addiction aux séries ? Quelle place le monde de la psychiatrie doit-il accorder à la consommation démesurée de séries, en fonction des classifications actuelles ? Quel lien avec certains comportements d’usage problématique (workaholism, par exemple) ?
-Caractérisation. Lorsque l’on parle de dépendance aux séries, parle-t-on de dépendance à un objet ou à un comportement spécifique lié à cet objet ?
-Dimension quantitative : Peut-on estimer la consommation quotidienne d’un échantillonnage d’individus ? Quel est l’impact du binge watching (visionnage compulsif) ? Quelles en sont les motivations ? Qu’en retirent ceux qui pratiquent la consommation concentrée de séries ? Quelle est la place d’une éventuelle compétition avec les autres fans ? Avoir tout vu avant les autres constitue-il un enjeu favorisant ce type de pratiques ?
-Rapprochements possibles avec d’autres formes d’addiction (aux jeux vidéo ; à la télévision en général ; à Internet ; aux réseaux sociaux….)
- Phénomènes d’identification aux personnages et leurs enjeux. D’un point de vue subjectif, que recherche-t-on à travers une telle identification : oubli d’une réalité difficile à vivre, courage pour affronter le quotidien ou se réinventer, réflexivité sur son propre comportement par l’intermédiaire d’un doppelgänger, ange gardien ou démon tentateur ? En quoi le médium sériel se démarque-t-il de l’impact des films de ce point de vue ?
- Quel est le profil sociodémographique des addicts (accros) aux séries ? Celui-ci varie-t-il en fonction du style de série ? Observe-t-on des différences générationnelles? Des différences entre hommes et femmes ?
- Existe-t-il des manifestations physiques de la dépendance aux séries? (Phénomène de manque, sommeil perturbé, etc.) ?
- Les séries, les sciences cognitives et les neurosciences. Peut-on envisager un rapprochement avec les recherches existantes en neurocinématique (Uri Hasson)? La dépendance aux séries peut-elle être révélée par l’imagerie cérébrale, comme des études récentes ont démontré que l’usage d’écrans tactiles modifie la façon dont on se représente ses doigts dans le cerveau ? Constate-t-on un impact au niveau des neuromédiateurs? Peut-on mettre en évidence l’existence d’un impact sur le « circuit de la récompense », ou pour le moins sur la production de dopamine ? Quel rôle le travail mémoriel qu’impose une série (par répétition des points d’ancrage, lieux, personnages, types d’interactions) joue-t-il dans la mise en place d’une dépendance ? Quel est le rôle exact de la musique dans l’identification des personnages et des lieux, et comme moteur de certaines actions qui reviennent comme leitmotivs ?
• Quelles sont les conséquences de la dépendance aux séries ? Sont-elles à court terme, à moyen terme, ou à long terme? Quel impact sur les comportements, au niveau personnel ou au niveau des relations avec l’entourage ?
- Comment les spectateurs parlent-ils de leur dépendance ? La considèrent-t-ils comme une souffrance ou comme une source de plaisir ? Quelle stratégie envisagent-ils pour se sevrer, ou au contraire, pour entretenir leur dépendance ? Quelle place occupe-t-elle dans leur vie ? Quel temps quotidien passent-ils à organiser leur consommation sérielle ? Envisagent-t-ils des programmes – télévisés ou autres – de substitution pour se défaire de leur dépendance ? Existe-t-il des cas de déni ? Est-ce un sujet tabou, une « tare » à préserver du regard d’autrui, ou au contraire un motif de satisfaction susceptible d’être étalé au grand jour ? Peut-on parler d’une mémoire sérielle comme on parle de mémoire ou d’archéologie filmique ? Quelles sont les croyances de ceux qui se considèrent comme « accros » aux séries ? Quelles attitudes les caractérisent ? Peut-on constituer des sous-groupes parmi ces publics ?
- De quelles ressources la société dispose-t-elle pour faire face à ce nouveau type de comportement addictif ? Une prévention est-elle mise en place, et si oui, comment fonctionne-t-elle ? Comment la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) fait-elle le lien entre ce phénomène et des addictions reconnues ?
Axe numéro 2 – Les séries et la dépendance : entre stratégies addictives et réflexion sociétale?
- Les séries encouragent-elles la dépendance, et si oui, par quels moyens? Stratégies commerciales (publicité, teasers, modes de diffusion multisupport, piqure de rappel du type previously on, rôle du marketing, produits dérivés, spinoffs…) et stratégies narratives (temps long, cliffhanger (fin à suspense), inclusion de faits d’actualité, construction d’un sentiment d’appartenance à une communauté, résurrection de personnages plébiscités ou suppression parfois artificielle de personnages jugés peu intéressants, diffusion sur Internet de fins alternatives, prise en compte des avis exprimés sur les forums, etc.)
- Certaines séries ou certaines chaînes découragent-elles de tels phénomènes, exprimant ainsi leur conscience que la dépendance qu’elles entraînent peut avoir des conséquences néfastes ? Ou plus simplement, peut-on considérer que certains aspects des séries constituent des freins à l’addiction (rôle de la segmentation en saisons, fréquence de diffusion et durée des épisodes, procédés de mise à distance qui bloquent l’identification, spoilers, etc.)
- Comment les séries réfléchissent-elles de l’intérieur aux enjeux de cette dépendance qu’elles favorisent, et aux dépendances en général ? (Personnages de drogués ou d’addicts, scènes qui font intervenir des support groups, mise en abîme de l’inévitable séparation avec la série, de la rechute, du manque, du sevrage, de la dépendance à un univers fictionnel, du processus créatif, de la réception d’une série, etc.)
- Quelle est la place du phénomène de dépendance aux séries dans l’histoire culturelle ? Quel lien entretient-elle avec l’accusation que l’on porte contre la fiction, depuis ses origines, de détourner les humains de la réalité ? Peut-on considérer qu’il existe une généalogie de la dépendance aux formes sérielles, depuis les origines orales ou littéraires jusqu’aux formes actuelles, en passant par le feuilleton cinématographique et les séries télévisées d’avant le « nouvel âge d’or » ?
Langues du colloque : français et anglais
La publication d’un ouvrage reprenant certaines des interventions est fortement envisagée. Dans ce cas, la remise des textes correspondant aux interventions se fera lors du colloque, pour une parution à la suite.
Nous vous remercions d’envoyer vos propositions de communications (titre et résumé de 300 mots environ + 4 à 5 mots clé), accompagnées d’une courte notice biographique, avant le 18 novembre 2015, aux adresses électroniques de tous les organisateurs : nathalie_camart@hotmail.com ; seb.lefait@libertysurf.fr ; paquet.deyris@yahoo.fr ; romodesprez@gmail.com.
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Dependence in / to TV series
An international interdisciplinary conference
Paris Ouest Nanterre University
Friday 5 February 2016
A conference organized with the support of CICLAHO, CREA (EA 370), EA 1569 (Paris 8), and CLIPSYD (EA 4430)
Organizing committee:
Nathalie Camart (CLIPSYD – EA 4430, Paris Ouest Nanterre La Défense)
Sébastien Lefait (EA 1569, Université Paris 8)
Anne-Marie Paquet-Deyris (CICLAHO / CREA – EA 370, Paris Ouest Nanterre La Défense)
Lucia Romo-Desprez (CLIPSYD – EA 4430, Paris Ouest Nanterre La Défense)
“It’s like the people who make potato chips. They know how to put the right chemicals in there to make you want to eat the next potato chip. Our goal is to make you want to watch that next episode.”
Carlton Cuse
What if it were not Carlton Cuse, who wrote several episode scripts for the renowned series Lost, but a chemical engineer for the tobacco industry who made a similar confession? It’s a mind-boggling thought! Such a statement would amount to acknowledging that not only is tobacco addictive, but that it is also designed to be as habit-forming as possible in order to generate huge profits. By comparison, Carlton Cuse’s revelation does not sound in the least shocking. Nevertheless, it establishes two facts concerning TV series. First, it proves that they are undeniably addictive. Because they rank among consumer goods, they can trigger cravings. Besides, like the food products mentioned in Cuse’s simile, they come with serious side effects in case of overdose. Second, Cuse’s words carry the implicit admission that TV series are intended to cause dependence. Their creators fine-tune a winning formula involving the ingredients and know-how that are most likely to generate and maintain their show’s addictive quality. Does it mean that TV series are the only legal drug society still unrestrictively allows?
This conference purports to establish then analyze the interrelation between series and dependence by focusing on two aspects of their connection: TV series overconsumption, and the production devices that lead to it. Due to this two-sided goal, the conference will bring together specialists from different backgrounds. On the one hand, it may be of interest to people working with addiction (psychiatrists, psychologists, social workers, etc.), whose analytical tools and statistics will be useful to assess the prevalence of TV series addiction as well as its consequences, in order to make sense of its mechanics. For similar reasons, the conference is also open to people working with children and teenagers (teachers, school doctors and nurses, social mobilizers and educators, parents, etc.), since youths under 18 are largely affected by addictive tendencies. On the other hand, this conference is also intended for TV series specialists, producers or scriptwriters, and for academics in the fields of film and serial studies, cultural studies, or narratology (among others). Their specific perspective on the topic may indeed help better understand what it is about the construction or reception of TV series that aims to create, maintain, amplify, or on the contrary curb their ingrained addictive quality.
The organizers will accept papers on the following key areas.
1. TV series dependence: points of vulnerability, symptoms, consequences, and possible solutions to the problem.
- Abnormal use, dependence or addiction? What is the place of TV series overconsumption in the field of psychiatry, according to current classifications? What is its relation to other behavioral patterns that are considered problematic (workaholism for instance...)?
- Characterization. Does TV series dependence mean one is addicted to a product, or to a pattern of behavior related to this product?
- Quantification problems. Is it possible to evaluate the daily consumption of a group of subjects? What is the impact of binge watching and what motivates it? What do binge watchers derive from the practice? Does competition with other fans play a part in the addictive process? Is watching the show before the others an important incentive to binge watch?
- Possible similarities with other types of addiction (video games, TV in general, the Internet, social networks...)
- Character identification and connected issues. Subjectively, what is the point of identifying with a character: escapism, seeking courage to face daily life or to create a new life for oneself, self-criticism through a doppelgänger, whether it be a guardian angel or a demon? In this respect, do TV series have a different impact than movies?
- What is the usual sociodemographic profile of TV series addicts, if any? Does it change according to the types of series they prefer? Does it differ with age? With gender?
- Are there any physical symptoms of TV series dependence (going cold turkey to block oneself off from some addictive practise, sleeplessness, etc.)?
- Series, the cognitive sciences and the neurosciences. Does it make sense to draw conclusions from extant research in neurocinematics (Uri Hasson)? Does brain imagery reveal TV series dependence, the same as recent studies have shown that using touch-sensitive screens alters our brain’s representation of our fingers? Is there an impact on neurotransmitters? Is there an impact on the reward circuit, or at least on the production of dopamine? What part does TV series’ high demand on memory play in the addiction process (through the repetition of narrative landmarks, locations, characters, types of interaction)? What part does the soundtrack play in the spectators’ identification of characters and places, and to act as a catalyst of specific diegetic moments that recur as leitmotivs?
- What are the consequences of series addiction? Are they short-term, midterm or long-term? What is their impact on people’s behaviors, on the personal and on the social level?
- How do spectators speak about their addictive tendencies? Do they see them as a source of pain or pleasure? What do they do to get “clean” or, on the contrary, to feed their addiction? What part of their lives is devoted to it? How much time do they spend organizing their series consumption on a daily basis? Do they consider substitutes as a way of weaning themselves (other TV programs for instance)? Are there any cases of denial? Is TV series addiction taboo, a fault to be concealed, or on the contrary a source of satisfaction to be bragged about in broad daylight? Is there such a thing as “serial memory”, i.e. the serial equivalent of filmic memory? Do the people who consider themselves hooked on series have specific sets of beliefs? Do they behave in similar ways? Do they fall into specific subgroups?
- What are society’s ways of dealing with this new type of addictive behavior? Are preventive measures being taken, and if such is the case, how do they work? How do departments of public health connect TV series dependence with established forms of addiction?
2. Series and addiction: addictive strategies v. social analysis.
- Do TV series foster dependence and, if such is the case, in what ways? Commercial strategies (advertising, teasers, transmedia broadcasting, “previously on” reminders, marketing, derivatives, spin-offs …), and narrative strategies (duration of the narrative, cliffhangers, inclusion of news events, constructing a sense of belonging to a community, resurrecting / evicting characters due to fans’ demand, Internet broadcast of alternative endings, taking into account the views expressed on forums, etc.).
- In some cases, do TV series or channels fight addiction, thereby expressing their awareness that it comes with adverse consequences? To what extent can we consider that some of the specific features of TV series are natural blockers of addictive processes (division into seasons, episode length and frequency of broadcast, alienation effects preventing identification, spoilers, etc.)?
- How do series represent the issues of the addictive tendencies they generate, as well as dependence in general (junkie or addict characters, sequences involving support groups, mirroring the inevitable separation that occurs after the final episode, mirroring relapses, withdrawal syndromes, weaning, addiction to a fictional universe, creative processes, the series’ reception, etc.)?
- What is the place of the addiction to TV series in cultural history? How does it relate to the traditional criticism against fiction, according to which it distracts human beings from reality? Is it possible to make up a genealogy of addiction to serial narratives, from the oral or literary origins up to film serials, pre-“New Golden Age” TV series, and the latest serial formats?
Conference languages: French and English.
The organizers strongly consider publishing a selection of conference papers. If it is the case, final versions of papers should be submitted during the conference in order for an edited volume to be released shortly thereafter.
Please send paper proposals (paper title and 300-word abstract + 4/5 keywords) along with a short biographical notice before 18 Nov. 2015 to all the organizers’ e-mail addresses:
nathalie_camart@hotmail.com ; seb.lefait@libertysurf.fr ; paquet.deyris@yahoo.fr ; romodesprez@gmail.com.
Bibliographie sélective / Selective bibliography
Ang, I., Watching Dallas, Soap Opera and the Melodramatic Imagination, London, Routledge, 1985.
Billieux, J. et al., “Internet Gaming Addiction: the Case of Massively Multiplayer Online Role-Playing Games.” Current Pharmaceutical Design 20 (2015), 4026-4052.
Couteron J-P., « Addiction au quotidien, ou l’ordinaire des addictions », Psychotropes, 2008 /3 Vol. 14, p. 79-89.
Darras, E. « Les limites de la distance. Réflexions sur les modes d’appropriation des produits culturels. » In Donnat, O. (dir.), Regards croisés sur les pratiques culturelles, Paris, La documentation française, 2003.
Hasson U. et al., “Neurocinematics: The neuroscience of film” Projections 2(1) (2008):1-26
Jenkins, H. (1992), Textual Poachers: Television Fans and Participatory Culture, New-York, Routledge.
Johnson, S., Tout ce qui est mauvais est bon pour vous: Pourquoi les séries télé et les jeux vidéos rendent intelligent. Trad. J. Antoine. Paris: Privé, 2009.
Le Guern, P. (dir.), Les cultes médiatiques. Culture fan et œuvres cultes, Rennes, PUR, 2002.
Niemiec, R. M., & Wedding, D., Positive Psychology at the Movies: Using Films to Build Character Strengths and Well-Being. Toronto: Hogrefe Publishing, 2014.
Shimamura, A. P. (dir.) Psychocinematics: Exploring Cognition at the Movies. Oxford: Oxford University Press, 2013.
Tan, S-L., A J. Cohen, S D. Lipscomb, and R. A. Kendall. The Psychology of Music in Multimedia. Oxford: Oxford University Press, 2013.
Tisseron, S. Enfants sous influence : Les écrans rendent-ils les jeunes violents ? Paris: A. Colin, 2000.
Valleur M., Matysiak J.-C., Sexe, Passion et Jeux Vidéo. Les nouvelles formes d’addiction, Paris, Flammarion, 2003.
Valleur M., Velea D. «Les addictions sans drogues» Toxibase, n ° 6 (juin 2002).
Wellenstein A., « Qu’est-ce qu’une addiction ? (sélection bibliographique) », Psychotropes, 2008 /3 Vol. 14, p. 73-77.
Young, S. D. Psychology at the Movies. Chichester, West Sussex: Wiley-Blackwell, 2012.
Zachs, J. Your brain at the movies. Oxford University Press, 2014.