D’Alexandre le Grand au Da Vinci Code, en passant par les « affaires » Bilitis, Pauline Réage ou Émile Ajar, un abécédaire sélectif d’une centaine de canulars, plagiats, supercheries et autres mystifications littéraires, célèbres ou oubliés qui se lisent comme autant d’enquêtes policières. « Un document passionnant » (L’Express).Canulars, escroqueries, mystifications, supercheries et autres trafics de textes
Corneille a-t-il écrit les comédies de Molière ? Furetière a-t-il « volé » son Dictionnaire aux membres de l’Académie ? Comment les poèmes gaéliques du faux barde Ossian ont-ils contribué à la naissance du romantisme ?
Qui était Leyla, l’énigmatique épistolière dont Pierre Loti publia les lettres déchirantes ? Auriez-vous acheté des écrits de César et de Vercingétorix au faussaire Vrain-Lucas ? Nietzsche aurait-il vu d’un bon oeil la publication posthume de La Volonté de puissance ? Apollinaire a-t-il endossé la paternité de manuscrits qui n’étaient pas de lui ? Qui se cachait derrière Lyneczi Stantoff, ambassadeur du peuple opprimé des Poldèves ?
Auriez-vous cru à l’inédite Chasse spirituelle de Rimbaud ? Avez-vous lu Marc Ronceraille, poète mort à 32 ans et encensé par ses pairs ? Simone de Beauvoir a-t-elle publié de bonne foi l’autobiographie de l’aborigène B. Wongar ? Comment le faux journal d’Hitler a-t-il pu flouer la presse mondiale en 1983 ? Qu’est devenu l’introuvable Paul Smaïl, auteur du best-seller Vivre me tue ? Et BHL a-t-il bien lu La Métaphysique du mou de Jean-Baptiste Botul ?
Fausses biographies, mémoires falsifiés, reportages bidonnés, relations de voyages chimériques, traductions d’auteurs fictifs, témoignages de guerre inventés, oeuvres posthumes fabriquées, plagiats éhontés… La littérature est l’art du faux semblant. D’Alexandre le Grand au Da Vinci Code, cet abécédaire raconte, comme autant d’enquêtes, une centaine de canulars, de supercheries et de mystifications d’hier et d’aujourd’hui.
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