Maria Casarès, André Gide, Jeanne Laurent, André Malraux, Gérard Philipe, Pablo Picasso, Jean-Paul Sartre et bien d’autres forment la constellation artistique et intellectuelle qui gravite autour de l’une des figures essentielles du théâtre moderne, Jean Vilar.
Metteur en scène, comédien, directeur du Théâtre national populaire de 1951 à 1963, fondateur du Festival d’Avignon, Jean Vilar a oeuvré toute sa carrière à rendre accessible au plus grand nombre un théâtre de qualité. Exigeant et engagé, nourri des valeurs de la décentralisation théâtrale et du théâtre populaire, il a également défendu, avec acharnement, les auteurs dramatiques de son temps.
Les deux cent soixante lettres qui composent cette correspondance dévoilent les différents visages d’un Vilar méconnu, parfois rêveur, souvent solitaire, séducteur mais aussi autoritaire, par-dessus tout homme de théâtre et écrivain.
“Sachez que je vous admire, parce que vous avez magnifiquement réussi l’impossible, et que vous le faites chaque jour. Ce ne sont pas des paroles de politesse mais d’amitié réfléchie.” — Marcel Pagnol à Jean Vilar
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Florilettres, le magazine de la Fondation de la Poste a consacré un sommaire à ce livre…