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Balzac : lire les Contes drolatiques (ENS Lyon)

Balzac : lire les Contes drolatiques (ENS Lyon)

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Éric Bordas)

Appel à communications

Balzac : lire les Contes drolatiques

 Colloque international organisé par Vincent Bierce & Éric Bordas (IHRIM, UMR 5317) 

Jeudi 17 et vendredi 18 octobre 2024 

École Normale Supérieure de Lyon  

« Restaurer l’école du rire [et] réchauffer la gaieté française[1] » : telle est l’ambition première de Balzac lorsqu’il projette d’écrire ses Cent Contes drolatiques. Il n’en produisit que trente, répartis en trois dizains publiés en 1832, 1833 puis 1837, conçus comme le pendant facétieux et irrévérencieux de l’imposante Comédie humaine. Dans une lettre adressée à Mme Hanska du 26 octobre 1834, Balzac décrit l’architecture générale de son œuvre et proclame l’étroite solidarité entre ses deux projets : « Et, sur les bases de ce palais, moi enfant et rieur, j’aurai tracé l’immense arabesque des Cent contes drolatiques[2] ».

Dans ces récits comiques et souvent érotiques dont l’action se situe entre le Moyen Âge et le XVIe siècle et qui ont la vie privée pour objet principal, l’auteur emprunte la voie populaire du conte, retrouvant ainsi la tradition de la nouvelle, du dialogue joyeux, du conte à rire, et brode à partir de canevas traditionnels : amants cachés, châtelains impuissants et cocus, prêtres gaillards, jeunes filles démangées par leur pucelage, méprises nocturnes se succèdent et se complètent dans cette « œuvre d’archéologie littéraire[3] ». À la fois représentatif de la production conteuse des années 1830, alors en plein essor, et de l’engouement croissant de l’époque pour un Moyen Âge aux frontières assez indécises, ce recueil critiqué du vivant de l’auteur pour son mauvais goût et son obscénité a longtemps été relégué au rang de simple curiosité avant de gagner progressivement ses lettres de noblesse durant le XXe siècle et d’apparaître non plus seulement comme un amusement douteux, mais bien comme une œuvre originale majeure, riche de significations subtiles et profondes, voire comme le texte de Balzac « le plus neuf et le plus jeune[4] ».

Car sous couvert de la parodie et de la farce, ces contes proposent rien de moins que la fabrication d’un « espace littéraire spécifique[5] » qui exhibe sa liberté et son affranchissement des contraintes en « viol[ant] allègrement les frontières morales, sociales et donc littéraires du racontable[6] ». Œuvre à la lubricité déclarée, le recueil apparaît alors comme un espace expérimental qui se développe à rebours de l’énonciation réaliste et se donne à lire comme une tentative pour réenvisager le monde à partir d’un moyen français linguistique de fantaisie. L’imitation assumée du « bon maistre Rabelais[7] » plonge en effet le lecteur dans un monde de la fantaisie et de l’invention où l’écriture rieuse multiplie néologismes, archaïsme artificiels et dérivations fantasques pour donner naissance à un véritable « paysage onomastique[8] ». Reliés au projet avorté de l’Histoire de France pittoresque, ces contes développent en outre une interrogation parodique et subversive de l’Histoire et sa représentation : matérialisant certainement l’écriture historique la plus radicale de Balzac, un défi stylistique pour la langue du roman moderne, ils effectuent un double déplacement, chronologique et topographique, et constituent une véritable interrogation sur l’écriture de l’histoire et l’énonciation réaliste.

Est-ce cependant à dire que le drolatique va « à contre-Balzac[9] », et ce alors même que l’écrivain convoque, dans le prologue du troisième dizain, l’image fameuse de l’écritoire à double godet[10] ? Il semble, au contraire, qu’il s’agit là de récits profondément personnels, balzaciens à la fois pour leur technique narrative et pour leurs sujets. Si l’on y croise déjà une géographie tourangelle et sentimentale (La Grenadière, Saché…) ainsi que quelques personnages reparaissants, à l’image de maître Cornélius, l’on y trouve surtout les maîtres sujets de représentation romanesque qui constitueront bientôt ceux de La Comédie humaine, comme l’argent, la corruption, la politique, l’inquiétude métaphysique, le corps ou les passions. En affirmant que le « paouvre autheur » qu’il est a souvent « meslangé les encres, ores cy, ores là[11] », Balzac invite aussi à rechercher du drolatique au-delà même de l’œuvre qui s’affiche comme telle et dans laquelle l’obsession du dépérissement et de la mort « réapparait toujours en contrepoint de cette tonalité de franche gauloiserie [12]» supposée être sa marque de fabrique. Pensés comme un antidote au sérieux romantique et aux « pleurards qui veulent se noyer à tout propos en vers et en prose, qui font les malades en odes, en sonnets, en méditations[13] », Les Cent Contes drolatiques apparaissent ainsi comme une œuvre militante destinée non seulement à critiquer l’hypocrisie des mœurs contemporaines et à revaloriser le comique des récits d’autrefois, la liberté de ses sujets et de sa langue, mais aussi à narguer le conte philosophique et le roman historique et à renouveler en profondeur la littérature de son temps.

Textes peu lus, mal accueillis à leur parution et difficilement recueillis dans la série des éditions de l’auteur[14], constituant à la fois « un des sommets du génie stylistique[15] » de Balzac et l’un des cas particuliers les plus intrigants de la production littéraire du XIXe siècle, ces contes qui méritent pleinement d’être enfin « pris au sérieux non seulement par les littéraires mais aussi par les lexicographes[16] », par les médiévistes et seiziémistes comme par les dix-neuviémistes, par les poéticiens comme par les historiens, ces contes qui ont été traduits en de nombreuses langues, qui ont inspiré l’un de ses plus hauts chefs-d’œuvre à Gustave Doré, qui ont été mis en musique[17] et, tout récemment, présentés en bande dessinée[18], ces contes dont l’influence souterraine a été considérable dans tant de représentations populaires, tourangelles ou non, se voient enfin consacrer un premier colloque international pour proposer, tout simplement, de les lire et de les faire lire, dans toute leur fascinante et irrésistible profondeur. 

Les propositions de communication sont à envoyer avant le 31 décembre 2023 à :

eric.bordas@ens-lyon.fr">eric.bordas@ens-lyon.fr">eric.bordas@ens-lyon.fr

et Vincent.Bierce@ac-lyon.fr">Vincent.Bierce@ac-lyon.fr">Vincent.Bierce@ac-lyon.fr

BIBLIOGRAPHIE

1)    Éditions :

-       Honoré de Balzac, Les Cent Contes drolatiques, colligez ez abbaïes de Touraine et miz en lumière par le sieur de Balzach pour l’esbattement des pantagruelistes et non aultres. Premier Dixain, Paris, Gosselin, 1832.

-       Honoré de Balzac, Les Cent Contes drolatiques, colligez ez abbaïes de Touraine et miz en lumière par le sieur de Balzach pour lesbattement des pantagruelistes et non aultres. Deuxième Dixain, Paris, Gosselin, 1833.

-       Honoré de Balzac, Les Cent Contes drolatiques, colligez ez abbaïes de Touraine et miz en lumière par le sieur de Balzach pour lesbattement des pantagruelistes et non aultres. Troisiesme Dixain. Paris, Werdet, 1837.

-       Honoré de Balzac, Les Contes drolatiques, Paris, Giraud, 1853.

-       Honoré de Balzac, Les Contes drolatiques, in Œuvres complètes de Balzac, Paris, Alexandre Houssiaux, tome XX, 1855.

-       Honoré de Balzac, Les Contes drolatiques, « cinquiesme edition illustrée de 425 dessins par Gustave Doré. Se trouve à Paris, ez bureaux de la Société Générale de librairie », Paris, Dutacq, 1855.

-       Honoré de Balzac, Les Contes drolatiques, Paris, Jean Fort, 1926.

-       Honoré de Balzac, Contes drolatiques, in Œuvres complètes de H. de Balzac, M. Bouteron & H. Longnon (éd), Paris, Conard, tomes XXXVI-XXXVII, 1930-1932.

-       Honoré de Balzac, Contes drolatiques, in L’Œuvre de Balzac, publiée dans un ordre nouveau, A. Béguin & J.-A. Ducourneau (éd.), Paris, Club français du livre, t. XIII, 1955 (édition des Contes par R. Massant).

-       Honoré de Balzac, Contes drolatiques, in Œuvres complètes de Balzac, M. Bardèche (éd.), Paris, Club de l’Honnête homme, t. XVIII, 1956 (édition des contes par R. Massant).

-       Honoré de Balzac, Contes drolatiques, in Balzac, La Comédie humaine, R. Pierrot (éd.), Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », t. XI, 1959 (éd. revue et corrigée, 1965).

-       Honoré de Balzac, Contes drolatiques, in Les Œuvres de Balzac, R. Chollet (éd.), Lausanne, Éditions Rencontre, t. XXV-XXVI, 1962.

-       Honoré de Balzac, Les Cent Contes drolatiques, in Œuvres complètes de Balzac, J. Ducourneau (éd.), Paris, Les Bibliophiles de l’Originale, t. XX, 1969 (édition des Contes par R. Chollet).

-       Honoré de Balzac, Œuvres diverses, P.-G. Castex (éd.), Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », t. I, 1990 (édition des Contes par R. Chollet & N. Mozet).

-       Honoré de Balzac, Nouvelles et contes, I. Tournier (éd.), Paris, Gallimard, « Quarto », t. I-II, 2005-2006.

-       Honoré de Balzac, Les Cent Contes drolatiques colligez ès abbaïes de Touraine et mis en lumière par le sieur de Balzac : premier dixain, A. Oliver, (éd.), Toronto, Éditions de l'originale, 2008.

-       Honoré de Balzac, Les Contes drolatiques, in Balzac, La Comédie humaine, D. Alexandre (éd.), Paris, Classiques Garnier & Le Monde, t. 25-26, 2009 (édition des Contes par V. Bui & A. Del Lungo).

2)    Études : 

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-       J. Boulenger, Rabelais à travers les âges, Le Divan, 1925, pp. 118-128.

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-       W. Conner, « The Influence of Tabourot des Accords on Balzac’s Contes drolatiques », The Romanic Review, octobre 1950, New York, vol. XLI, n° 3, pp. 195-205.

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-       R. Chollet, « Le Second dixain des Contes drolatiques : ébauche d’une chronologie de la composition », L’Année balzacienne 1966, pp. 85-126.

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-       E. Brua, « La Filandière, allégorie politique », L’Année balzacienne 1973, pp. 55-74.

-       V. Eberhard, « ‘‘Le frère d’armes’’ : examen de l’archaïsme d’un conte drolatique », L’Année balzacienne 1974, pp. 69-90.

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[1] « Complaintes satiriques sur les mœurs du temps présent », La Mode, 20 février 1830, in Balzac, Œuvres diverses, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1990-1996, t. II, p. 744.

[2] Balzac, Lettres à Mme Hanska, Paris, Robert-Laffont, « Bouquins », 1990, t. I, p. 270.

[3] V. Bonanni, « Contes drolatiques (Les Cent) », in É. Bordas, P. Glaudes & N. Mozet (dir.), Dictionnaire Balzac, Paris, Classiques Garnier, 2021, p. 295.

[4] I. Tournier, in Balzac, Nouvelles et contes, Paris, Gallimard, « Quarto », 2005, t. I, p. 1233.

[5] R. Chollet & N. Mozet, in Balzac, Œuvres diverses, op. cit., t. I, p. 1131.

[6] C. Nesci « Étude drolatique de femmes. Figures et fonctions de la féminité dans les Contes Drolatiques », L’Année balzacienne 1985, p. 279.

[7] Balzac, Contes drolatiques, in Balzac, Œuvres diverses, op. cit., t. I, p. 149.

[8] A. Smaniotto, Poétique balzacienne des noms de personnages, Paris, Classiques Garnier, 2020, p. 331.

[9] I. Tournier in Balzac, Nouvelles et contes, op. cit., t. I, p. 1233.

[10] « D’ung godet sourdoyent chouses graces qui s’escripvoyent en encre brune ; et de l’aultre, chouses frétillantes qui rubricquent ioyeulsement les feuillets du cayer », Contes drolatiques, op. cit., p. 314.

[11] Idem.

[12] J.-Chr. Abramovici, « Jeunesse et vieillesse dans les Contes drolatiques », L’Année balzacienne 1999, p. 52.

[13] Balzac, Physiologie du mariage, in Balzac, La Comédie humaine, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1976-1981, t. XI, p. 917.

[14] Dans l’édition de la Pléiade de 1990, les Cent Contes drolatiques ont été assimilés aux Œuvres diverses, perdant sans doute par-là beaucoup de leur visibilité.

[15] N. Mozet, Honoré de Balzac, l’hommœuvre, Joué-lès-Tours, La Simarre, 2017, p. 81.

[16] T. Matsumura, « Langue drolatique ? Quelques remarques lexicographiques et onomastiques sur Le Péché vesniel », in É. Bordas (dir.), Balzac et la langue, Paris, Kimé, 2019, pp. 167-168.

[17] Voir in Dictionnaire Balzac, op. cit., pp. 33-34.

[18] P. & G. Brizzi, Les Contes drolatiques. D’après Honoré de Balzac, Paris, Futuropolis, 2021. Le musée Balzac de Saché consacre une exposition autour de cet album, du 27 mai au 5 novembre 2023 : « Balzac, enfant et rieur. Voyage au cœur des Contes drolatiques dessinés par les frères Brizzi ».

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    Lyon, École normale supérieure