Conçue comme un outil d'interprétation du texte de Molière, la base MOLIERE21, récemment rénovée, permet plus généralement d'enquêter sur les réseaux intertextuels à l'oeuvre dans la littérature française des années 1650-1670.
Le principe : à des lieux précis du texte des comédies de Molière sont associés des extraits de textes contemporains qui possèdent un pouvoir explicatif à des titres divers (sources, circulation des motifs et des formes, exemplification de registre de langue, modèles esthétiques et dramaturgiques, etc.). La confrontation à cette documentation permet de replacer le texte moliéresque dans son contexte et d’en affiner l’interprétation. MOLIERE21 vise ainsi à rendre compte de l’intertextualité particulièrement dense de l’œuvre de Molière, qui entre notamment dans un rapport de parodie ou d'allusion avec un nombre élevé de textes. Par le biais du moteur de recherche, la base permet également de mener des investigations liées à des thématiques circulant chez de nombreux autres auteurs contemporains.
Le site offre également d’autres ressources sur la vie théâtrale et littéraire des années 1650-1670 ainsi que la version diplomatique de certains textes du XVIIe siècle.
La base MOLIERE 21 a été réalisée par Claude Bourqui et Lise Michel, initialement dans le cadre du Projet MOLIERE 21 (dir. Georges Forestier et Claude Bourqui), financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) entre 2006 et 2010, puis rénovée en 2023.
Elle est accessible depuis une nouvelle adresse: https://moliere21.cnrs.fr/
Le projet MOLIERE21 proposait un type de complémentarité inédit entre les ressources déposées sur la base et les deux volumes imprimés des Oeuvres de Molière parus en 2010 dans la Bibliothèque de la Pléiade (dir. Georges Forestier et Claude Bourqui, avec la collaboration de David Chataignier, Gabriel Conesa, Bénédicte Louvat, Lise Michel, Laura Naudeix, et Anne Piéjus).
Le développement technique du site a été assuré par Alexandre Gefen (2006-2009), et par Philippe Busser (refonte et maintenance dès 2023, avec le soutien du CELLF de Sorbonne Université).