Armand Gatti, Pierre Joffroy, La voix qui nous parle n’a pas besoin de visage. Chroniques et reportages (1946-1957)
Avant-propos de Michel Séonnet
Armand Gatti a 22 ans lorsqu’il rejoint la rédaction du Parisien libéré, en janvier 1946, puis se lie d’amitié avec un autre jeune chroniqueur, Pierre Joffroy. Ensemble, ils vont bientôt signer leurs reportages à quatre mains : « Courrier du désespoir », « Donnez-leur encore une chance ! », « Leur dernier quart d’heure », « À nous deux Paris », « Police des fantômes », avant que Gatti n’obtienne en 1954 le prix Albert-Londres pour sa périlleuse enquête sur les dompteurs de fauves.
Des 59 articles sélectionnés dans ce volume, écrits en duo ou en solo, émerge un journalisme de terrain, qui éclaire l’envers du décor de l’après-guerre avec ses sans-logis, ses sans-patrie et ses sans-le-sou, tout en prêtant attention à d’autres figures insolites. Autant d’hommages épiques à des destinées sans visage annonçant les matrices imaginaires du futur homme de théâtre Armand Gatti, ce grand marginal des lettres françaises, né il y a tout juste un siècle.
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