Il y a 50 ans, une petite équipe de jeune gens fous de littérature et de théorie lançait une revue : Digraphe. Dans le compagnonnage d’Aragon et de Derrida, ces jeunes artistes et intellectuels allaient proposer un périodique et une collection éditoriale audacieux et singuliers. L’aventure, née dans les années 1970, devait durer près de trente ans, donnant la parole à la jeune création, non sans publier d'importants inédits donnés par de grands anciens.
Pour la première fois, une journée d’études est consacrée à l’histoire de cette revue partie à l’assaut des années 1970, 1980 et 1990.
La matinée, à partir de 9h30, salle Celan (45, rue d'Ulm - Paris)
Guillaume Roubaud-Quashie (MTA ; CHS - université Paris-1 Panthéon-Sorbonne/CNRS) : Essai de vue cavalière en forme d’introduction
Danièle Sallenave, de l’Académie française
Denis Kambouchner (CPCS – université Paris-1 Panthéon-Sorbonne/CNRS) : 1975 ou la fin des avant-gardes
Franck Delorieux, poète, directeur des Lettres françaises : Francis Ponge et Digraphe
Éric Maclos, critique littéraire : Mathieu Bénézet et Digraphe.
L’après-midi à partir de 14h00, salle Weil (45, rue d'Ulm - Paris)
Yves Abrioux (Transcrit – université Paris-8 Vincennes Saint-Denis) : Digraphe. Section française des Vigilants de Saint-Just : poétique et/ou politique
Gianni Burattoni, peintre : Une promenade à Digraphe
Philippe Guénin, romancier, artiste : Un tournant underground de la revue Digraphe dans les années 90
Serge Fauchereau (sous réserve), critique d’art.
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Entrée gratuite (sur réservation) :
https://www.billetweb.fr/50e-anniversaire-de-la-revue-digraphe