Impossible consolation ? Paradoxes, limites et échecs d’une notion en débat de l’Antiquité à nos jours (Montpellier)
Appel à communications
Colloque interdisciplinaire et international
Impossible consolation ?
Paradoxes, limites et échecs d’une notion en débat de l’Antiquité à nos jours
Université Paul Valéry-Montpellier 3
Du jeudi 25 septembre au samedi 27 septembre 2025
[English version follows]
Face aux fléaux en tous genres qui ont coutume de s’abattre sur le genre humain, les Grecs et Romains faisaient volontiers appel aux méthodes des orateurs et aux arguments des philosophes. Pour soulager les affligés, les Anciens se fiaient aux vertus curatives du logos, prodigué par une parole amicale. Avec l’invention du christianisme, la religion s’est appropriée cette mission en recyclant les méthodes anciennes par la perspective d’un au-delà rédempteur. C’est ainsi que de l’Antiquité grecque au XVIIe siècle s’est progressivement forgé un arsenal discursif qui a alimenté une littérature visant « à dissiper ou du moins à modérer, autant que possible, le chagrin suscité par les événements malheureux ou considérés comme malheureux selon l’opinion courante (décès, maladie, exil, vieillesse etc.) en aidant la personne consolée à retrouver la tranquillité de l’âme » (Pernot 2000, 261). Cependant, le terme consolation a perdu en chemin une partie de son ancrage logico-discursif : l’acte de consoler n’est plus désormais associé à un certain type de discours, régi par des normes oratoires. Si la consolation occupe encore une place importante dans nos pratiques sociales, non seulement ses liens originels avec la rhétorique, jugée contraire à la sincérité, se sont fortement distendus (Martin-Ulrich 2017), mais elle est sortie du champ de la philosophie contemporaine, qui en dénonce les illusions ou la complaisance (Foessel 2015, 10-11 ; Delecroix 2020, 67-82). Quant à la religion, elle a pour ainsi dire perdu à son tour « le monopole de la consolation » (Delecroix 2020, 221). De fait, ce n’est peut-être pas seulement la rhétorique consolatoire qui est obsolète mais ses fondements mêmes. Dans une société laïque, « matérialiste » et individualiste, le processus de consolation, qui reposait traditionnellement sur des valeurs transcendantes et collectives, est à la peine. Face à la perte, que reste-t-il d’autre que la révolte ou le divertissement ?
Dans ces conditions, ravivée par le développement de la psychanalyse (Freud 1917), la question est plus actuelle que jamais : comment soulager la souffrance d’autrui ? Quel réconfort apporter à un ami ou à un proche dans la peine ? Comment parler de la mort ? Elle qui « échappe aux mots, car elle signe précisément la fin de la parole. Celle de celui qui part, mais aussi celle de ceux qui lui survivent et qui, dans leur sidération, feront toujours de la langue un mauvais usage. Car les mots dans le deuil ont cessé de signifier. Ils ne servent qu’à dire combien plus rien n’a de sens » (Horvilleur 2021, 112-113). Ces interrogations et ces doutes ne sont pas l’apanage des sociétés modernes puisque, de Cicéron à Kierkegaard, en passant par Montaigne, les siècles passés n’ignoraient pas non plus les limites de la consolation comme l’attestent les figures d’inconsolés qui peuplent la littérature, d’Orphée à Niobé, d’Artemisia au Desdichado. Dès l’Antiquité en effet, l’utilité des discours de réconfort fut l’objet de controverses qui restent d’actualité : en réponse aux injonctions normatives de la société, qu’elles renvoient à un idéal élitaire de maîtrise de soi ou à une idéologie du think positive, de nombreuses voix se sont élevées pour revendiquer le droit au désespoir et à la mélancolie face à une perte insubstituable (Delecroix & Forest 2017, 17-92). Si la consolation peut apparaître dans certaines sociétés comme un devoir d’humanité, elle se heurte au « refus d’acquiescer à la limite que le réel oppose à notre désir, par où l’Autre échappe » (Le Ninèze 1997). Or, même si la mission de soulager l’affliction est aujourd’hui majoritairement dévolue à la médecine, à la psychothérapie, ou, le plus souvent, aux méthodes de développement personnel, qui sont pour la plupart de pales imitations des exercices spirituels antiques, la littérature offre une expression privilégiée à cette inconsolation radicale, qui illustre la défaillance constitutive de toute consolation (Dagerman 1955). De fait, au-delà de la guérison que laisse espérer la bibliothérapie (Ouaknin 1994 ; Detambel 2005 ; 2023), la littérature a encore et toujours quelque chose de particulier à dire sur l’incommensurabilité de la douleur, sur l’insatiable besoin de consolation et sur le paradoxe d’une parole qui trouve son origine dans une « impuissance assumée » (Delecroix 2020, 183). On se propose d’examiner l’expression de ces résistances et de ces échecs, qui, à chaque époque, invitent à repenser les modalités de la relation à autrui et à interroger le statut de la consolation.
Ce colloque s’inscrit dans un projet de recherche dont l’un des résultats est la publication d’une Anthologie littéraire de la consolation de l’Antiquité à la première modernité (à paraître aux Belles Lettres au printemps 2025). L’objectif est de croiser les perspectives disciplinaires afin de mieux comprendre le phénomène de la consolation, dans ses dimensions historiques, sociales, religieuses, et psychologiques.
Dans cette perspective, on pourra étudier :
- les figures d’inconsolés et d’inconsolables qui peuplent la littérature, l’histoire ou la clinique ;
- les relations complexes que la rhétorique, la philosophie, la religion ou la psychanalyse entretiennent à la consolation ;
- l’historicité d’une notion et d’une pratique, dont les bases théoriques, les attendus, les méthodes, les arguments et les enjeux varient en fonction des époques et des cultures ;
- les paradoxes d’une parole, qui tout en se sachant vouée à l’échec, répond à une attente individuelle et collective.
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Communications
Les communications, d’une durée de 25 mn, pourront porter sur toutes les formes prises par la consolation de l’Antiquité à la période contemporaine, dans toutes les cultures, pourvu qu’elles se concentrent sur les difficultés, les paradoxes, les limites et/ou les échecs de cette pratique controversée. Outre celles relevant du champ littéraire, les propositions portant sur la pratique clinique (médecine, psychothérapie, psychanalyse, art-thérapie, musicothérapie…), l’histoire (de la médecine, des religions, des émotions…), la philosophie, l’anthropologie, la sociologie sont bienvenues.
Les langues du colloque seront le français, l’italien et l’anglais.
Les propositions de communication (entre 200 et 300 mots), accompagnées d’un court CV, sont à adresser, avant le 15 janvier 2025, au comité d’organisation : colloqueconsolationenquestion@gmail.com
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Comité scientifique
Emmanuèle Danblon (Université Libre de Bruxelles), Hélène Casanova-Robin (Sorbonne Université), Marco Filardi (Université internationale de Pérouse), Michèle Gally (Aix-Marseille Université), Thomas Klinkert (Université de Zürich), Sabine Luciani (Aix-Marseille Université), Claudie Martin-Ulrich (Université de Pau et des Pays de l’Adour), Sabrina Stroppa (Université internationale de Pérouse).
Comité d’organisation
Diletta Bergamo (Doctorante, Université internationale de Pérouse), Marco Incognito (Doctorant, Université internationale de Pérouse), Michèle Gally, Sabine Luciani, Claudie Martin-Ulrich, Jeanne Ravaute (doctorante, Aix-Marseille Université) et Nicole Volta (Université internationale de Pérouse)
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Informations pratiques
L’hébergement et les repas des intervenants seront pris en charge par l’organisation du colloque.
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Contact : colloqueconsolationenquestion@gmail.com
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Is there no possible consolation ?
Paradoxes, limits and failures of a controversial concept from Antiquity to the present day
Faced with the various scourges that usually befall mankind, the Greeks and the Romans readily turned to the methods of orators and the arguments of philosophers. To relieve the afflicted ones, the Ancients relied on the curative virtues of logos, lavished by friends. With the invention of Christianity, religion took on this mission, recycling ancient methods into the prospect of a redemptive afterlife. Thus, from Ancient Greece up to the seventeenth century, a discursive arsenal was gradually built up that supported a literature aimed at ‘dispelling or at least alleviating, as far as possible, the grief caused by events that are or are considered as unfortunate according to common opinion (death, illness, exile, old age, etc.) by helping the consoled person to regain peace of mind’ (Pernot 2000, 261). However, the concept of ‘consolation’ has lost some of its logical-discursive anchorage along the way: the act of consoling is no longer associated with a certain type of discourse, governed by oratorical standards. Although consolation still plays an important role in our social practices, its original links with rhetoric, considered to run counter to sincerity, have not only become much more tenuous (Martin- Ulrich 2017), but it has also left the field of contemporary philosophy, which denounces its illusory nature and complacency (Foessel 2015, 10-1; Delecroix 2020, 67-82). Religion itself has, so to speak, lost ‘the monopoly of consolation’ (Delecroix 2020, 221). In fact, it is perhaps not just the rhetoric of consolation that is obsolete, but its very foundations. In a secular, ‘materialistic’ and individualistic society, the process of consolation, which traditionally rested on transcendent and collective values, is struggling. Confronted with loss, what is left to us but revolt or entertainment?
In such circumstances, revived by the development of psychoanalysis (Freud 1917), the question is more topical than ever: how can we alleviate the suffering of others? How can we comfort a friend or relative who is grieving? How do we talk about death? Death ‘eludes words, because it marks the end of speech. Not only for the person who dies, but also for those who survive him or her and who, in their astonishment, will always misuse language. For words in mourning lose their meaning. They are only used to express how meaningless things have become’ (Horvilleur 2021, 112-113). These questions and doubts are not exclusive to modern societies since, from Cicero to Kierkegaard and Montaigne, authors in past centuries were already aware of the limits of consolation, as witnessed by the inconsolable figures who populate literature, from Orpheus to Niobe, from Artemisia to Desdichado.
In response to society's normative injunctions, either referring to an elitist ideal of self-control or to an ideology of positive thinking, many voices have raised to claim the right to despair and melancholy in the face of an ‘unsubstitutable’ loss (Delecroix & Forest 2017, 17-92). While consolation may appear in some societies as a duty of humanity, it comes up against the ‘refusal to acknowledge the limit that reality places on our desire, through which the Other escapes’ (Le Ninèze 1997). And yet, even if the task of relieving affliction is now largely allotted to medicine, psychotherapy or, more often than not, personal development methods, most of which are pale imitations of ancient spiritual exercises, literature offers a privileged way of expressing this radical ‘inconsolation’, which illustrates the constitutive failure of any consolation (Dagerman 1955).
Indeed, beyond the healing that bibliotherapy hopefully offers (Ouaknin 1994; Detambel 2005; 2023), literature still has something special to convey about the incommensurability of pain, about the insatiable need for consolation and about the paradox of a speech that originates in an ‘accepted powerlessness’ (Delecroix 2020, 183). Our purpose here is to examine the expression of these resistances and failures which, in each period, invite us to rethink the ways in which we relate to the others and to question the status of consolation.
This conference is part of a research project, one of the outcomes of which is the publication of a ‘Literary Anthology of Consolation from Antiquity to Early Modernity’ (to be published by Belles Lettres, Paris, in spring 2025). The aim is to cross disciplinary perspectives in order to better understand the phenomenon of consolation, in its historical, social, religious and psychological dimensions.
From this perspective, we will study:
▶ the unconsoled and inconsolable figures in literature, history and clinical practice;
▶ the complex relationship between rhetoric, philosophy, religion, psychoanalysis and consolation;
▶ the historicity of a concept and a practice whose theoretical foundations, expectations, methods, arguments and issues vary according to time and culture;
▶ the paradoxes of an approach which, although doomed to failure, still responds to individual and collective expectations.
Papers
Papers, the reading of which should last 25 minutes, may cover any form of consolation from Antiquity to the present day, in any culture, provided they focus on the difficulties, paradoxes, limits and/or failures of this controversial practice. In addition to the literary field, proposals relating to clinical practice (medicine, psychotherapy, psychoanalysis, art therapy, music therapy, etc.), history (of medicine, religions, emotions, etc.), philosophy, anthropology and sociology are also welcome.
The conference will be held in French, Italian and English.
Proposals for papers (between 200 and 300 words), together with a short CV, should be sent to the steering committee by 15 January 2025: colloqueconsolationenquestion@gmail.com
Scientific Advisory Board
● Emmanuelle DANBLON (Université Libre de Bruxelles) ● Hélène CASANOVA-ROBIN (Sorbonne Université) ● Marco FILARDI (Université internationale de Pérouse) ● Michèle GALLY (Aix Marseille Université) ● Thomas KLINKERT (Université de Zürich) ● Sabine LUCIANI (Aix Marseille Université, CNRS, TDMAM) ● Claudie MARTIN-ULRICH (Université de Pau et des Pays de l’Adour) ● Sabrina STROPPA (Università per Stranieri di Perugia) ● Danièle VAN MAL-MAEDER (Université de Lausanne) ●
Steering Committee
● Diletta BERGAMO (PhD student, Università per Stranieri di Perugia) ● Marco INCOGNITO (PhD student, Università per Stranieri di Perugia) ● Michèle GALLY (Full Professor, Aix Marseille Univ, CIELAM) ● Sabine LUCIANI (Full Professor, Aix Marseille Univ, CNRS, TDMAM) ● Claudie MARTIN-ULRICH (Associate Professor, Université de Pau et des Pays de l’Adour, IRCL Montpellier) ● Jeanne RAVAUTE (PhD student, Aix Marseille Univ, CNRS, TDMAM) ● Nicole VOLTA (Post-doc, Università per Stranieri di Perugia University for Foreigners of Perugia) ●
Practical information
Accommodation and meals for speakers will be provided by the conference organisers.
Contact
colloqueconsolationenquestion@gmail.com
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Bibliographie indicative / Indicative bibliography
Baltussen, Han (dir.), Greek and Roman Consolations. Eight Studies of a Tradition and its Afterlife, Swansea, The Classical Press of Wales, 2013.
Baustert, Raymond, La consolation érudite. Huit études sur les sources des lettres de consolation de 1600 à 1650, Tübingen, Narr, « Biblio 17 », n° 141, 2003.
Canal Fernandez, Maria Nieves, Récits de consolation et consolation du récit dans la littérature du XVesiècle ; thèse soutenue à l’université du Michigan, 2015 : en ligne : https://deepblue.lib.umich.edu/bitstream/handle/2027.42/113406/mncanal_1.pdf%3Fsequence%3D1%26isAllowed%3Dy
Chiecchi, Giuseppe, La parola del dolore, primi studi sulla letteratura consolatoria tra medioevo e umanesimo, Rome et Padoue, Antenore, 2005.
Comte, Sophie, Oïffers-Bomsel, Alicia, Cantarino-Sumer, Maria Elena (dir.), Boèce au fil du temps. Son influence sur les lettres européennes du Moyen Âge à nos jours, Paris, Garnier, 2019.
Corbin, Alain, Courtine, Jean-Jacques, Vigarello, Georges (dir.), Histoire des émotions, Paris, Seuil, 2016.
Dagerman, Stig, Notre besoin de consolation est impossible à rassasier (1955), trad. P. Bouquet, Arles, Actes Sud, 1981.
Delecroix, Vincent, Apprendre à perdre, Paris, Payot & Rivages, 2019.
—, Consolation philosophique, Paris, Payot & Rivages, 2020.
Delecroix, Vincent, et Forest Philippe, Le deuil. Entre chagrin et néant, Paris, Folio, 2017.
Detambel Régine, Les livres prennent soin de nous. Pour une bibliothérapie créative, essai, Arles, Actes Sud, 2015.
—, Lire pour relier. La bibliothérapie à pleine voix, Arles, Actes Sud, 2023.
Favez, Charles, La consolation latine chrétienne, Paris, Vrin, 1937.
Feuillebois, Victoire, Mangeon, Anthony (dir.), Fictions pansantes. Bibliothérapies d’hier, d’aujourd’hui et d’ailleurs, Paris, Hermann, 2023.
Freud, Sigmund, Deuil et mélancolie (1917), trad. Aline Weill, Paris, Payot, 2011.
Foessel, Michaël, Le temps de la consolation, Paris, Seuil, 2015.
Gefen, Alexandre, Réparer le monde. La littérature française devant le XXIe siècle, Paris, Corti, 2017.
Horvilleur, Delphine, Vivre avec nos morts : petit traité de consolation, Paris, Grasset, 2021.
Huisman-Perrin, Emmanuelle (dir.), La consolation. Mots pour maux, Paris, éditions Autrement, 1997.
Jedan, Christoph, Maddrell, Avril & Venbrux Eric (dir.), Consolationscapes in the Face of Loss. Grief and Consolation in Space and time, Oxon-New York, Routledge, 2019.
Kassel, Rudolf, Untersuchung zur griechischen und römischen Konsolationsliteratur, Munich, Beck, collection « Zetemata », 1958.
Ker, James, « Consolation », dans Konstan, David, Garani, Myrto, Reydams-Schils, Gretchen (dir.), The Oxford Handbook of Roman Philosophy, Oxford, Oxford University Press, 2023, p. 240-255.
Le Ninèze, Alain, « Cet obscur amour du malheur… », dans Emmanuelle Huisman-Perrin (dir.), La consolation. Mot pour maux, Paris, Autrement, 1997, p. 74-96.
Machin, Linda, Working with Loss and Grief: A New Model for Practitioners, Londres-Thousand Oaks, CA, 2009.
Martin-Ulrich, Claudie (dir.), « Sur la consolation », Exercices de rhétorique [En ligne], 9 | 2017, https://doi.org/10.4000/rhetorique.515
Martin-Ulrich, Claudie, « Présentation : consolation et rhétorique », Exercices de rhétorique [En ligne], 9 | 2017, mis en ligne le 22 juin 2017, consulté le 14 février 2024. URL : http://journals.openedition.org/rhetorique/543 ; DOI : https://doi.org/10.4000/rhetorique.543
Ordynski, Rémi, Montaigne et les traditions de consolation, thèse soutenue à l’Université Sorbonne Nouvelle, le 10 juin 2023 (dir. Michel Magnien).
Ouaknin, Marc-Alain, Bibliothérapie : lire, c’est guérir, Paris, Seuil, 1994.
Pernot, Laurent, La rhétorique dans l’Antiquité, Paris, Librairie Générale française, 2000.
Poulain-Gautret, Emmanuelle (dir.), Littérature narrative et consolation. Approches historiques et théoriques, Arras, 2012.
Stroppa, Sabrina, Volta, Nicole (dir.), Forme della consolatoria tra quattro et cinquecento. Poesia e prosa del lutto tra corte, accademia et sodalitas amicale, Lucca, Maria Pacini Fazzi, 2019.
Zilkha, Nathalie, « Consolations : évidence, surprise ou impossibilité », Revue française de psychanalyse, 79, 2015-2, p. 466-477.