Traduit de l’anglais par David Fauquemberg
Les livres ouvrent de nouveaux horizons, ne connaissent ni limites ni frontières, posent plus de questions qu’ils n’apportent de réponses et nous invitent à sortir de notre zone de confort. Leur pouvoir est infini, notamment face à l’esprit totalitaire.
En cinq lettres adressées à son père – ancien maire de Téhéran emprisonné par le régime du Shah d’Iran – Azar Nafisi témoigne aussi de la situation intellectuelle aux États-Unis sous l’ère Trump. De Salman Rushdie à Margaret Atwood, en passant par Zora Neale Hurston, Toni Morrison ou James Baldwin, Lire dangereusement est une invitation à la subversion.
Nous vivons des temps troublés. Ils sont propices à nous rappeler à quel point l’imagination et la lecture sont les garantes de la démocratie. Indispensable et vivifiant.
Lire plusieurs entretiens dans le dossier de presse sur le site de l'éditeur…
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Azar Nafisi est née à Téhéran, et a longtemps enseigné la littérature anglophone aux États-Unis. De nationalité irano-américaine, elle a vécu et travaillé en Iran, s’opposant aux mesures de restriction des libertés, avant de s’exiler à Washington avec sa famille en 1997. Lire Lolita à Téhéran a remporté un succès phénoménal à travers le monde, il est traduit vers plus de trente langues et lauréat de nombreux prix. Elle est aussi l’autrice d’une fresque familiale bouleversante Mémoires captives (en poche aux éditions Zulma en mai 2024) et d’une ode à la littérature : Lire dangereusement : le pouvoir subversif de la littérature en des temps troublés (Zulma, septembre 2024).