Actualité
Appels à contributions
Style(s) et point(s) de vue : faire politiquement de la littérature. Moyen-Age-XXIe s. (Univ. Lumière Lyon 2)

Style(s) et point(s) de vue : faire politiquement de la littérature. Moyen-Age-XXIe s. (Univ. Lumière Lyon 2)

Publié le par Marc Escola (Source : Léonie SEGURA)

Université Lumière Lyon 2, les 12 et 13 février 2026

Style(s) et point(s) de vue : faire politiquement de la littérature (Moyen-Âge-XXIe siècle)

L’actualité du champ littéraire témoigne, depuis quelques années, d’une reconfiguration globale, voire d’une contestation de la relation entre littérature et politique. De nombreux auteurs et autrices proposent une réévaluation de leurs liens historiques, de leurs frontières respectives, de leurs lieux de croisements. À titre d’exemple, en janvier 2024 seulement sont publiés trois œuvres à ce propos : un ouvrage collectif, à La Fabrique, intitulé Contre la littérature politique, auquel participent Nathalie Quintane, Leslie Kaplan, Antoine Volodine, Louisa Yousfi, Pierre Alferi et Tanguy Viel ; un manifeste littéraire et politique écrit par Sandra Lucbert, intitulé Défaire voir, et sous-titré « Littérature et politique », publié aux éditions Amsterdam, et un Abrégé de littérature-molotov, publié chez Terre de Feu et écrit par Mačko Dràgàn, qui déploie l’idée d’une littérature d’émancipation qui s’oppose au « capitalisme qui broie les voix dissonantes et uniformise tout produit culturel. » 

Ces démarches s’inscrivent dans la continuité d’une réflexion plus globale qui constaterait une confusion entre le discours littéraire et le discours politique, entérinant aussi l’idée, exprimée par Nathalie Quintane, qu’ « aujourd’hui, le mot « politique » est partout en littérature, peut-être au point d’en disséminer le sens et d’en atténuer la portée. » Ces œuvres insistent sur la nécessité de repenser la forme des discours, d’en restituer systématiquement les conditions de production et d’en circonscrire la dimension politique, au-delà de sa seule thématisation et revendication. On entendra ici politique dans son sens large, à savoir la manière dont est gouvernée une société donnée et le rapport entre cette société et les pouvoirs en place. 

Cela nous amène à interroger et à mettre en question les rapports entre littérature politique, engagement et militantisme, à travers une approche historicisée et critique de « la politique de la littérature » (RANCIERE, 2007), afin de mettre en lumière les évolutions que cette notion a pu connaître depuis le Moyen-Âge. En effet, la dimension politique d’une œuvre littéraire a été en partie liée aux engagements de l’écrivain·e dans les luttes et les débats de son époque depuis le XVIIe siècle (DENIS, 2000), et cette étroite corrélation entre engagement et littérature politique a obsédé certain·es auteurs et autrices du XXe siècle (SARTRE, 1948), amenant Nathalie Quintane à écrire qu’au début du XXIe siècle, le livre, pour être politique, devait parler de politique » (QUINTANE, 2014). Mais force est de constater que la politique de la littérature ne peut être réduite au contenu idéologique d’une œuvre, ce qui nous invite à réfléchir à d’autres formes d’engagement littéraire (COTE-FOURNIER, GUAY, HAMEL, 2014). Nous pouvons notamment penser à la démarche des surréalistes au XXe siècle ou encore au fait que, au XVIe siècle, consigner littérairement des voix féminines et/ou des voix populaires, habituellement cantonnées au cercle privé et associées au « vain bavardage », peut être interprété comme une démarche politique (BUTTERWORTH, 2016).

Dès lors, une approche formelle permettrait d’apporter une piste de réponse et de réfléchir à la manière de lire « politiquement » des œuvres, qu’elles thématisent ou non un positionnement revendiqué de l’écrivain·e dans les conflits et les problématiques de son époque. Nous avons choisi pour cela de nous appuyer sur la notion de point de vue. Développée par les sciences sociales, elle permet d’interroger la possibilité pour les minorités ou les dominé·es de rendre visible et de diffuser leur point de vue représente en soi un acte politique. C’est ce que développe notamment Gayatri Chakravorty Spivak en 1988 dans son ouvrage Can the subaltern speak ?, où elle remet en question la possibilité de parler au nom de la femme subalterne en ce que « la production intellectuelle occidentale est, de maintes façons, complice des intérêts économiques internationaux de l’Occident » (SPIVAK, VIDAL, 2009), ouvrant ainsi la voie aux « subaltern studies ». Par ailleurs, certaines théoriciennes féministes (HARTSOCK, 2003) ont revendiqué le privilège épistémique du point de vue des minoritaires et minorées, en s'appuyant sur les notions de standpoint et de « savoir situé », cette notion théorisée par Donna Haraway en 1988. Cette dernière montre que la production de savoirs n'est jamais neutre, mais au contraire déterminée par notre « situation », c'est-à-dire par nos conditions matérielles d'existence liées par notre statut social. Dès lors, tout savoir a longtemps été un savoir dominant car produit par les individus dont la position sociale leur donnait accès aux institutions de savoir. C'est ce que dénoncent les théoriciennes du « point de vue situé », qui proposent un autre projet scientifique et politique, bien résumé par Elsa Dorlin : « Son projet épistémologique [celui de Nancy Hartsock] consiste alors à valoriser des ressources cognitives invisibilisées et dépréciées, déterminées par, et élaborées depuis, les conditions matérielles d’existence des femmes ; à transformer leur expérience en savoir. Elle accorde donc un « privilège épistémique » à ce positionnement féministe » (DORLIN, 2021).

Dans le champ littéraire, cette notion fait l’objet de multiples définitions synthétisées par Raphaël Baroni dans ses travaux. S’appuyant notamment sur la théorisation de Alain Rabatel (1998, 2008), il la définit comme « la construction textuelle d’effets de subjectivité dans le récit. » (BARONI, 2022) Une étude littéraire du point de vue gagne donc à s’appuyer conjointement sur des outils narratifs, énonciatifs et stylistiques. Ces procédés littéraires mettent au jour ce qui, dans la langue même, ouvre sur des questionnements socio-politiques : quel jugement fait autorité ? Les points de vue se confrontent-ils ? Si oui, de quelle façon ? etc. L’analyse du point de vue et de ses implications politiques est donc intrinsèquement liée à la perspective stylistique ouverte par le séminaire organisé par Christelle Reggiani, Vincent Berthelier et Jacques-David Edguy en 2023-2024, « Politiques du style ». 

            Ce colloque aura donc pour but de se demander ce qu'est « faire politiquement de la littérature », à travers deux axes :

AXE 1 : Modalités d’expression et d’énonciation d’un point de vue politique 

            Le point de vue en littérature peut être représenté et donc être étudié à travers plusieurs prismes, dont nous donnons ici une liste non-exhaustive :

  • L’étude des discours rapportés et des modes de représentation du discours autre (AUTHIER-REVUZ, 2001) : il s’agit ici de penser la manière dont se présente l’insertion d’un point de vue à l’intérieur d’une œuvre, et d’en dégager des hypothèses quant au statut qui est conféré à ces discours, selon leur modalité de « rapport ». Rapporter une parole au discours direct, par exemple, n’aurait pas les mêmes enjeux politiques que de procéder par « reformulation paraphrastique », ou « discours narrativisé », notamment dans les cas où certains textes intègrent des fragments « non-littéraires » réunis par un·e auteur·ice-enquêteur·ice (DEMANZE, 2019) (extraits de textes judiciaires, journaux intimes, enregistrements et transcriptions audios…).
  • La question de l’oralité : comment faire entendre les voix de celles et ceux qui ne peuvent pas écrire et être publié·es, comment se faire porte-parole sans prendre la parole, comment préserver les voix sans les stigmatiser ? Cette problématique structure une partie de la recherche contemporaine (MAINGUENEAU, 2020, LECACHEUR, 2023).
  • La notion de « point de vue textuel » (RABATEL, 1998), afin de voir comment la confrontation de différents points de vue narratifs permet de s'extraire des représentations et des narrations hégémoniques, historiquement masculines (LANSER, 2004). 
  • Les enjeux de la représentation d’un point de vue à la première personne. Avec Annie Ernaux, Bernard Noël, Sophie Divry, et bien d’autres auteur·ices de la littérature contemporaine, le je subit une mise en crise, une reconfiguration, comme l’ont également interrogé les travaux de recherche de théoriciens qui s’intéressent aux systèmes de domination qui sous-tendent le fait de « dire je ». De même que l’expression du point de vue soulève des questions de légitimité, « dire je » ne recouvre pas les mêmes enjeux en fonction du genre, de l’appartenance ou non de certains minoritaires, selon finalement que l’on s’inscrit dans un modèle euopéanocentré, androcentré, etc. Dans la lignée de la notion de « création minoritaire », c’est-à-dire produite par un « sujet minoritaire » (WITTIG, 1964), les alternatives se multiplient, marquées par un questionnement sur l’énonciation (le « je » transpersonnel d’Annie Ernaux ou autothéorique de Lauren Fournier, le on comme parole de groupe contre l’autorité dans L’excès-l’usine de Leslie Kaplan, les expériences autour du on, du vous, du nous, du elle de Bernard Noël dans La Comédie intime…) pour élaborer un « contre-texte » (Clancier, 1977) et perturber le discours hégémonique dans sa forme archétypale.
  • Il s’agira donc de se poser la question du « style », que l’on définira en nous appuyant sur la définition de Stéphane Bikialo comme « la manière linguistique, énonciative et discursive, dont le sujet de l’écriture s’inscrit, se singularise face à l’hétérogénéité constitutive du champ énonciatif » (BIKIALO, à paraître) : quels sont les faits de style (GENETTE, 1991) qui se révèlent saillants dans une perspective de politisation du discours littéraire ? Peut-on généraliser ces faits de style au point de parvenir à dégager ce qui serait un « style politique » ? Il sera intéressant de poser cette question, notamment en lien avec l’ouvrage récent d’Azélie Fayolle, Des Femmes et du style (2023), qui pose l’hypothèse d’un « style féministe ».

AXE 2 : Enjeux éthiques et épistémiques

Qu’il s’agisse de faire parler les dominé·es ou de parler en tant que dominé·e, l’analyse du point de vue amène à s’interroger sur les enjeux éthiques et épistémiques de cette représentation. On peut par exemple penser à une possible appropriation ou captation par un discours majoritaire et dominant, ou à une reproduction des hiérarchies pouvant amener à une vision simpliste, stéréotypée ou déformée de certains points de vue minoritaires. En effet, la volonté de « faire politiquement de la littérature » ne peut éclipser l’intentionnalité de l’auteur, qui peut orienter, voire instrumentaliser les points de vue représentés à des fins romanesques, « promotionnelles » ou idéologiques. 

Les communications pourront aussi s’intéresser aux enjeux épistémiques que soulève la notion de point de vue, comme le montre Marie-Claude Malenfant dans ses travaux de recherche sur le XVIe siècle : « la façon dont les conteurs et les personnages de leurs récits respectifs ressentent les émotions, puis jugent de l’action ou de la réaction qu’il convient d’entreprendre, actualise ainsi l’epistémé de l’époque dont ils sont issus » (MALENFANT, 2003). En effet, le point de vue des personnages ou des auteur·ices représenté dans les œuvres donne accès à l'état des connaissances, mais aussi aux mécanismes de la « production de l’ignorance » (TUANA, 2007) d’une époque, qui peut être à l’origine de pratiques d’exclusion et de domination. C’est ce que théorise notamment Nancy Tuana en proposant une « épistémologie féministe de l’ignorance » (TUANA, 2006) ou encore lorsqu’elle lie la question épistémologique aux travaux sur la blanchité (TUANA, 2007). En cela, l’état et la diffusion des connaissances rendent aussi compte des stratégies d’oppression ou d’invisibilisation à l’œuvre dans une époque donnée, et ouvrent dès lors la voie à une analyse politique (FOUCAULT, 1969).

Les propositions de communication, en français, de maximum 500 mots, accompagnées d’une biobibliographie, seront envoyées à l’adresse suivante : colloquepdvpolitique2026@gmail.com avant le 13 juin 2025.

Une décision sera communiquée avant mi-octobre 2025. 

Les interventions seront en français. Elles dureront 20 minutes et seront suivies d’un échange.

Comité d’organisation

Marie-Jeanne Zenetti (Université Lumière Lyon 2), Gabrielle de Tournemire (Université de Poitiers), Mathilde Laporte (Université Lumière Lyon 2), Léonie Segura (Université Lumière Lyon 2).

Comité scientifique 

Stéphane Bikialo (Université de Poitiers), Michèle Clément (Université Lumière Lyon 2), Vincent Berthelier (Université Paris Cité), Christelle Reggiani (Faculté des Lettres de Sorbonne Université), Justine Huppe (Université de Liège), Laure Michel (Université Lumière Lyon 2), Maryline Heck (Université de Tours), Sarah Al-Matary (Université Lumière Lyon 2), Julien Rault (Université de Poitiers).

Bibliographie indicative : 

Alferi Pierre, Leslie Kaplan, Nathalie Quintane, Tanguy Viel, Antoine Volodine et Louisa Yousfi, Contre la littérature politique, Paris, La Fabrique Éditions, 2024.

Amossy Ruth, La présentation de soi : ethos et identité verbale, Paris, Presses universitaires de France, coll. « L’interrogation philosophique », 2010.

Authier-Revuz Jacqueline, « Hétérogénéité(s) énonciative(s) », Langages, vol. 19, n°73, 1984, p. 98-111.

Bakhtine Mikhaïl, Esthétique et théorie du roman, Daria Olivier (trad.), Paris, Gallimard, coll. « Collection Tel », 1987.

Baroni Raphaël, « Perspective narrative, focalisation et point de vue : pour une synthèse », Fabula-LhT, Fabula-LhT / Équipe de recherche Fabula, 25 septembre 2022.

Baroni Raphaël, « Les fonctions de la focalisation et du point de vue dans la dynamique de l’intrigue », Cahiers de Narratologie. Analyse et théorie narratives, n°32, REVEL, 21 décembre 2017.

Berthelier Vincent, Jacques-David Ebguy et Christelle Reggiani, « Séminaire 2023-2024 « Politiques du style » | Cerilac », 2023.

Blanckeman Bruno, « L’écrivain impliqué : écrire (dans) la cité », dans Barbara Havercroft et Bruno Blanckeman, Narrations d’un nouveau siècle : Romans et récits français (2001-2010), Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, coll. « Fiction/Non fiction XXI », 2013, p. 71-81.

Côté-Fournier Laurence, Elyse Guay et Jean-François Hamel (dir.), Politiques de la littérature. Une traversée du XXe siècle français, Montréal, Presses universitaires du Québec, coll. « Figura », 2014.

Demanze Laurent, Un nouvel âge de l’enquête. Portraits de l’écrivain contemporain en enquêteur, Paris, Corti, 2019.

Denis Benoît, Littérature et engagement de Pascal à Sartre, Paris, Points, coll. « Essais », 2000.

Dràgàn Mačko, Abrégé de littérature-molotov, Paris, Éditions Terres de feu, 2024.

Fayolle Azélie, Des femmes et du style. Pour un feminist gaze, Quimperlé, Divergences, 2023.

Foucault Michel, L’Archéologie du savoir, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des sciences humaines », 1969.

Fournier Lauren, Autotheory as Feminist Practice in Art, Writing, and Criticism, Massachusetts, MIT Press, 2021.

Haraway Donna, « Situated Knowledges: The Science Question in Feminism and the Privilege of Partial Perspective », Feminist Studies, vol. 14, n°3, 1988, p. 575.

Hartsock Nancy, « The Feminist Standpoint: Developing the Ground for a Specifically Feminist Historical Materialism », dans The Feminist Standpoint Theory Reader: Intellectual and Political Controversies, New York et Londres, Routledge, 2004.

Hayat Samuel, Nicolas Kaciaf et Cédric Passard (éd.), Le porte-parole : fondements et métamorphoses d’un rôle politique, Villeneuve-d’Ascq, France, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Espaces politiques », 2022.

Huppe Justine, La Littérature embarquée, Paris, Amsterdam, 2023.

Kaplan Leslie et Nathalie Quintane, « Contre la littérature politique - Nathalie Quintane et Leslie Kaplan », entretien réalisé par Florent Coste, 14 janvier 2024.

Lanser Susan S., « Sexing Narratology. Toward a Gendered Poetics of Narrative Voice », dans Mieke Bal (éd.), Narrative Theory: Political narratology, Londres et New-York, Routledge, 2004, vol. 3, p. 123-139.

Lecacheur Maud, Une littérature de l’écoute : collectes de voix de Georges Perec à Olivia Rosenthal, Saint-Étienne, Presses universitaires de Saint-Étienne, coll. « Lire au présent », 2024.

Lucbert Sandra, Défaire voir : littérature et politique, Paris, Éditions Amsterdam, 2024.

Lyotard Jean-François, La Condition postmoderne : rapport sur le savoir, Paris, Minuit, 1979.

Macé Marielle, « « Nouons-nous ». Autour d’un pronom politique », dans Nous, Paris, Les Éditions de Minuit, coll. « Critique », 2017.

Maingueneau Dominique, « Faire entendre les sans-voix », Argumentation et analyse du discours, n°24, 16 avril 2020.

Rabatel Alain, Une histoire du point de vue, Reproduction en fac-similé, Limoges, Lambert-Lucas, coll. « De la narratologie à la linguistique », tome 1, 2023.

Rabatel Alain, « Le point de vue, une catégorie transversale », Le français aujourd’hui, vol. 151, n°4, Armand Colin, 2005, p. 57-68.

Rabatel Alain, La Construction textuelle du point de vue, Lausanne, Delachaux et Niestlé, coll. « Sciences des discours », 1998.

Rancière Jacques, Politique de la littérature, Paris, Galilée, coll. « La philosophie en effet », 2007.

Rancière Jacques, Le Partage du sensible : esthétique et politique, Paris, Fabrique : Diffusion Les Belles Lettres, 2000.

Sartre Jean-Paul, Qu’est-ce que la littérature ?, Paris, Gallimard, coll. « Collection Blanche  », 1948.

Tuana Nancy et Sullivan Shannon (dir.), Race and Epistemologies of Ignorance, Albany, New York, State University of New York Press, 2007.

Tuana Nancy et Sullivan Shannon, « Feminist Epistemologies of Ignorance », Hypatia, vol. 21, n°3, juillet 2006.

Viart Dominique et Bruno Vercier, La Littérature française au présent, Paris, Éditions Bordas, 2008.

Zenetti Marie-Jeanne, « Théorie, réflexivité et savoirs situés : la question de la scientificité en études littéraires », Fabula-LhT, 2021.

Zenetti Marie-Jeanne, Flavia Bujor, Marion Coste, Claire Paulian, Heta Rundgren et Aurore Turbiau, « Situer la théorie : pensées de la littérature et savoirs situés (féminismes, postcolonialismes) », Fabula-LhT : littérature, histoire, théorie, n°26, Fabula, 2021.