Compte rendu dans Acta fabula: Commencements du roman : le paradigme de la modernité en questions, par Henri Garric.
Commencements du roman, Honoré Champion, coll. Colloques, congrès, et conférences de Littérature comparée, conférences du séminaire de Littérature comparée de l'Université de la Sorbonne Nouvelle, textes réunis par Jean Bessière, 2001.
Quatrième de couverture :
"Commencements" se comprend en un sens historique les diverses manières dont les commencements historiques ont été dits et en un sens formel incipit, jeux sur l'incipit. Interroger ces commencements permet de dégager certaines impasses. Dans la perspective de l'histoire du genre, l'impasse se lit dans cette façon qu'a la critique de toujours redire les commencements du roman, que point que cette critique serait une imposture. Dans la perspective formelle, l'impasse se lit dans l'évidence que le commmencement peut aussi être caractérisé comme un faux commencement, comme une négation du commencement, et que la négation du commencement est une reconstitution du commencement suivant un jeu métaromanesque ou métagénérique. A travers l'examen des diverses traditions critiques qui ont entrepris, du XVIIème siècle à nos jours de préciser les orginines du roman, à travers l'étude des romans de la modernité Cervantès, Defoe à travers l'examen spécifique des commencements formels ou de leur négation, à l'époque romantique De Quincey , et au XXème siècle Beckett, Calvino, Pasolini, G. Stein, C. Fuentes, N. Sarraute les études de cet ouvrage posent à neuf la question des commencements du roman et marquent que cette question est indissociable du fait qu'on identifie le roman à l'exposé des conditions de l'historicité de l'expérience.
Contributions de :
J. Bessière, I. Bour, A. Chanady, E. Dayre, M. Fusillo, C. Garcia Gual, L. Plazenet-Hau, D. H. Pageaux,S. Rabau, G. Schubert, C. Veit.