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"Autant en emporte le Temps" : Quelle SF (internationale) pour la jeunesse (française)? 1980-2020 (Cahiers Robinson)

Publié le par Marc Escola (Source : Isabelle-Rachel Casta)

PROLONGATION : 15 janvier 2024

Autant en emporte le Temps :

Quelle SF (internationale) pour la jeunesse (française)? (1980-2020)

Appel à contributions pour revue Cahiers Robinson n° 58, APU, second semestre 2025

"La science-fiction est quelque chose qui pourrait se produire et la plupart du temps, vous n’en auriez pas envie. La fantasy est quelque chose qui ne pourrait pas se produire – alors que vous aimeriez souvent que cela arrive". (Arthur C. Clarke, Odyssées, Bragelonne, 2013)

C’est à dessein que nous empruntons le titre (français) du roman de Ward Moore, car quand on parle d’une littérature (ou d’un art en général) « pour la jeunesse », se pose immédiatement la question de la définition de ce terme ; on a presque envie de demander « mais c’est où, et surtout c’est quand, la jeunesse ? » Si l’on s’en tient aux taxinomies à la fois scolaires et éditoriales, et aux indications de niche rappelées par exemple par la RLPE (La Revue des livres pour enfants), il y a à peu près quatre scansions identifiables, puisqu’on y retrouve les différences petite école/ école/collège/lycée, soit les 3-5 ans, les 6-8 ans, les 9-12 ans, les 13-15 ans, et au-delà, la désignation très vaste et très vague, venue des USA, de Young Adult (16-25 ans). Il est intéressant de rappeler, comme le fait également Christine Prévost dans son étude sur Roald Dahl, l’apport de Virginie Douglas quant à la labilité de ces auto-proclamées frontières :

"D’une part la séparation artificielle de l’enfant avec l’adulte est fondée sur la fantaisie ou la mythologisation de l’enfance ; d’autre part, toute tentative de définir l’enfant impliquant de le distinguer ou même de l’opposer à l’adulte, les livres pour enfants reposent sur les représentations de l’auteur concernant les relations entre adultes et enfants. Ainsi les livres d’enfants ont-ils toujours été de puissants instruments idéologiques, l’enfant étant supposé être un être à éduquer".[1]

Tout se passe en fait comme si d’entrée de jeu la science-fiction, surtout française, tuilée avec la littérature pour la jeunesse et la littérature populaire, formaient une sorte d’enfance de la culture (c’est-à-dire moins légitime et moins sérieuse que ce qu’on appelle la littérature « blanche ») et qui non seulement s’adresse aux jeunes classes, mais encore continue de concerner cette fois l’enfant-en-nous, exactement comme si l’assignation de Jules Verne et de ses voyages extraordinaires à la case « anticipation pour la jeunesse » avait déteint sur toute l’appréhension à venir des œuvres science-fictives – ce qui n’est par exemple pas le cas pour Albert Robida ; si on ne prend pas en compte ce premier tremblement générique, on rejoint le léger biais d’ostracisation que relève A. Besson : « Elle exclut, en refusant de lui octroyer le label “S.F.” une bonne part du corpus accumulé dans l’histoire, peut-être sa majorité. »[2]

Quoi qu’il en soit, les jeunes Français « successifs » – car nous prenons un empan de quarante années – ont lu/vu assez indistinctement des produits traduits et des œuvres originales, et c’est ce corpus, large mais signifiant par son effet sur le public, qui peut servir de base de travail et de réflexion. Il y a vingt ans, Christian Grenier, dans La SF : la science-fiction à l'usage de ceux qui ne l'aiment pas, Un panorama de la SF contemporaine jeunesse (Le Sorbier, 2003), se posait ces questions et apportait de précieuses réponses : l’histoire, les caractéristiques, les avatars... puis dressait un bilan de ce qu'elle peut engendrer : un plaisir de lecture, un outil pédagogique et une meilleure compréhension de la société – ou selon les mots de Laurent Bazin « […] Les besoins de faire advenir des formes capables de rendre compte des mutations souterraines d’une époque, d’une société voire d’une civilisation données. »[3]

Il est également clair que la SF arrive par bien d’autres canaux que la « littérature qui se lit », puisqu’elle domine aussi le monde audio-visuel, ainsi que le rappelle Eric Nuevo : « Si le cinéma de science-fiction fait s’entrechoquer les paradigmes de l’utopie du labyrinthe, c’est aussi parce que les films d’anticipation s’apparentent à des versions modernisées des mythes antiques. Leur fonction est identique : comprendre le fonctionnement du monde, trouver qui est/sont le(s) démiurge(s), répondre à des angoisses sociétales (les questions de démographie, de manque d’énergie, de totalitarismes, etc.) le tout en racontant des histoires qui s’éloignent de la réalité. En réutilisant régulièrement ces deux images et en les faisant se nourrir l’une de l’autre, le cinéma de science-fiction se donne une épaisseur historique, symbolique et psychologique qui interdit tout regard simpliste sur un genre qui, sous couvert d’une imagerie ludique et naïve, persiste à chercher un chemin de compréhension de l’état de nos sociétés. »[4] ; et même si l’on peut beaucoup hésiter à les situer dans ce cadre générique précis, un anime comme Goldorak, comme Albator[5], ou comme Fullmetal alchemist, ont sans doute assuré une forme d’initiation à la SF, pour les plus jeunes en tout cas : « Cette hybridation et cette évolution des genres de l’imaginaire en général, et de la science-fiction en particulier, se sont aussi accélérées avec leur transition de la littérature aux fictions audiovisuelles[6]. » La France post-soixante-huitarde connait de fait des mutations de tous ordres, et l’arrivée massive de la SF, noble (Gérard Klein) ou plus sentimentalo-spatiale (les « planetary romance ») semble enfin acclimater et mettre au rang de grands genres ce qui était encore regardé avec suspicion au début des années 60 ; il a vraiment fallu des puissantes voix, et des puissantes plumes (Pauwells et Bergier dans Le Matin des magiciens[7]), pour déglacer la situation, et réconcilier le goût français et la SF, car le trajet était aride, comme le rappellent Letourneux et Artiaga : « Les critiques à l’égard des BD de science-fiction, en tant que genre pour enfant, s’élaborent particulièrement dans le cadre des débats et accomplissements qui entourent la loi du 16 juillet 1949 [...] parmi ces critiques s’en distinguent qui dénoncent précisément la science-fiction, ses dérives et ses méfaits comme genre destiné à la jeunesse. »[8] En effet, dans l’après-guerre, cette loi de 1949, qui règle le cadre général de la littérature pour la jeunesse apporte un certain nombre d’obligations esthétiques et éthiques, qui peuvent entrer en contradiction avec l’érotisme kitsch si bien dispensé par la science-fiction américaine ; de la même façon les complexités des cycles d’Asimov, ou la sophistication de certaines intrigues de Michael Moorcock (Voici l’homme) rendent ces productions mal accessibles à une lecture jeune, non pas tant par le genre auquel elles appartiennent mais surtout par la nécessité de grille de lecture fine, et d’arché-typologie des références qu’un jeune lectorat ne possède pas encore. De plus, longtemps il fut considéré que la France n’était guère ouverte à la science-fiction en général, en tous cas avant les années 1990. Elle apparaissait même comme une forme d’exception, en attente d’une légende, celle du passeur d’histoire qui ferait accéder l’esprit français cartésien à la symbolicité des œuvres sciences fictives, y compris par leur aspect loufoque et débridé comme par exemple le discordianisme[9]. Mais les anciens conflits de légitimité s’éteignant un à un, il a fallu reconnaître l’universalité de telle représentation technocratique, ou de telle imagerie fantastique, liée à la puissance redoutée (et désirée) de la machine : « Dès lors, la machine prend conscience, devient un être méchant, un corps vivant dont les pièces se soudent, où semble apparaitre une sorte de circulation qu’il faut enfermer… Mais acquis la Vie, le métal est susceptible de mourir… Aussi la voiture se putréfie, tuée par l’esprit qui l’habite. »[10] Ces embranchements entre plusieurs acceptions des limites du genre sont d’ailleurs notifiés également par A. Besson :

Le critique Damien Broderick définit ainsi la science-fiction par le partage d’une intertextualité foisonnante qu’il appelle le « megatext », notions et termes communs « conurb », « hyperespace », « métavers ») qui se retrouvent d’œuvre en œuvre et dessinent un espace partagé.[...] dès les années 1970, Jacques Goimard à la tête de Presse-Pocket puis Pocket SF, publie un catalogue très large contenant, sous l’étiquette S.F., de plus en plus de fantasy, et même les premiers cycles de fantasy ludique, situés dans des univers de jeux de rôle comme Les Royaumes oubliés. A l’opposé, Gérard Klein, pour sa collection « Ailleurs et Demain » chez Robert Laffont, tient une ligne éditoriale plus stricte.[11]

Ensuite on peut se quereller à l’infini pour savoir si l’anticipation post-vernienne est, ou pas, de la SF, et si les super-héros des univers Comics ou Marvel appartiennent ou non au canon (prenons la décision que : non !) ; en effet, la question de fond est celle d’une temporalité future, imaginée par des contemporains pour raconter ce qui sera… quand nous n’y serons plus. Et ce n’est pas l’irruption d’être surhumains ici et maintenant, à moins que, comme dans Looper ou Terminator, ils arrivent de l’avenir !

Ces réserves suffisent-elles à rendre illégitime la revendication d’une « science-fiction pour la jeunesse ? » Certes non, et c’est ce que nous aimerions expertiser dans ce Cahier Robinson… car il est besoin, à la façon de William Gibson et Bruce Sterling, d’éviter que « l’avenir du passé se déglingue à toute vapeur » (Gérard Klein)

Définitions… sans finitions : Être-là dans l’infranchissable distance (A. Charreyre-Méjan)

Il convient d'historciser et de contextualiser le propos : de nombreux travaux ont suivi ou précédé ceux de  de Jean-Jacques Bridenne : La littérature française d’imagination scientifique (1950).[12]; Pierre Versins, Joseph Altairac et Guy Costes, Natacha Vas-Deyres bien sûr, ont consacré à la période de l'entre-deux-guerres des sommes passionnantes, même si non obligatoirement centrées sur la SF de jeunesse... dont l'existence en tant que telle fait l'objet à débattre de cet appel!

Or, les grands dilemmes sociétaux qui traversent les préoccupations contemporaines sont souvent portés par des biais « jeunes », par exemple le surgissement de Chat GPT dans les travaux scolaires et universitaires, au grand dam des professeurs momentanément déstabilisés par cette « interlocution » non souhaitée ; SF ? « L’ombre portée permet au peuple des lecteurs de réfléchir collectivement à l’avenir [...] Bien sûr, déployer les possibilités les IA et les biotechnologies ouvre des voies littéraires fertiles, mais notre époque attend encore son nouvel Orwell, son nouvel Huxley, pour voir au-delà »[13], dit Catherine Dufour, rejoignant la conviction d’Yann le Cun, lorsqu’il s’interroge : « Faut-il avoir peur de la prochaine génération d’IA ? », en explicitant :

Le désir de domination – et donc celui de soumission – sont spécifiques aux espèces sociales comme les humains, les babouins ou les loups, par exemple. Mais ça n’est pas parce qu’on élabore des machines puissantes qu’elles seront dotées d’une volonté de puissance ! En tout cas, une machine ne sera jamais dominante « par accident », comme le laissent parfois entendre certains récits catastrophistes entretenus par des personnalités comme Elon Musk ou le philosophe suédois Nick Bostrom. Notre espèce sait élaborer des lois pour que les comportements des entités individuelles ne nuisent pas à l’intérêt commun. Il s’agit, en quelque sorte, de faire la même chose à terme pour la prochaine génération d’IA. Quelque chose qui se rapprocherait des lois de la robotique d’Asimov mais dans une version à la fois plus subtile et plus élaborée.[14]

C’est dire si les avancées technologiques se mêlent intimement à notre vie, et combien l’histoire de la SF suit (et précède ?) notre cadre de pensé, de réception, de traitement. Pour Allan Moore, la relation cosmos/croyance/récit fait de la science-fiction une sous partie du fantastique en général, peut-être plus en quête de légitimité qu’une autre catégorie, et qui souffre d’un certain nombre de légendes noires ; que n’a-t-on pas dit sur ces premiers récits ! la SF aurait favorisé Hitler, ou bien Asimov aurait influencé Ben Laden, le fondateur d’Al Qaïda.

On peut en tous cas tracer d’intéressants parallèles entre la construction de la SF et celle du roman policier : leur première réception est toujours difficile, mais il se constitue rapidement autour d’eux une subculture fanique qui sert de propulsion à leur entrée en légitimité au sein des imaginaires d’une société donnée :

C’est la science-fiction qui se charge le plus explicitement de ces imaginaires modernistes. Dès les années 1950, la référence à la science-fiction, terme d’importation récente, est convoquée pour désigner les innovations industrielles. [...] Dans un article de 1954 sur ce qu’il appelle encore « le science-fiction » au masculin, le journaliste et universitaire Robert Escarpit (1918-2000) assigne au genre la fonction d’interroger les imaginaires scientifiques de l’époque.[15]

Le polar et la SF partagent également, pour leurs experts, la même recherche assez vaine d’une origine qui serait « pure », arrachant par là même à leur généricité contemporaine les textes dans lesquels il conviendrait de discerner ou de déceler l’éventuel germe propice à la naissance, forcément téléologique, du nouveau genre en question.

Rappelons qu’historiquement, on a longtemps parlé de « scientifiction » avant Gensback, et le nom donné aux récits engendrés était celui d’amazing stories – ce qui fait que l’on peut presque assimiler la définition de la SF à celle du temps selon Saint Augustin : on sait ce que c’est mais on ne sait pas le dire… Le film Metropolis (Fritz Lang) fait penser en même temps au totalitarisme et à Freud, retrouvant ainsi le "sense of wonder "déjà présent dans les débuts du Voyage au centre de la Terre (Jules Verne) ; peu à peu se constitue une forme de bibliothèque à la Borges, puisqu’À la recherche du temps perdu de Marcel Proust il n’est pas interdit d’adjoindre La machine à remonter le temps de H.G. Wells. Dans le même ordre d’idées, à l’angoisse pascalienne qui amenait le philosophe à confier que « le silence de ces espaces infinis m’effraie », on peut estimer que s’est substitué le slogan d’Alien « dans l’espace personne ne vous entend crier ».

Mais alors qu’entendre (et qu’attendre…) sous ce terme, pour cadrer au minimum les contributions et les réflexions ? Nous allons proposer un feuilleté de définitions, qui s’additionnent plus qu’elles ne s’excluent, pour commencer par celle qui moqueusement renvoie les trop scrupuleux à leurs chères études : « En littérature, le « paratexte » (le nom de la collection, la couverture, etc.) tient ce rôle. C’est le sens de la définition en forme de boutade attribuée à Norman Spinrad : « La S. F., c’est tout ce qui se publie sous l’étiquette science-fiction » (Baudou, p. 5) – autrement dit c’est le label qui fait le genre. »[16]

Tentons quand même de sérier les domaines, en rappelant les grands embranchements proposés par Anne Besson : « Par exemple, la science-fiction a pu être définie par le théoricien Darko Suvin, dans les années 1970, par la « distanciation cognitive » qu’elle instaure : l’introduction de ce qu’il appelle un « novum » pousse le lecteur à un recul réflexif sur le réel. »[17] ; « Hard science : courant de la science-fiction mettant en avant la rigueur de l’extrapolation scientifique (astrophysique, physique quantique…) Exemple : les œuvres romanesques d’Arthur C. Clarke, Stanislaw Lem, Greg Egan. »[18] ; « Planetary romance : sous-genre de S. F. merveilleux ; littéralement, « roman d’aventures sur une planète ». Exemples : film d’animation Gandahar (René Laloux d’après Jean-Pierre Andrevon, 1987), film John Carter adapté de E. R. Burroughs (2012). »[19] ; « Space Opera : sous-genre de science-fiction privilégiant les aventures interplanétaires, dans des galaxies immenses, bigarrées et conflictuelle. Exemples : cycle de la Culture, romans d’Iain M. Banks (1987-2012), Les Guerriers du silence, trilogie de Pierre Bordage (1994-1996), série de films Les Chroniques de Riddick (2000-2013). »[20] 

Ces branches adjacentes mais toutes-puissantes – et toutes-présentes – de la SF expliquent sans doute l’affirmation de Brigitte Munier, pour qui

La pire terreur des populations, c’est la peur la plus archaïque de l’humanité : celle des monstres technologiques que nous risquons s d’engendre. Le génie génétique est le grand suspect mais avec la convergence entre microélectronique et biologie et l’apparition des capteurs omniprésents et des nanotechnologies à l’horizon du possible, cette peur primitive, biologique s’étend à tous les domaines de recherches.[21] 

L’aube est bleue sur Mars (Florence Hinckel) : le fleurissement d’un nouveau monde (de représentations)

Les fractures réitérées de la perception temporelle, les déconnexions soudaines, les fragments échappant à la mesure, perçus dans des états indéfinissables comme des absences spatio temporelles, se superposent à un dérèglement des caractéristiques propres d’une contemporanéité donnée.[22]

Alain Grousset, dans Les archives du futur : un siècle de S-F[23] éclaire l'essence de la science-fiction (d’après lui), c'est-à-dire une littérature historique qui varie en fonction du présent où on l'écrit ; par exemple les anxiétés très datées devant les « apprentis sorciers » des technologies du vivant soulèvent de nombreuses actualisations romanesques : « La chimérisation en éprouvette s’impose comme l’une des formes majeures de la menace potentielle représentée par les avancées bio technologique. [...] Ainsi la chimère se trouve-t-elle associée à priori [...] à des connotations largement péjoratives, des images nettement dysphoriques : soit le monstre, soit le mutant. »[24] Mais même si la SF se situe dans un autre temps et/ou un autre espace, aux yeux de nombreux praticiens elle ne traite comme le reste de la littérature que d'un seul sujet : nous à travers la figure de l'autre. Six des auteurs de l’anthologie de Grousset brodent sur ce thème : Lovecraft évoque le concept du monstre ; Van Vogt aborde l'adaptation au milieu dans une curieuse nouvelle dont la chute rappelle Demain les Chiens ; colonisation à l'envers pour le poétique auteur des Chroniques martiennes ; possession du corps de l'autre dans Le Père truqué de Philip K. Dick ; communication impossible avec la nouvelle de Christian Grenier. De H. G. Wells – un des pères fondateurs – à la SF actuelle en pleine crise d'adolescence ; on navigue donc d'une SF encore influencée par le Fantastique à la nano-SF, en passant par la Speculative Fiction et le courant cyber-punk. 

On peut ajouter : le pouvoir d'invisibilité, l'apocalypse ou le voyage dans le temps et dans l'espace… tous thèmes déclinés à l’envi dans des collections éphémères mais mémorables :

Dans le domaine de la science-fiction, les pionniers radicaux (Kesserling, « Chute Libre ») ont laissé la place aux grandes collections de poche (« Présence du futur », « Le Livre de Poche », « J’ai lu », « Pocket »), parfois implantées de longue date, qui s’efforcent de combiner exploration de nouveaux talents et constitution d’un catalogue visant à canoniser les classiques du genre. Dans ce domaine, ce sont davantage les Presses de la Cité que le Fleuve Noir qui imposent leur caractère central, sous l’impulsion de Jacques Goimard (1934-2012), qui lance en 1977 une collection de science-fiction chez « Presses-Pocket ». Il conçoit également en 1978 la collection du « Livre d’or de la science-fiction », qui se définit comme une sorte de panthéon des auteurs du genre. En 1976, Jean-Patrick Manchette se voit confier chez le même éditeur la collection « Futurama », qui avait vocation à privilégier la nouvelle science-fiction (John Brunner, Norman Spinrad, Christopher Priest. »[25] 

C’est pourquoi on comprend, et au besoin on partage, l’enthousiasme des auteurs de la Grande Anthologie de la SF qui, en 1984, sont au cœur du projet Actuel/Livre de poche pour un « spécial gratuit », qui à la fois promeut la science-fiction et explique combien elle est, essentiellement et historiquement, œuvre de jeunesse : « La Grande Anthologie est une bibliothèque, les Mille et Une nuits du futur. C’est un continent, une carte et un guide, une machine à explorer le temps et les possibles. »[26] Ces possibles peuvent d’ailleurs prendre un curieux visage : par exemple celui de Sergey Brin, l’un des fondateurs de Google, qui veut « euthanasier la mort », et qui dit à qui veut l’entendre que « oui, il a été programmé pour mourir, mais que non, il ne prévoit pas de mourir [27]». 

Froide pierre, calme pierre (John Blair Linn Goodwin[28]) : le « sentiment de l’enfance » ?

L’un des premiers grands cycles de la S.F. américaine, le cycle de Mars ou « Barsoom », nom « local » de la planète, Edgar Rice Burroughs, auteur mieux connu aujourd’hui comme le créateur, cette même année 1912, de Tarzan. [...] Tout un pan de la S.F., né alors que le genre ne s’est pas encore vraiment défini en se distinguant par l’accent mis sur la dimension rationnelle, se caractérise de la même façon par une débauche d’inventions, de créatures, de paysages, d’altérité.[29]

Pour accompagner l’exposition consacrée au Merveilleux scientifique à la BnF tenue au printemps 2019, une bibliographie propose une soixantaine d’ouvrages, tant patrimoniaux que contemporains, de science-fiction française pour la jeunesse[30] , tel est l’incipit du précieux document conseillé par la BNF, et qui de fait rassemble une considérable somme de propositions tant fictionnelles que critiques. Ce catalogue permet de dégager une spécificité liée aux attentes sociales, éthiques, nationales aussi… de ce qu’il est convenu d’attribuer à la jeunesse comme culture SF possible, plausible, souhaitable ; donnons un exemple plus ciblé : comme lorsqu'il est question de Final Fantasy, tout propos critique tenu sur Fullmetal Alchemist (Hagane no Renkinjutsushi, litt. « alchimiste d'acier »[31]), s'adosse à l'énorme corps-toile vibrant d'une œuvre aux multiples supports, aux ramifications quasi-infinies, archétype peut-être de la culture jeune « mainstream », pour reprendre la formule popularisée par Frédéric Martel. Il n'en demeure pas moins qu'au cœur des récits serpente le fil rouge – le grand Chemin que chaque être doit suivre, de sa naissance à sa disparition, puis de sa disparition à son salut ; longue, longue route que l'on croit toujours pouvoir interrompre et reparcourir en sens inverse, sans se rendre compte que de toute façon celui qui rentrera... ne sera plus la même personne ; au « voyage inattendu » il n'est en effet pas de retour, le cheminement s'exerçant à l'intérieur de sa propre psyché au moins autant qu'en traversant les mondes – ou les temps – dans le grand chamboulement de la SF. Fullmetal... croise et réarme la quête du père (fut-il « mauvais ») et le deuil impossible de la mère, avec la peinture sociale d'une communauté inquiétante, déchirée entre ses mages noirs et ses officiers neurasthéniques, ses petites filles à couettes et ses monstres dévoreurs (Gluttony !).

Il va de soi qu’il ne suffit pas qu’un enfant figure parmi les personnages principaux pour justifier que l’opus appartienne à la « SF de jeunesse », dont les contours sont déjà nimbés d’incertitude… car à ce compte, les opus les plus sanguinaires ou horrifiques de S. King[32] pourraient allègrement revendiquer le label ; le jugement reste cependant suspendu pour nombre d’œuvres, à la fois centrées sur l’aventure d’un enfant et pourtant inquiétantes, angoissantes, douloureuses, comme IA, de Spielberg  :

Dans ce récit de science-fiction, un couple se procure un robot enfant extrêmement élaboré, David (Haley Joel Osment), capable d’éprouver des sensations mais aussi des émotions humaines, avant de l’abandonner à son sort, après la guérison miraculeuse de leur fils biologique, Martin. [...] Spielberg a réussi ainsi à donner une forme cinématographique étonnante à de douloureuses questions théoriques et affectives liées aux frontières troubles de l’humain et du post-humain, du biologique et du mécanique : l’attachement filial d’un robot peut-il être plus puissant que celui d’un petit d’homme ?[33]

Cette hésitation cross-age est subtilement évoquée par Stephen R. Bissette, lorsqu’il confie en liminaire du volume des Lofficier : 

Like most American kids, my only access was he television in the front room, which never seemed to get the channels the TV Guide listed all the really cool stuff on. You know, the cool stuff in Famous Monsters ! Why didn’t our TV pick up the Boris Karloff Frankenstein, King Kong, Island of Lost Souls, and Invasion of the Saucer Men? And what about… Torticola? Would I ever see Torticola? I find it almost impossible to adequately convey to my own children (who’ve grown up with my extensive home video and laser disc library at their fingertips) how difficult it used to be to see the movies I so longed to see. When my kids get a handle on my descriptions of “how it used to be”, I get the instinct feeling they don’t believe me. [...] That was were my education in the cinema fantastique began [...].[34] 

Il suffit quand même de comparer les deux ouvrages d’Alain Damasio, Les Furtifs et Scarlett et Novak, pour « éprouver le sentiment de l’enfance… » ; le premier récit est complexe, étrange, résistant ; le second, plus immédiatement accessible, entre en résonnance avec l’encyclopédie intérieure d’un enfant « lambda », occidental donc scolarisé selon nos normes ; bref, il rejoint Bissette rappelant que “Here is a map of terrain that has been haphazardly charted in the English language. Much will be new to you. As with all explorations of uncharted territory, one must be patient and pay close attention, and abide by the warning : Here be monsters… including, thank God, Torticola.”[35] 

Question de corpus, question d’époque ? 
L’incompréhension est réciproque entre les partisans d’une littérature « d’anticipation » comme Jules Verne et les auteurs de la génération suivante, Rosny et son contemporain anglais, H. G. Wells. « Il invente » aurait lâché avec dédain Jules Verne, choqué par la liberté d’inspiration des Premiers hommes sur la lune (1901). Symétriquement, le célèbre auteur de La Machine à explorer le temps refuse le titre de « Jules Verne anglais ».[36] 

Ce qui a disparu peut-il rester vivant ? (Serge Martin)

"Ils peuvent garder leur paradis. Quand je mourrai, je préfère aller en Terre du Milieu" (GRR Martin)[37].  

Longtemps éprouvée comme un genre « plutôt masculin » (en opposition à la sentimentale et féérique fantasy) la SF se féminise, tant par ses auteures (Catherine Dufour, Elizabeth Vonarbourg, Ursula Le Guin) que par sa réception ; en effet, si les objectifs de conquêtes de l’espace et de dominations redoutée par d’autres espèces extra-terrestres ont reflué, c’est en faveur d’une écofiction tournée vers la nature, la nécessité de sa sauvegarde, les innovations imaginées, ou les catastrophes à venir, si rien n’est fait : c’est ce qu’on peut désigner comme les « fictions climatiques », qu’A. Besson définit ainsi : « Climate fiction ou écofiction : sous-genre de science-fiction centré sur la catastrophe climatique. Exemples : film Le jour d’après de Roland Emmerich, 2004, roman Water Knife de Paolo Bacigalupi (2015). »[38] Mais la mélancolisation inhérente aux genres qui durent et qui s’étoffent, au point de fléchir sous leur propre profusion, laisse aussi planer sur la SF, généraliste ou plus ciblée, le poids du passé, l’histoire de la notion, les développements quasi hétérogènes les uns aux autres et le besoin constant d’en appeler à un renouvellement, à une jouvence, à… la jeunesse : « S’agit-il d’un vieillissement du monde lui-même, comparable à cet épuisement des pouvoirs créateurs de la Terre primitive que Lucrèce ou Diderot évoquaient à propos des monstres. Toujours est-il que l’enthousiasme initial et la prolifération mutante de la série X-Men paraissent s’être taris, aboutissant à un monde sans espoir, grignoté par l’uniformité. »[39] 

QUESTIONS possibles autour de cinq axes

Cinq axes semblent alors se distinguer, qui pourraient organiser les propositions critiques à venir ; nous les avons à chaque fois assortis de références et/ou citations, jugées éclairantes.

Axe un : La transmédialité généralisée bouleverse-t-elle le rapport du jeune public à la SF (films, BD, séries, actualité vidéoludique, avatars…) ?

Au cinéma, les éco fictions se situent dans le prolongement des films catastrophes. Elles capitalisent, à coups d’effets spéciaux numériques, sur le grand spectacle de la destruction. [...] Elles la rendent désirable à force de l’esthétiser. Inspiré par l’attraction de Tomorrowland qui lui donne son titre original, le film de Bras Bird oppose le pessimisme délétère de notre époque à l’optimisme des années 1960, celui qui présidait à la conception de ce secteur science-fictionnel de Disneyland.[40] 

Si les œuvres de SF et de fantasy peuvent être envisagées comme des expériences de pensée, c’est en elles-mêmes et non en fonction des contenus qu’elles proposent – parfois pauvres et toujours saisis dans un horizon culturel donné.[41]

Axe deux : La science-fiction pour la jeunesse devrait-elle apporter ou enseigner quelque chose, comme le montrait le Cahier Robinson « Civiliser la jeunesse » ? On se souvient de la phrase de Julien Gracq qui disait «sachez que j'épouse, même j’épouse sans dot ». Mais cette prise de position peut-elle concerner les cultures de jeunesse ?

Avec Rosny et son alter ego anglo-saxon, naît le « merveilleux scientifique » qui désigne cette forme de littérature jusqu’à ce que nous empruntions aux Américains le terme « science-fiction ». « Merveilleux scientifique » : surprenante association de deux termes contradictoires. Le premier admet le surnaturel, la naïveté des légendes. Il s’en remet à la toute-puissance de l’imaginaire. Le second refuse les enchantements de l’imagination pour leur préférer les certitudes de la connaissance scientifique.[42] 

En 1883, un autre ouvrage phare sera publié sous la signature de Didier de Chousy, Ignis, (Berger-Levrault éditeur) [...] C’est ici que pour la première fois, nous assisterons à une révolte de « robots » (le mot n’était pas encore utilisé à l’époque), les redoutables Atmophytes à vapeur créés pour les besoins domestiques des hommes. [...] Pour rencontrer la toute première véritable révolte d’êtres mécaniques, il faut donc remonter jusqu’au roman de Didier de Chousy. Karel Capek dans sa pièce de théâtre R.U.R (Rossum’s universal robots), parue en 1920, nous décrit également une révolte de robots voulant éradiquer l’espèce humaine. Ici le terme se retrouve bien à propos puisque dans cette pièce que le célèbre qualificatif est employé et « inventé », non pas par l’auteur mais par son frère Joseph Capek.[43] 

Maurice Renard [...] mêlera au fantastique classique le merveilleux scientifique et ce sera Le Docteur Lerne, sous-dieu. Le roman est dicté par une table tournante et n’est autre que le récit qui sera écrit deux ans plus tard. Après ce prologue fantastique, nous sommes plongés dans une anticipation scientifique inspirée de l’Ile du docteur Moreau et des travaux de Carrel.[44]  

Axe trois : Toute dystopie pour la jeunesse (utopie, uchronie…) appartient-elle forcément à la science-fiction ?

Parmi la production de jeunesse contemporaine, la trilogie BZRK de l’auteur américain de science-fiction Michael Grant constitue un exemple pertinent dans la mise en scène complète qu’elle propose des thématiques liées à la posthumanité [...] de fait BZRK apparait comme une réponse fictionnelle aux actuelles réflexion sur la relation humain-technologie, ici inscrite sous le sceau de la métamorphose, motif central de la fiction adolescente.[45]

A posteriori et sans la distance ironique du docteur Kakerlak, sorte de clin d’œil ironique à Orwell, l’intérêt de ce dernier pour le monde médical, et l’image très négative qu’il en donnera dans 1984, des médecins assistants de la torture, esthétisée dans la forme littéraire de la contre utopie, exprime le pouvoir de la médecine et surtout la terreur qu’elle peut engendrer dans l’imaginaire collectif.[46]

Axe quatre : Y a-t-il encore besoin de la « science » dans la fiction ? N’est-ce pas juste un alibi pour différencier ce type de récit des genres de l’imaginaire en général ? et corrélativement y a-t-il une présence scolaire particulière (collège, lycée… ?)

La scène intellectuelle s’est emparée depuis quelques temps déjà de la question du posthumain [...] il reste que ces questions ont été avant tout posées dans les champs de la culture adulte et non pas été portées au sein de la culture de jeunesse où elles peuvent rencontrées les problématiques spécifiques à l’adolescence ou à l’enfance.[47]

La littérature de science-fiction use de divers procédés pour faire oublier l’irréalité de ses fictions. Pour assurer cette illusion, elle ne cesse de mimer les écrits scientifiques, notamment en renvoyant à des notes de bas de page propres à souligner le « sérieux » de ses hypothèses. Un autre procédé consiste dans un emploi de néologismes plus fréquent que dans le reste de la littérature. Cet usage particulier de mots nouveaux est un des moyens utilisés par les romanciers pour produire un effet « science-fiction ».[48]

Axe cinq : Y a-t-il des figures, ou des scenarii, plus spécifiquement désignés pour un usage « jeune » de la SF ? Quelle en est la réception ?

L’Afrique est en train de se réapproprier des thématiques dont elle avait été expropriée, en premier lieu celle de l’afrofuturisme. On pensait ce concept – brassant gestes historiques, sciences fictions, magie, afrocentrisme, égyptologie, technoculture – réservé à une bande de géniaux et fantasques musiciens afro-américains. [...] Mais désormais l’Afrique commence elle aussi à inventer sa propre mythologie futuriste, sa science-fiction/diction compressant l’espace-temps. Chimurenga, la revue fondée en 2002 par le camerounais Ntone Edjabé est devenu le Cap Canaveral de cette Afrique qui a repris goût au(x) futur(s).[49] 

Si cette littérature de science-fiction parait nourrir les conceptions transhumanistes, elle s’avère également en être un puissant vecteur critique. Avec Zéro K, le grand écrivain Don DeLillo imagine ainsi un institut proposant à des milliardaires de les cryogéniser (c’est-à-dire de conserver leur corps à très basse température), et donne l’alerte sur la quête d’immortalité du transhumanisme, qu’il dépeint comme une secte convaincue que la fortune permettrait d’acheter le statut d’homme-dieu.[50] 

La plus grande partie de l’œuvre de Lucius Shepard, à ce jour, pose aussi, du même coup, le problème des frontières de la science –fiction. En mettant en scène des mythes indiens comme Le chasseur de jaguar (Denoël) ou haïtien comme Les yeux électriques, abolit-il la frontière en Fantastique et Science-Fiction ? Bascule-t-il dans l’horreur ? Pure question scolastique ? Je ne le pense pas, en raison même de ces techniques narratives qui sont à cent lieues de celles d’un Stephen King, d’un Peter Straub, d’un Clive Barker ou de leurs émules.[51] 

CALENDRIER

Appel à contributions : 30 mai 2023

Réception des propositions : 15 décembre 2023

Examen des propositions et réponses aux auteurs : 30 janvier 2024

Remise des textes par les auteurs : 31 juillet 2024 dernier délai

Envoi des textes aux évaluateurs : 1er septembre 2024

Retour des évaluations : 15 octobre 2024

Eventuellement, renvoi des textes aux auteurs. Remise des textes revus : 15 novembre 2024

Nouveaux échanges éventuels avec les auteurs : jusqu’au 15 décembre 2024

Remise du manuscrit complet : 15 janvier 2025 pour parution second semestre 2025

Les propositions et les textes seront envoyés aux deux adresses :

zacasta@wanadoo.fr

cedric.hannedouche@wanadoo.fr



Bibliographie et filmographie indicatives SF

Littérature seconde

Aldiss Brian et Wingrove David, Trillion Year Spree: The History of Science Fiction, New York, Atheneum, 1986.

Altairac Joseph et Costes Guy, Rétrofictions, Les Belles Lettres, 2018.

Andrevon Jean-Pierre, Anthologie des dystopies, Les mondes indésirables de la littérature et du cinéma, Vendémiaire, 2020.

Aznar Gwenaëlle, Destination Jules Verne : l'aventure de la science-fiction, Tana éditions, Sciences et vie découvertes, 2005. 

Barel-Moisan Claire dir., Projet ANR : Anticipation. 

Baudou Jacques, La science-fiction, Paris, Presses universitaires de France, « Que sais-je ? », 2003. 

Bazin Laurent, L’Uchronie, histoires alternatives, L’opportune, PUBP, 2022.

Bazin Laurent, La Dystopie, L’opportune, PUBP, 2019.

Bernière Vincent, Anthologie de la bande dessinée de science-fiction, Huginn & Muninn, 2015. 

Besson Anne, Les pouvoirs de l’enchantement, Vendémiaire, 2021.

Boderick Damien, Reading by Starlight: Postmodern Science Fiction, New York, Routledge, 1994.

Boof-Vermesse Isabelle, Freyheit Matthieu et Machinal Hélène, Hybridités posthumaines : Cyborgs, mutants, hackers, Orizons, 2018.

Bosson Yves, Abdelouahab Farid, Dictionnaire visuel des mondes extraterrestres, Paris, Flammarion, 2014.

Bozzetto Roger, Mondes fantastiques et réalités de l'imaginaire, Presses universitaires de Provence, « Regards sur le fantastique », 2015.

Bozzetto Roger, L’Obscur Objet d’un savoir : fantastique et science-fiction, deux littératures de l’imaginaire, Publications de l’Université de Provence, 1992.

Bréan Simon, « La science-fiction en France », première éd : Théorie et histoire d'une littérature, PUPS, 2012, in XXI/XX – Reconnaissances littéraires, 2021.

Buckingham David, La Mort de l’enfance. Grandir à l’âge des médias, Trad. de l’anglais par C. Jaquet, Paris, A. Colin/ina, « Médiacultures », 2010.

Cabrol Nathalie, A l’aube de nouveaux horizons, Paris, Seuil, 2023.

Cabrol Nathalie, Voyages aux frontières de la vie, Paris, Seuil, « Points », 2023.

Caza Philippe, Kronozone, Paris, Delcourt, 2004. 

Chassay Jean-François et Machinal Hélène, Mutations 1 : corps posthumains, Otrante, 38, 2015. 

Collectif, « Les secrets des chefs-d’œuvre de la BD de science-fiction : Valérian, l'Incal, Akira », in Beaux-arts magazine, 2016. 

Després Elaine et Machinal Hélène, PostHumains : Frontières, évolutions, hybridités, PUR, 2014.

Duprat Guillaume, Le Livre des Terres imaginées, Paris, Seuil jeunesse, 2008. 

Goimard Jacques, Critique de la science-fiction, Paris, Pocket, « Agora », 2002.

Goimard Jacques, Critique du merveilleux et de la fantasy, Paris, Pocket, « Agora », 2003.

Grenier Christian, La SF : la science-fiction à l'usage de ceux qui ne l'aiment pas, Le Sorbier, 2003. 

Grousset Alain, Les Archives du futur : un siècle de S.-F, Paris, Librairie générale française, 2007. 

Guay Patrick, Jacques Spitz, le mythe de l'humain, PUB, 2016.

Guiot Denis, Laurie Alain et Nicot Stéphane, Dictionnaire de la science-fiction, ill. Manchu, Hachette Jeunesse, 1998.

Hopkins Fleur, Voir l'invisible, Champ vallon, 2023.

Hunyadi Mark, Au début est la confiance, éd. Le bord de l’eau, 2020.

Klein Gérard, Herzfeld Ellen et Martel Dominique, Le Livre des préfaces, Le Livre de poche, 2021.

Lafond Frank, Dictionnaire du cinéma fantastique et de science-fiction, Vendémiaire, 2014.

Lafond Frank, Dictionnaire du cinéma fantastique et de science-fiction, Vendémiaire, 2014.

Lehman Serge, Ruaud François, Vas-Deyres Natacha,  Science-fiction ! Voyage dans la modernité, les Moutons électriques, 2022.

Lehoucq Roland, Faire de la science avec Star Wars, Le Pommier, Cité des sciences et de l'industrie, Le Collège de la Cité, n° 23, 2005. 

Lehoucq Roland, Les Extraterrestres expliqués à mes enfants, Paris, Seuil, 2012.

Lehoucq Roland, D'où viennent les pouvoirs de Superman ? : Physique ordinaire d'un super héros, ill. Thomas Haessig, EDP sciences, Bulles de sciences, 2003. 

Manfredo Stéphane, La Science-fiction : aux frontières de l'Homme, Gallimard, 2000.

Messac Régis, Les Premières utopies, préface de Serge Lehman, Ex Nihilo, 2009.

Pernot François et Vial Éric, Uchronie : l'histoire telle qu'elle n'a pas été, telle qu'elle aurait pu être, [actes de la journée d'étude organisée au Château de La Roche-Guyon, 7 décembre 2013], Montreuil, Éditions de l'Œil, 2016. 

Pieyre Clément, Lehoucq Roland, Bellagamba Ugo, Gyger Patrick J., Science et Science-fiction, La Martinière, 2010. 

Postman Neil, The Disappearance of Childhood, New York, Delacorte Press, 1982.

Tremblay-Cléroux Marie-Ève et Chassay Jean-François, Les Frontières de l’humain et le posthumain, UQAM, « Collection Figura », 37, 2014.

Vas-Deyres Nathalie et Bergeron P. dir., C'était demain, anticiper la SF en France et au Québec (1880-1950), PUB, 2018.

Vas-Deyres Nathalie, Guerre et Paix dans la SF française des années 30, sur Regis Messac et Jacques Spitz, Aden 2008/1, n°7.

Versins Pierre, Encyclopédie de l'Utopie, des voyages extraordinaires et de la SF, L'âge d'Homme, 1972.

Collectif : les dossiers ResFuturae,en particulier Maurice Renard, n°11, 2018, Emilie Pezard et Hugues Chabot dir., 

Films

Affleck Casey, Light of my life, 2020.

DuVernay Ava, A Wrinkle in Time, 2018.

Kogonada, After Yang, 2021.

Kurosawa Kiyoshi, Yocho, 2018.

Serrador Narciso Ibanez, Les révoltés de l’an 2000, 1977.

Singh Tarsem, Renaissance, 2015.

Wachowski Lily et Lana, Matrix, 1999, 2003, 2021.

Yuhei Sakuragi, Les mondes parallèles, 2019.

Documentaire

Théry Mathias, Isaac Asimov, l’étrange testament du père des robots, Arte TV, 2020.

Littérature première

Ackerman Elliot, 2034, trad. Janique Jouen, éd. Gallmeister, 2021.

Alain Damasio, Scarlett et Novak, Rageot, 2021.

Ariel Hozl, Pax automata, L’école des loisirs, 2022.

Bradley Marion Z., Adieu planètes !, Presses de la Cité, Futurama, 1975.

Calvo Sabrina, Melmoth Furieux, éd. La Volte, 2021.

Convard Didier, Gine Christian, Neige, L’intégrale (5 t.), Glénat, 2021.

Demuth Michel, À l’est du cygne, recueil composé par Richard Comballot, Le Bélial, 2010.

Demuth Michel, Barbéri Jacques, Ballagamba Ugo, Bérenval Olivier, Canal Richard, Girardot Jean-Jacques, Léourier Christian, Marchika Colin, Warfa Dominique, Winterebert Joëlle, Les Galaxies, l’intégrale, Richard Combalot dir., Le Bélial, « Kvasar », 2022.

Dixen Victor, La dernière histoire d'amour - extincta, Pocket Jeunesse, 2023.

Grevet Yves, « Koridwen », U4, Nathan Syros, 2015.

Grevet Yves Méto 4, zone noire, Syros, 2022.

Hinkel Florence, L’aube est bleue sur Mars, Nathan, 2022.

Ishiguro Kazuo, Klara and the sun, Clara et le soleil, Anne Rabinovitch, éd. Gallimard, 2017.

Kaufman Amie, Kristoff Jay, Aurora Squad 3, Emmanuel Gros trad., Casterman, 2022.

Leman Timothée, Après le monde, Sarbacane, 2020.

Lessing Doris, Les Agents sentimentaux de l’empire Volyen, Sébastien Guillot trad., La Volte, 2020.

Lucazeau Romain, Latium, Folio SF, éd. La Volte, 2016.

Melnik Jaroslav, Macha ou le IVe Reich, Michèle Kahn trad., Actes sud, 2020.

Mommaerts Robb, Marciano Johnny et Chenoweth Emily, Mouss-Täch, seigneur suprême intergalactique, 2. Meilleurs ennemis, trad. Aurélie Pasques, Bayard, 2022.

Ness Patrick, Le Chaos en marche, trad. Bruno Krebs, Gallimard Jeunesse, 2019.

Nnedi Okorafor, Sankofa, la fille adoptive de la mort, L’école des loisirs, 2023.

Noth Paul, Les Aventures intergalactiques d’Happy Conklin, 3. Comment empêcher sa grand-mère de conquérir la galaxie, trad. Samir Senoussi, 2022.

Rivers Solomon, Sorrowland, trad. Francis Guévremont, Aux forges de Vulcain, 2022.

Robinson Kim Stanley, Aurora, 2015 (US), éd. Bragelonne, 2019.

Rozenfeld Carina, Les anges mécaniques, 1. L’appel, Gulf Stream, 2022.

Sturgeon Théodore, Le Livre d’or de la science-fiction, Presses-pocket, 1978.

Thompson Tade, Loin de la lumière des cieux, Far from the Light of Heaven, trad. Michel Pagel, 2022, éd. Nouveau Millénaires.

Villeminot Vincent, « Stéphane », U4, Nathan-Syros, 2016.

Wells H.G., The World Set Free, La destruction libératrice, trad. Patrick Delperdange, éd. Le Cherche Midi, 2022.

BD

Otomo Katsuhiro, Akira, Glénat, 1990-1996,14 t.

Vaughan Brian K.(scénario) et Staples Fiona (dessin), Saga, Urban comics, 2012-2022,10 t. 

Séries télévisées

Bhalla Amit et Jansen Lucas, Hello Tomorrow. Apple TV, 2023.

Fergus Mark et Ostby Hawk, The Expanse, Amazon Prime video, 2015-2022.

Lundström Lars, Real Humans, Arte séries, 2012-2014.

Moore Ronald D., Wolpert Matt et Nedivi Ben, For all mankind, Medium. Apple TV, 2019-en production.

Nolan Jonathan et Joy Lisa, Périphériques, Prime Vidéo, 2022. 

Olson Michael et Bour Elliot, Young Jedi adventures, Disney+, 2023.

Rothenberg Jason, The 100, the CW, 2014-2020.

Sato Shinsuke, Alice in Borderland, Netflix, 2020-en production.

Somerville Patrick, Station Eleven, HBO Max, 2021-2022.

Studio Sister. Le pouvoir, Prime vidéo, 2023.

Tran Quoc Dang , Parallèles, Disney +, 2022.

Yost Graham et Tyldum Morten, Silo (d’après le roman Silo de Hugh Howey), Apple-tv+, 2023. 

Sites

https://youtu.be/S_U25aStVFw [vie et l’œuvre d’E. Vonarbourg]

https://youtu.be/3plzxoz5Rsk [vie et l’œuvre d’E. Vonarbourg]

https://www.centrepompidou-metz.fr/fr/programmation/exposition/les-portes-du-possible

https://www.lecturejeunesse.org/product/les-litteratures-de-l-imaginaire-n-185-mars-2023/

https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/intelligence-artificielle-conversation-chatgpt-je-vais-te-faire-regretter-etre-ne-103802/ 



 

 


 
[1] Virginie Douglas, « Desperatly seeking the Child in Children’s books”, in Stories for Children, Histories of Childhood/ Histoires d’enfants, histoires d’enfance, t. 2, Tours, Presses universitaires François Rabelais, 2007, citée par Christine Prévost, « Les adaptations filmiques de Roald Dahl », p. 85-93, Cahiers Robinson n°47, Roald Dahl, la fabrique d’un imaginaire, Noëlle Benhamou et Philippe Blondeau dir., 2020, p. 85.
[2] Anne Besson, « Trois genres pour un domaine », in Les littératures de l’imaginaire, Presses Universitaires Blaise Pascal, « L’Opportune », 2022, p. 16.
[3] Laurent Bazin, « Mode ou must, La dystopie dans le roman jeunesse », Dystopies ?!, La revue des livres pour enfants, janvier 2023, BNF, p. 100-109, p. 101.
[4] Eric Nuevo, « L’utopie, la science et le labyrinthe : une esthétique cinématographique du futur », p. 195-201, in Jules Verne, science, crises et utopies, coordonné par Philippe Mustière et Michel Fabre, Actes des rencontres Jules Verne, 22-23 novembre 2012, Coiffard libraire éditeur, 2013, p. 201. 
[5] « Albator, Albator, le corsaire de l’espace, Ton cœur est pur, ton cœur est grand, pour tous les enfants » (générique français). 
[6] Florent Favart, Le récit dans les séries de science-fiction. De Star Trek à X-Files, Paris, Armand Colin, 2018, p. 17.
[7] Louis Pauwels et Jacques Bergier, Le Matin des magiciens. Introduction au réalisme fantastique, Gallimard,1960. L’influence du livre est secondée par la revue Planète (1961-1971).
[8] Julien Baudry, « L’affrontement des traditions de la science-fiction pour enfants dans la bande dessinée de l’immédiat après-guerre, p. 235-245, in Les dieux cachés de la science-fiction française et francophone, Vas-Deyres, Bergeron, Guay, Plet-Nicolas et André dir., Eidôlon, n°111, PUB, 2014, p. 240.
[9] Le Discordianisme est un paradigme basé sur l’ouvrage Principia Discordia, écrit par Greg Hill et Kerry Wendell Thornley en 1963, les deux auteurs utilisant les noms de plume Malaclypse le Plus Jeune et Omar Khayyam Ravenhurst. D’après son premier historien, Adam Gorightly, le Discordianisme fut conçu comme une religion parodique. Beaucoup d’observateurs extérieurs considèrent encore le Discordianisme comme tel, même si certains de ses adhérents peuvent le voir comme une religion légitime, ou comme une métaphore de concept philosophique.
[10] Jacques Van Herp, « Maurice Renard, scribe de miracles », in Le Rocambole, bulletin des amis du roman populaire, Maurice Renard, le maitre de la lumière, n°93-94, Maurice Renard Conteur, hiver 2020/printemps 2021, p. 103-132.
[11] Anne Besson, « Trois genres pour un domaine », in Les Littératures de l’imaginaire, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, coll. « L’Opportune », 2022, p. 15-16.
[12] Gérard Klein, « Introduction : la science-fiction française des années 1950 : rupture ou hybridation ? Non, retrouvailles », p. 15-20, in Les dieux cachés de la science-fiction française et francophone, Vas-Deyres, Bergeron, Guay, Plet-Nicolas et André dir., Eidôlon, n°111, PUB, 2014, p.15.
[13] Catherine Dufour, « La SF a-t-elle de l’avenir ? », Evelyne Piller éd., Le Monde diplomatique, manière de voir, Science-fiction, vivement demain ?, n°184, août-septembre 2022, , p. 59-61.
[14] https://usbeketrica.com/fr/article/d-ici-cinq-ans-plus-personne-n-utilisera-un-modele-tel-que-chatgpt
[15] Loïc Artiaga, Matthieu Letourneux, Aux origines de la pop culture, le Fleuve Noir et les Presses de la Cité au cœur du transmédia à la française 1945-1990, Paris, La Découverte, 2022, p. 82.
[16] Anne Besson, « Trois genres pour un domaine », in Les littératures de l’imaginaire, op. cit., p. 14.
[17] Id., p. 13.
[18] Anne Besson, « Glossaire », in Les littératures de l’imaginaire, op. cit, p. 60.
[19] Id., p. 61.
[20] Ibid.
[21] Brigitte Munier, « Les robots font-ils toujours peur à l’Occident ? », p. 171-179, in Jules Verne, science technique et société : de quoi sommes-nous responsables ? Mustière et Fabre dir., édition Coiffard, 2011, p. 176.
[22] Laura Eugenia Tudoras, « Transgression des dimensions temporelles dans Minuit à Sérempore », p. 141-152, in L’imaginaire du temps, Vas-Deyres et Guillaud dir., PUB, 2011, p. 149.
[23] Alain Grousset, Les archives du futur : un siècle de S-F, Paris, Librairie générale française, 2007.
[24] Anne Besson, « L’adolescence comme chimère », p. 153-166, in Métamorphoses et culture d’enfance, Mercier-Faivre et Perrin dir., PUB, 2019, p. 155.
[25] Loïc Artiaga, Matthieu Letourneux, « La fin de la littérature populaire », p. 140-171, in Aux origines de la pop culture, le Fleuve Noir et les Presses de la Cité au cœur du transmédia à la française 1945-1990, éditions La Découverte, 2022, p. 152-153.
[26] Actuel, préface à Grande Anthologie de la SF, « Histoires de science-fiction », J. Goimard, D. Ioakimidis et G. Klein, Livre de Poche, 1984 
[27] En réponse à Yuval Noah Harari, et à son ouvrage Homo deus.
[28] Stone still, stone cold (1949, USA).
[29] Anne Besson, « Trois genres pour un domaine », in Les littératures de l’imaginaire, Presses Universitaires Blaise Pascal, « L’Opportune, » 2022, p. 37.
[30] https://cnlj.bnf.fr/sites/default/files/bibliographies/science-fiction_0.pdf
[31] Série télévisée d'animation japonaise de 51 épisodes, créée d'après le manga éponyme de Hiromu Arakawa (2003-2004, sortie DVD en France : 2010).
[32] C’est ce qu’indique Jacques Goimard : « Après la science-fiction, la mainstream horror, a fait un sort à tous les pouvoirs génétiquement nouveaux, tels le don de télékinésie (Carrie de Stephen King), ou la télépathie (Pierre de lune de James Herbert.) » (Critique du fantastique et de l’insolite, 2003).
[33] Guillaume Gomot, « Make me into a real boy, de Steven Spielberg », Otrante, art et littérature fantastiques, « No age, please we’re posthuman ! », le posthumain au prisme de la jeunesse, n°45, 2019 printemps, Editions Kimé, p. 25-36.
[34] Stephen R. Bissette, « Foreword », p. 1-5, in French science-fiction, fantasy, horror and pulp fiction, A guide to Cinema, television, Radio, Animation, Comic Books and Literature, Jean-Marc Lofficier and Randy Lofficier dir., Mc Farland and Company, Inc., Publishers, Jefferson, North Carolina and London, 2000, p. 1-2 (« Comme la plupart des enfants américains, mon seul accès était la télévision dans la pièce de devant, qui ne semblait jamais recevoir les chaînes sur lesquelles le TV Guide énumérait toutes les choses vraiment cool. Vous savez, les trucs sympas dans Famous Monsters ! Pourquoi notre télévision n'a-t-elle pas capté Boris Karloff dans Frankenstein, King Kong, Island of Lost Souls et Invasion of the Saucer Men ? Et qu'en est-il de… Torticola ? Verrais-je jamais Torticola ? Je trouve qu'il est presque impossible de transmettre de manière adéquate à mes propres enfants (qui ont grandi avec ma vaste vidéothèque personnelle et ma bibliothèque de disques laser à portée de main) à quel point il était difficile de voir les films que j'avais tant envie de voir. Lorsque mes enfants comprennent mes descriptions de "comment c'était avant", j'ai l'instinct qu'ils ne me croient pas. (…) C'est là que commença mon éducation au cinéma fantastique »).
[35] Stephen R. Bissette, « Foreword », p. 1-5, in French science fiction, fantasy, horror and pulp fiction, A guide to Cinema, television, Radio, Animation, Comic Books and Literature, Jean-Marc Lofficier and Randy Lofficier dir., Mc Farland and Company, Inc., Publishers, Jefferson, North Carolina and London, 2000, p. 5 (« Voici une carte du terrain qui a été cartographiée au hasard en anglais. Beaucoup de choses seront nouvelles pour vous. Comme pour toutes les explorations de territoires inexplorés, il faut être patient et faire très attention, et respecter l'avertissement : Voici des monstres… dont, Dieu merci, Torticola »).
[36] Yves Lochard, « Présentation », p. 7-15, Rosny Aîné, La Mort de la terre, Présentation, chronologie, notes et dossier-jeu par Yves Lochard, Etonnants Classiques, GF Flammarion, Paris, 1997, p. 10-11.
[37] They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to middle Earth., in https://www.lagardedenuit.com/autres-ecrits-de-g-r-r-martin-lunivers-1000-mondes/
[38] Anne Besson, « Glossaire », in Les littératures de l’imaginaire, op. cit, p. 59.
[39]Thierry Hoquet, « Le complexe de Tithonos », Otrante, art et littérature fantastiques, « No age, please we’re posthuman ! », le posthumain au prisme de la jeunesse, n°45, 2019 printemps, Editions Kimé, p. 69-83.
[40] Christian Chelebourg, « Ecofiction, la fin du monde ne date pas d’hier », Science-fiction, prédictions et réalité, Les trésors de la littérature, La littérature de science-fiction, voyages au-delà du possible, p. 74-75, n°15, mai-juin 2022, p. 75.
[41] Anne Besson, Les pouvoirs de l’enchantement, usages politiques de la fantasy et de la science-fiction, Vendémiaire, 2021, p. 59.
[42] Yves Lochard, « Présentation », p. 7-15, Rosny Aîné, La Mort de la terre, Présentation, chronologie, notes et dossier-jeu par Yves Lochard, Etonnants Classiques, GF Flammarion, Paris, 1997, p. 11-12.
[43] Jean-Luc Boutel, « La littérature d’imagination scientifique, genèse et continuité d’un genre », in C’était demain, anticiper la science-fiction en France et au Québec (1880-1950), Natacha Vas-Deyres, Patrick Bergeron et Patrick Guay dir., Eidôlon, n°123, Presses universitaires de Bordeaux, 2018, p. 197-231, p. 203.
[44] Jacques Van Herp, « Maurice Renard, scribe de miracles », Le Rocambole, bulletin des amis du roman populaire, Maurice Renard, le maitre de la lumière, n°93-94, Maurice Renard Conteur, hiver 2020/printemps 2021, deuxième série, p. 103-132.
[45] Matthieu Freyheit, « L’humain et la machine, bio hacked, adolescent transformé pour adolescence augmentée ? », p. 197-207, in Métamorphoses et culture d’enfance, Mercier-Faivre et Perrin dir., PUB, 2019, p. 198.
[46] Natacha Vas Deyres, « Esthétique de la contre utopie médicale dans Les Morticoles et L'utopie du docteur Kakerlak », p. 221-237, in L’imaginaire médical, Goffette et Guillaud dir., Bragelonne, 2011, p. 234.
[47] Matthieu Freyheit, « L’humain et la machine, bio hacked, adolescent transformé pour adolescence augmentée ? » op. cit.,  p. 197.
[48] Yves Lochard, « Dossier-jeu », p. 151-158, Rosny Aîné, La Mort de la terre, Présentation, chronologie, notes et dossier-jeu par Yves Lochard, Etonnants Classiques, GF Flammarion, Paris, 1997, p. 154.
[49] Alain Vicky, « Enfin l’afrofuturisme », in Le Monde diplomatique, manière de voir, science-fiction, vivement demain ?, n°184, aout-septembre 2022, Evelyne Piller ed.,  p. 39. 
[50] Marcus D. Besnard, « Immortalité et pièces de rechange », p. 38-39, in Le Monde diplomatique, manière de voir, science-fiction, vivement demain ?, op. cit., p. 39.
[51] Gérard Klein, préface à Les yeux électriques, Le livre des préfaces, textes réunis par Ellen Hertzfeld et Dominique Martel, Le livre de poche, LGF, 2021, p. 243.