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Voyages en Afrique centrale et équatoriale à travers les littératures et les études de l’ère coloniale : mondes vivants, mondes en mouvement

Voyages en Afrique centrale et équatoriale à travers les littératures et les études de l’ère coloniale : mondes vivants, mondes en mouvement

Publié le par Marc Escola (Source : Canissius Allogho)

Société  Internationale  d'Etude des  Littératures  de  l'Ere  Coloniale

APPEL A CONTRIBUTIONS POUR UN OUVRAGE COLLECTIF

Voyages en Afrique centrale et équatoriale à travers les littératures  et les études de l’ère coloniale : 

mondes vivants, mondes en mouvement

Éditeurs : Frédéric Mambenga Ylagou, Université de Libreville-Gabon

La société internationale d’étude des littératures de l’ère coloniale (SIELEC) et la maison d’éditions Kailash (Pondichéry, Inde) projettent pour novembre 2024, un volume intitulé :  voyages en Afrique centrale et équatoriale à travers les littératures et les études de l’ère coloniale : mondes vivants, mondes en mouvement, il ouvrira une série éditoriale sur les espaces socioculturels africains face à l’idéologie de la découverte et de la conquête du XVe au XXe siècles. avec ce volume, la SIELEC voudrait à nouveau sortir des sentiers battus : les regards  et les réflexions sur  la  découverte des contrées africaines équatoriales ont suscité l’étrangeté, révélé des diversités et des mutations socioculturelles étonnantes (Duarte Lopes/ F.Pigafetta, O.Dapper…) ; la colonisation a, en ses débuts, d’abord porté sur sa célébration (L.Faidherbe, H.N.Stanley, P.S.de Brazza, A.Sarraut, J.Ferry…), notamment en métropole coloniale ; ensuite sur l’anticolonialisme en période de maturation de l’idéologie de la conquête(A.Césaire, F.Fanon…) ; puis sur la condamnation du néocolonialisme durant les deux premières décennies postindépendances  (J.P.Saul, S.Amin…), sur les critiques des « formations  discursives » des cultures extra européennes à partir de l’idéologie colonialiste (E.Saïd, V.Y.Mudimbe…) et enfin sur les incidences économiques et planétaires issues du branchement des mondes la colonisation et accélérées après celle-ci (Appadurai). or, sans remettre nécessairement le débat de tous les travaux importants de la réflexion sur la colonisation et ses diverses formes contemporaines ; il est projeté pour ce volume de revisiter la « bibliothèque coloniale » (V.Y.Mudimbe) et les discours africains de cette période pour analyser les modes de représentation de ces espaces dans une perspective de dynamiques socioculturelles. celles-ci replaceraient-elles le fonctionnement social et culturel dans un mouvement incessant de création et d’adaptation ? comment partir de cette interrogation pour ressortir les subtilités et les ruses de la confrontation de la part des colonisés comme des colonisateurs qui requestionnent l’approche binaire (société traditionnelle vs société coloniale, sauvages vs civilisés, dominants vs dominés…) des mondes en situation de contact de séduction ou/et de rejet ?  comment durant cinq siècles ces sociétés ont été confrontées de gré ou de force à repenser leurs visions du monde ? comment l’occident interrogeait ses propres repères identitaires hégémoniques bousculés et remodelés par l’expérience de l’altérité (Afrique, Asie, Amériques, Mondes insulaires…) ? 

Dans les espaces colonisés comme dans les métropoles sourdinent ces diverses réalités de transformations progressives des mondes, non sans éluder les conflits suscités ou oblitérer les scansions identitaires. 

Nous nous intéressons à ces évocations qu’elles soient exprimées dans les œuvres littéraires et monographies de l’ère coloniale ou bien qu’elles soient des représentations de ces mutations dans les œuvres postindépendances.

Les espaces concernés par ce volume initial répondent à un critère géophysique et culturel et à des continuités sémiques telles que la prédominance de l’espace forestier, la réitération des schèmes de la bestialité, les pratiques culturelles similaires et les parentés linguistiques… 

Les propositions d’article porteront sur l’une des spatialités textuelles des univers référentiels suivant de la période coloniale :

-       les colonies françaises d’Afrique équatoriale (Gabon, Congo, Oubangui-chari, Tchad) ;

-       Cameroun ; 

-       Congo belge ;

-       Urundi, Ruanda ;

-       Angola, Sao tome et principe ;

-       Guinée équatoriale ;

-       Afrique orientale britannique (Tanzanie, Ouganda, Zambie) qui confine avec le Congo belge sur le prolongement central oriental et qui constitue l’une des principales portes orientales de l’exploration et de la conquête de l’Afrique centrale.

Les propositions d’articles aborderont l’une des thématiques suivantes de manière exclusive ou transversale : 

-       discours de voyage en Afrique centrale et équatoriale : problématiques de genres littéraires et contextes sociohistoriques ;

-       écritures des espaces géographiques et des modes socioculturels en situation coloniale ;

-       dynamiques socioculturelles : processus de ruse, de séduction et stratégie de survie ;

-       imitations, créations et interprétations culturelles

-       humanisme endogène et anticolonialisme ;

-       dialogue interculturel ;

-     approche critique sur les travaux africanistes, afro centristes au miroir des dynamiques culturelles en Afrique centrale et équatoriale coloniale.

Calendrier éditorial :

-   date de soumission des articles : samedi 30 août 2024. délai de rigueur ; 

-   évaluation et retour aux auteur.e.s : 30 septembre 2024 ;

-   retour des articles après intégration des propositions de modification : 15 octobre 2024 ;

-  envoi du manuscrit à l’éditeur : 25 octobre 2024.

Consignes de présentation des textes : 

-       les articles doivent être accompagnés d’un résumé (de 300 mots) en français et en anglais et d’une notice biobibliographique  (de   50 à 75 mots) qui précise le statut professionnel et les principales publications de l’auteur ;

-       présenter le texte à double interligne et placer les notes à simple interligne en bas de page ; 

-       utiliser une seule police de caractère pour tout le texte : times new roman, 12 

alinéa : il n’y a pas d’alinéa dans le corps de texte qui suit une citation en retrait si le paragraphe n’est pas terminé. 

dans les autres cas, les paragraphes du corps de texte commencent par un alinéa de 1,25 cm. ne pas utiliser  la  touche  « espace »  pour  faire  un  alinéa;  utiliser  plutôt  la   fonction « retrait première ligne » de votre traitement de texte.

citations : détacher les citations de plus de trois lignes en les présentant à simple interligne. indiquer entre crochets [ ] toute intervention dans une citation (ajout, modification, suppression etc.) ; s’il y a coupure d’un mot ou d’un passage dans une citation, l’indiquer par des points de suspension entre crochets […].

bibliographie : mettre en italiques le titre des livres des revues et des journaux, mais en romains entre guillemets les titres d’articles, de poèmes, de nouvelles ou de chapitres de livres. la première fois que l’on cite un texte en note, on doit en donner la référence complète : prénom et nom de l’auteur (ne mettre de majuscules qu’aux initiales des noms propres), titre du livre, sous-titre, lieu/ville d’édition, éditeur, année de publication, indication des pages citées ; s’il s’agit d’un article, on donne le titre de l’article, le titre de la revue ou du journal, le volume, le numéro, la date de publication, la pagination ; s’il s’agit d’un chapitre dans un recueil collectif, on indique le nom de l’éditeur du recueil (précédé de « dans », suivi de « dir. ») entre le titre du chapitre et le titre du recueil.

titres et intertitres : bien distinguer leur hiérarchie (possibilité de les numéroter – mais ces chiffres seront supprimés dans la version finale); ne pas faire plus de trois niveaux. ne pas les saisir en majuscules. 

iconographie : les images doivent être intégrées dans le texte.  elles peuvent être en basse définition (mais devront être fournies en haute définition si le manuscrit est accepté). 

nota bene : les auteurs et les ouvrages convoqués dans un article (incluant les allusions) doivent être accompagnés des références complètes dans la bibliographie. les articles qui seront soumis avec des références incomplètes seront renvoyés aux auteurs. 

Date limite de soumission des articles : 30 août 2024

Adresse mail d’envoi : fredoylagout@gmail.com

Éditeurs scientifiques :

Frédéric Mambenga Ylagou, Université Omar Bongo, Libreville, Gabon