Publié le par Marc Escola
Poème, pour nous, c’est garder grande ouverte la porte sur l’inconnu. Or y a-t-il inconnu plus inconnaissable que celui dans lequel nous allons tous à la fin ? Nous mourons, nous ne savons pas la suite. D’autant que la notion de « suite » relève encore de l’ordre du temps, donc de la vie. Ne subsiste plus devant nous en résumé et par défaut que le domaine infiniment extensible du croire, des croyances – fictions, roman et mythe. Il arrive toutefois que des signes, des signaux aussi insistants qu’étranges viennent jeter la confusion dans ce partage établi. Comment les accueillir, comment les interpréter ? — J. D.
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