Poétique n°156, Paris, Éditions du Seuil, 13 novembre 2008, 128 pages.
978-2-02-098635-9
15€
Présentation de l'éditeur :
Flaubert, Malraux, Lagarce, Proust, Sarraute, Barthes sont ici les étapes d'un parcours dans la modernité littéraire.
Philippe Dufour repère chez Flaubert une psychologie tout à fait nouvelle, psychologie de l'être sensitif, capable de saisir des états où le moi se dissout. Joël Loehr s'interroge sur une phrase de Malraux ("je n'écris plus") et, au-delà, sur le statut paradoxal de l'écrivain moderne. Marie-Hélène Boblet analyse l'hybridité générique du théâtre de Lagarce et ses enjeux esthétiques et éthiques.
Deux articles sur Proust viennent ensuite : Pascale McGarry lit en parallèle Proust et Thomas Hardy et met au jour des correspondances remarquables ; Geneviève Henrot fait une analyse linguistique du fonctionnement du nom "Bergotte", de l'homme au style.
Les deux études suivantes sont consacrées à Nathalie Sarraute : Nathalie de Courson voit en Sarraute un "écrivain du toucher" ; Marie-Andrée Morache explore la thématique de la lumière, laquelle cache et fait écran plutôt qu'elle ne donne à voir.
Le numéro s'achève avec un article de Jean-Pierre Martin sur le dernier Barthes, celui qui disait être entré dans une vita nova.