Édition
Nouvelle parution
A. Breton, Nadja (Fac-similé, éd. J. Chénieux-Gendron et O. Wagner)

A. Breton, Nadja (Fac-similé, éd. J. Chénieux-Gendron et O. Wagner)

Publié le par Université de Lausanne

André Breton, Nadja

Fac-similé, éd. Jacqueline Chénieux-Gendron et Olivier Wagner

Gallimard, Albums Beaux Livres, 2019

*

80 p. avec ill.

180 EUR

ISBN : 9782072854699

*

Description :

L'édition originale de Nadja paraît en 1928 à Paris. Comptant parmi les textes les plus frémissants d'André Breton, ce récit autobiographique évoque une rencontre, celle de l'auteur avec Léona Delcourt, en 1926. Celle qui se surnommait elle-même Nadja lui voue un amour désespéré qui plonge le chantre du surréalisme dans une profonde crise existentielle. En une dizaine de jours, à l'été 1927, il rédige les deux premières parties du récit. Il y ajoutera quelques mois plus tard une dernière partie puis des documents iconographiques. Nadja est le seul texte remanié par Breton à l'occasion de sa réédition en 1963 (celle qu'on lit aujourd'hui). Il l'enrichit de notes et d'illustrations et opère plus de trois cents corrections stylistiques sur le contenu.

Le manuscrit original est ici reproduit, avec le dossier iconographique que l'auteur a rassemblé après l'édition de 1928, transformant son manuscrit en «reliquaire». C'est aussi le témoignage de son écriture en tension, visible à travers l'accumulation de lignes serrées et de ratures, de paperoles, béquets et placards apposés par de nombreux exercices de collage.

Une étude illustrée de Jacqueline Chénieux-Gendron et Olivier Wagner accompagne le fac-similé, apportant un nouvel éclairage sur ce texte majeur du surréalisme et sur le travail de Breton.

Voir le site de l'éditeur...

*

On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage : 

"Quelque chose comme un livre ?", par Jérôme Duwa (en ligne le 11 avril 2020)

Hormis ce qu’une lecture personnelle et intense peut continûment nous procurer, s’il est un livre surréaliste à propos duquel on ne pensait plus rien découvrir, c’est sans doute Nadja. L’appareil critique détaillé de Marguerite Bonnet dans l’édition de la Pléiade (1988) et quelques autres éclairages en lumière latérale pouvaient être considérés comme suffisants afin de connaître les circonstances, les dits et les non-dits d’un texte profondément propre à faire vaciller l’esprit et l’imagination. Et pourtant, à la faveur d’une vente publique, un manuscrit inconnu d’André Breton fait son apparition.