Colloques en ligne

Marie de France, en son temps

 

Actes de la journée d’étude organisée le 17 mai 2019,

à l'École normale supérieure (Paris)


 

 « Oëz, seignurs, ke dit Marie, / Ki en sun tens pas ne s’oblie », demandait celle que nous appelons « Marie de France » au début de son recueil de Lais. Les contributions réunies dans ce dossier, issues d’une journée d’étude qui s’est tenue à l’ENS de Paris le 17 mai 2019, reviennent sur le sens et la portée de ces mots, qui viennent, depuis « leur » temps, interroger ce dont notre contemporain est fait.


Ils disent la détermination d’une autrice à se faire un nom sur la scène courtoise de son époque, mais ils interrogent aussi la manière dont une œuvre fait date. Qu’est-ce qu’être de « son temps » ? Comment inventer, pour ses contemporains comme pour ses lecteurs futurs, les signes de reconnaissance de son présent ? Et comment s’assurer que d’autres temps garderont la mémoire vivante, dans leur propre contemporain, de ce présent devenu passé ?

 

En miroir des réflexions présentées dans le dossier « L’auctorialité féminine dans les fictions courtoises, des trobairitz à Christine de Pizan », les études qui suivent tentent de prendre ces questions en charge en les confrontant à la fabrique des Lais, mais aussi des Fables et de L’Espurgatoire seint Patriz.


 

Textes réunis par Nathalie Koble et Mireille Séguy

et mis en ligne avec le soutien de l'Université de Lausanne.

DOI : https://doi.org/10.58282/colloques.6237