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Appels à contributions
(Se) faire animæl (revue L'ÉLaborée)

(Se) faire animæl (revue L'ÉLaborée)

Publié le par Marc Escola (Source : Margot Châtelet)

(Se) faire animæl

« On n’est pas dans le monde, on devient avec le monde, on devient en le contemplant.

 Tout est vision, devenir. On devient univers.

 Devenirs animal, végétal, moléculaire, devenir zéro. »

 Deleuze et Guattari, Qu'est-ce que la philosophie ?

Pour ce troisième numéro de la revue L'ÉLaborée, dans la poursuite du deuxième appel, nous voulons proposer un format hybride, qui comportera des créations originales (illustrations, fictions, musiques, etc) et des articles scientifiques.

 Ainsi, nous ouvrons un appel à communications qui visera à sélectionner des articles qui seront publiés à l’automne 2026 sous deux formats : un format « traditionnel » sur notre carnet Hypothèses ; et un format vulgarisé qui sera publié dans une version papier.

 Le but de cette hybridation est d’ouvrir les cultures de l’imaginaire à l’expérience de pensée par l’art – particulièrement vive dans notre domaine –-, mais également de donner envie à des profils artistiques de s’intéresser à la recherche.

Appel à contributions

Les cultures de l’imaginaire se réinscrivent en ce début de XXIe siècle dans un paradigme écologiste eutopique que nous voudrions interroger et dans lequel faire communauté avec le vivant apparaît être une réponse, certes partielle, à la destruction des écosystèmes et à la sixième extinction de masse provoquée par les humain-es. Nous parlons d’hybridation humaine non-humaine eutopique au sens où Guy Bouchard définit l’eutopie : « l’utopie […] s’incarne en eutopie lorsqu’elle présente une société meilleure que la société de référence1 ».

 La thématique de cet appel à contribution pour le troisième numéro de L'ÉLaborée, revue du Laboratoire des imaginaires2, association de jeunes chercheureuses, voudrait donc explorer le devenir-animal, l’hybridation et les communautés du vivant à l’aune de la science-fiction, de la fantasy et du fantastique (SFFF), le tout en adéquation avec des modes de vivre-ensemble qui s’extraient d’un point de vue anthropocentré, hétéronormé, validiste et patriarcal, et dans la diversité des supports sémiotiques (romans, nouvelles, BD, film, podcast, jeux vidéo, etc) et des aires géographiques investi-es par ces genres .

 « (Se) faire animæl » — forme contractée inclusive plurielle —, tout comme le « devenir-animal » de Deleuze et Guattari, n’est pas exclusif et s’ancre dans un ensemble de faires et de devenirs : « devenir-femme, devenir-enfant ; devenir-animal, végétal ou minéral ; devenirs moléculaires de toutes sortes, devenirs-particules3 », la SFFF ayant « toute une évolution qui la fait passer des devenirs animaux, végétaux ou minéraux, à des devenirs de bactéries, de virus, de molécules et d’imperceptibles4 ». Dans Les Furtifs (2019) d’Alain Damasio, une petite-fille s’hybride à des créatures interspécifiques afin de refaire corps avec le vivant. En fantasy, les femmes-dragons d’Ursula Le Guin (cycle Earthsea) figurent des faires animæl féministes et mythologiques. Dans le jeu vidéo The Last of Us (Naughty Dob, 2013), un champignon a infecté l’humanité, provoquant des mutations aussi cruelles que sublimes. 

 Le « devenir-animal » de Deleuze et Guattari passe par la meute, la bande, la population, le peuplement, « bref [la] multiplicité5 » animæl, dans et par laquelle opère une « contagion » entre différents êtres et différents devenirs. Les contributions à ce troisième numéro seront donc attentives à ne pas se focaliser sur un faire animæl singulier, mais à le recontextualiser dans les « groupes minoritaires, ou opprimés, ou interdits, ou révoltés, ou toujours en bordure des institutions reconnues6 ». On appelle donc à politiser ces faires animæl en les réinscrivant dans des réalités sociales et corporelles situées, et en les interrogeant à l’aune d’enjeux décoloniaux et des communautés racisées, queer et intersectionnelles, à travers des imaginaires non-dominants. Dans The Deep (2019) de Rivers Solomon, les femmes noires enceintes jetées des bateaux lors du commerce triangulaire donnent naissance à un peuple de sirènes, dans un genre proche de l'afro-futurisme. Dans Who Fears Death ? (2010) de Nnedi Okorafor, autrice d’origine nigériane, la métamorphose de l’héroïne en oiseau interroge l’héritage patriarcal et colonial porté par les Nurus. Dans Notre part de nuit (2021) de l’argentine Mariana Enriquez, le faire animæl permet à l’autrice de jouer entre les codes occidentaux et non occidentaux pour parvenir à un syncrétisme hybride. Enfin, les créatures extraterrestres qui peuplent les fictions de Becky Chambers interrogent les minorités de genre et sexuelles, notamment à travers la sexualité interspécifique (The Long Way to a Small, 2015 ; A Psalm for the Wild-Built, 2021).

 Les contributions pourront également traiter d’expériences corporelles et de vécus animæl affectés ou traversés par des devenirs non-choisis, quand l’animælité n’est pas qu’une résilience mais un reste, que l’autre-qu’humain-e n’a pas été désiré mais que c’est ce qu’il nous reste (le corps trans*7, le corps malade, le corps mutilé, le corps sexuel). Dans Sorrowland (2021) de Rivers Solomon, l’héroïne fuit sa communauté après avoir subi des manipulations biologiques qui la conduiront à sa métamorphose en femme-champignon, qu’elle embrassera finalement pleinement et qui l’ouvrira à une réalité sensorielle et sexuelle plus vaste. L’animælité peut aussi être lue comme une érotisation du trouble, déviante, honteuse ou mutante, comme dans Devenir Chienne (2020) de l’espagnole Itziar Ziga ou dans le film documentaire Être cheval (2015) de Jérôme Clément-Wilz.

 Les contributions veilleront également à s’inscrire dans les enjeux écologistes contemporains de sortie de l’anthropocène face à la sixième extinction de masse, en remettant les « autres qu’humain-es8 » au cœur de vivre-ensembles eutopiques, et ce en adéquation avec une pensée philosophique du vivant : Bruno Latour, Philippe Descola, Isabelle Stengers ; puis plus récemment Vinciane Despret, philosophe des sciences qui pense une écologie de la cohabitation, et Baptiste Morizot, spécialiste des relations humain-es/non-humain-es à qui l’on doit la médiatisation du concept de « vivant » entendu comme l’ensemble des êtres vivants, humain-es compris-es, sur la biosphère, dans l’optique de penser une « cohabitation multispécifique sur une terre partagée9 ». Ce paradigme écologiste en appelle donc à de nouveaux récits, locaux, territoriaux, et à des « diplomates garous » qui rapporteraient les problèmes et les situations du vivant pour faire émerger des points de vue différents, afin de forger des « causes communes potentielles [et] des alliances vitales10 », mais jamais dans le mythe d’une post-nature hybride. Des films et séries comme Le Règne animal (2023) de Thomas Cailley ou Sweet Tooth (Netflix, 2021-2024) de Jim Mickle, adaptée de la série de comics de Jeff Lemire, se déroulent dans un monde futur dans lequel des humain-es et des hybrides animæl-humain-es doivent créer un nouveau vivre-ensemble.

 Pour sortir du paradigme de l’Anthropocène et du Capitalocène, Donna Haraway, philosophe des sciences et théoricienne en études du genre, en appelle au « Chtulucène11 », qui joue entre le réel et le fictionnel, et dans lequel évoluent des êtres hybrides, l’hybridité n’étant pas à entendre au sens d’un assemblage ou d’une fusion de deux corps de natures contraires, mais au sens symbiogénétique et sympoïétique d’« assemblages de relations12 ». Donna Haraway a elle-même co-créé un univers SF, “Les Communautés du compost”, dans lequel évolue ses Histoires de Camille, texte co-pensé avec Vinciane Despret, qui s’adonne elle aussi à l’expérimentation du faire animæl dans Autobiographie d’un poulpe et autres récits d’anticipation (2021).

 C’est à partir de cette conscience d’une hybridation interspécifique que l’humain-e peut faire monde(s) différemment avec les autres-qu’humain-es :

 L’objectif de Donna Haraway est avant tout de mettre en place une « cosmopolitique » (Isabelle Stengers), définie avec Bruno Latour et Vinciane Despret comme une forme de politesse (de polis) ou de respect (de re-specere) réciproques entre humains et non-humains, et ce, afin de prendre des décisions « en présence de celles et ceux qui en porteront les conséquences13 ».

 On pourra notamment s’appuyer sur tout un corpus féminin-iste d’anticipation où des femmes, seules ou entre elles, réapprennent à (se) faire animæl pour survivre dans une société post-effondrement : L’Ours d’Andrew Krivak (2021, [2020]) ; Dans l'État sauvage de Diane Cook (2021, [2020]) ; Dans la forêt (2017, [1996]) et Le Temps d’après (2025) de Jean Hegland ; Faunes de Christiane Vadnais (2018) ; ou encore Le Mur invisible de Marlen Haushofer (1985, [1963]). Sur un autre support, la série Yellowjackets (Showtime, depuis 2021), de Ashley Lyle et Bart Nickerson, raconte les aventures d’une équipe féminine de football qui doit survivre dans un Canada polaire. Pour revenir vivantes, elles doivent se faire animæl. Dans le spectacle Danses non humaines, Jérôme Bel et Estelle Zhong Mengual « interrogent les différentes stratégies inventées par les chorégraphes pour s’atteler à ce défi apparemment impossible de devenir d’autres corps que les nôtres : végétaux, animaux, éléments naturels14 ».  

Pour synthétiser, les axes de réflexion sont les suivants et peuvent, bien sûr, être combinés entre eux, puisque les formes de l’animælité sont multiples : 

 Axes

  • Pluralités corporelles du faire animæl
  • Communautés d’animæl et enjeux du vivre-ensemble
  • Formes, discours et matérialités du faire animæl
  • Diplomates animæl : entre les mondes du vivant
  • (Se) faire animæl par/dans le territoire
  • Animæl contraint(s) / devenir(s) forcé(s)

Modalités pour les contributions scientifiques

Nous sommes à la recherche d’articles interrogeant la thématique du numéro par le prisme de la science-fiction, la fantasy et le fantastique, sous toutes ses formes. Nous avons à cœur la transdisciplinarité. Aussi, toute proposition se rattachant aux sciences humaines et sociales est la bienvenue, tant qu'elle s’appuie sur la méthodologie de sa discipline et qu’elle s’inscrit dans la définition des littératures de l’imaginaire15.

 Vos propositions seront anonymisées et présenteront le titre et le résumé programmatique de votre article (1500 caractères espaces compris), ainsi qu’un document annexe comportant votre nom, prénom, et votre bio-bibliographie. Nous attendons vos écrits pour le 20 juin 2025 au plus tard. Merci de nous les transmettre sur la boite mail du laboratoire : laboratoiredesimaginaires@gmail.com. Une fois votre proposition acceptée, les premières versions des articles seront à rendre jusqu’au 20 novembre 2025, pour une publication définitive à l’automne 2026.

 L’association du Laboratoire des Imaginaires a pour vocation d’accompagner et de valoriser les travaux de jeunes chercheureuses et artistes. Nous pouvons donc offrir aide et conseils aux personnes n’ayant jamais (ou peu) publié d’articles scientifiques.

Modalités pour les contributions créatives

Nous sommes également à la recherche de créations artistiques (nouvelles, illustrations, musique, photographies d'œuvres plastiques, etc.). Nous sommes aussi ouvert-es aux contributions hybrides, mêlant recherche et création. 

 En vue d’une potentielle publication papier dont l’intérieur sera en noir et blanc, les illustrations ou photographies doivent pouvoir être passées en noir et blanc, ou a minima posséder une version en couleurs pour la revue en ligne et une version en noir et blanc pour la version papier.

 Il est possible de renvoyer à un album ou à un morceau de musique en lien avec la thématique, grâce à un lien pour la version numérique, accompagné en plus d’un QRcode pour la version papier.

 Les fictions ne devront pas excéder 20 000 signes, espaces compris.

Vos propositions indiqueront le titre de votre création, un résumé programmatique pour les nouvelles ; l’illustration ou la photographie de votre création plastique si vous en disposez déjà, ou une description du projet (1500 caractères espaces compris) ; ainsi qu’un document annexe comportant votre nom, prénom, et votre bio-bibliographie d’artiste. Nous attendons vos propositions pour le 20 juin 2025 au plus tard. Merci de nous les transmettre sur la boite mail du laboratoire : laboratoiredesimaginaires@gmail.com. Une fois votre proposition acceptée, les créations seront à rendre jusqu’au 20 novembre 2025, pour une publication définitive à l’automne 2026.

Comité éditorial

Margot Châtelet – doctorante en cinquième année de littérature de science-fiction à l’université Bourgogne Europe – margot_chatelet@etu.u-bourgogne.fr

Hugo Orain – enseignant et docteur en histoire, spécialiste des imaginaires historiques et des représentations des révolutions – hugo.orain@univ-rennes2.fr 

Comité Scientifique

Margot Châtelet

 Hugo Orain

 Enzo Le Guiriec

 Manon Berthier

 Crystal Aslanian

 Frédéric Guignard

 Azélie Fayolle.

Bibliographie indicative

Aristizabal Arango Laura, « Appren-tissages avec des papillons Monarques (Danaus plexippus). Une lecture d’Histoires de Camille de Donna Haraway », Itinéraires [En ligne], 2021-1 | 2022, mis en ligne le 06 avril 2022. 
URL : http://journals.openedition.org/itineraires/10290

Baratay Éric (dir.), Une histoire animale du monde. À la recherche du vécu des animaux de l’Antiquité à nos jours, Paris, Tallandier, 2025.

Esposito La Rossa  Maurizio, « Donna Haraway, Quand les espèces se rencontrent », L’Homme [En ligne], 243-244 | 2022, mis en ligne le 25 décembre 2022. 
URL : http://journals.openedition.org/lhomme/44902 

Descola Philippe, La Nature domestique : symbolisme et praxis dans l'écologie des Achuar, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 1986. 

Despret Vinciane, Habiter en oiseau, Arles, Actes Sud, coll. « Mondes sauvages », 2019.

Despret Vinciane, Et si les animaux écrivaient, Paris, Bayard, coll. « Petites conférences », 2022.

Haraway Donna, Vivre avec le trouble, trad. Vivien Garcia, Vaulx-en-Velin, Éditions des mondes à faire, 2020.

Haraway Donna, Quand les espèces se rencontrent, trad. Fleur Courtois-L'Heureux, Paris, La découverte, 2021.

Latour Bruno, Politiques de la nature. Comment faire entrer les sciences en démocratie, Paris, La Découverte, coll. « Armillaire », 1999.

Deleuze Gilles et Guattari Félix, Mille plateaux, Paris, Minuit, 1980.

Khalsi Khalil et Uhl Magali, “Introduction”, Les autres qu’humains. Explorations en humanités environnementales [En ligne], Numéro 70, hiver 2021, p. 7–14. Mis en ligne le 6 mars 2023, URL : https://www.erudit.org/fr/revues/crs/2021-n70-crs07783/1097414ar/resume/ 

Morizot Baptiste, Manières d'être vivant. Enquêtes sur la vie à travers nous, Arles, Actes Sud, 2020. 

Morizot Baptiste , « Nouvelles alliances avec la terre. Une cohabitation diplomatique avec le vivant », Tracés. Revue de Sciences humaines [En ligne], 33 | 2017, mis en ligne le 19 septembre 2017. URL : http://journals.openedition.org/traces/7001 

Rioton  David, « Les mondes de la cyborg et la culture hybride : du Manifeste cyborg de Donna Haraway aux Oubliés de l’Amas de Floriane Soulas », TRANS- [En ligne], 30 | 2024, mis en ligne le 03 octobre 2024. URL : http://journals.openedition.org/trans/9675

 Stengers Isabelle, Cosmopolitiques (7 vol.), Paris, La Découverte/Les Empêcheurs de penser en rond, 1997 (rééd. en 2003).

 Séginger Gisèle (dir.), Animalhumanité, Champs sur Marne, LISAA éditeur, 2018. 

 Tranimalities, Transgender Studies Quaterly, vol. 2, n° 2, Duke University Press, mai 2015.

 Zhong Mengual Estelle, Apprendre à voir. Le point de vue du vivant, Arles, Actes Sud, 2021.

1 Bouchard Guy, « Eutopie, dystopie, para-utopie et péri-utopie » dans Guy Bouchard, Laurent Giroux et Gilbert Leclerc, L'Utopie aujourd'hui, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, 1985.
2 Lae lecteurice peut se référer à la présentation de l’association sur son carnet Hypotheses : https://laboimaginr2.hypotheses.org/qui-sommes-nous
3 Deleuze Gilles et Guattari Félix, Mille plateaux, Paris, Minuit, 1980, p. 333.
4 Ibid., p. 304.
5 Ibid., p. 292.
6 Ibid., p. 302.
7 Tranimalities, Transgender Studies Quaterly, vol. 2, n° 2, Duke University Press, mai 2015.
 8 « Les autres qu’humains, tel que nous avons donc fait le choix de les nommer, rassemblent toutes les entités dont les humains instaurent l’existence sur le plan de la relation (Souriau, Stengers et Latour, 2009). Ces entités peuvent être animales (Bailly, 2013 ; Baratay, 2012 ; Haraway, 2010) ou végétales (Coccia, 2017 ; Hustak et Myers, 2012 ; Kohn, 2013), mais également fantômes ou défuntes (Delaplace, 2022 ; Despret, 2015), robotiques (Dumouchel et Damiano, 2016 ; Uhl et Dubois, 2011) ou se situant à l’intersection du physique et de l’intangible (Nathan, 2001). La terminologie d’« autres qu’humains », s’inscrivant dans le prolongement de l’appellation proposée par l’anthropologue américain A. I. Hallowell (1960), invite à dépasser l’opposition qu’induit celle de « non-humains » (Latour, 2011). Parler d’autres qu’humains permet, par ailleurs, toutes les hybridités ; aussi arrive-t-il que ces autres ne soient pas toujours des entités en soi, mais bien plutôt des  humains qui sont un peu animaux, un peu défunts, un peu esprits. ». Uhl Magali et Khalsi Khalil, “Introduction”, Les autres qu’humains. Explorations en humanités environnementales [En ligne], Numéro 70, hiver 2021, p. 7–14. Mis en ligne le 6 mars 2023, URL : https://www.erudit.org/fr/revues/crs/2021-n70-crs07783/1097414ar/resume/ (consultée le 7 janvier 2025).
9 Morizot Baptiste, « Nouvelles alliances avec la terre. Une cohabitation diplomatique avec le vivant », Tracés. Revue de Sciences humaines [En ligne], 33 | 2017, mis en ligne le 19 septembre 2017, consulté le 15 décembre 2024. URL : http://journals.openedition.org/traces/7001
10 Ibid.
11 Haraway Donna, Vivre avec le trouble, trad. Vivien Garcia, Vaulx-en-Velin, Éditions des mondes à faire, 2020, p. 137-138.
12 Rioton David, « Les mondes de la cyborg et la culture hybride : du Manifeste cyborg de Donna Haraway aux Oubliés de l’Amas de Floriane Soulas », TRANS- [En ligne], 30 | 2024, mis en ligne le 03 octobre 2024, consulté le 04 janvier 2025. URL : http://journals.openedition.org/trans/9675
13 Esposito La Rossa Maurizio, « Donna Haraway, Quand les espèces se rencontrent », L’Homme [En ligne], 243-244 | 2022, mis en ligne le 25 décembre 2022, consulté le 17 mars 2025. URL : http://journals.openedition.org/lhomme/44902
14 Voir le programme du Centre national de la danse pour plus d’informations, consulté le 21 avril 2025. URL : https://www.cnd.fr/fr/program/4209-danses-non-humaines
15 Voir la définition proposée par le Laboratoire des imaginaires, consulté le 21 avril 2025 : https://laboimaginr2.hypotheses.org/quentend-on-par-cultures-de-limaginaire