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La traduction et la découverte du patrimoine littéraire franco-persan (Strasbourg)

La traduction et la découverte du patrimoine littéraire franco-persan (Strasbourg)

Publié le par Marc Escola (Source : Nader NASIRI-MOGHADDAM)

Colloque international organisé conjointement par

le Département d’études persanes de l’Université de Strasbourg

et le Département de langue et littérature françaises de l’Université Ferdowsi de Mashhad (Iran)

avec le soutien du Groupe d’études orientales, slaves et néo-helléniques EA 1340-GEO

28 - 29 mars 2018

 

APPEL À COMMUNICATIONS

La traduction et la découverte du patrimoine littéraire franco-persan

Bien que les premiers échanges de lettres diplomatiques entre la France et l’Iran remontent au XIIIe siècle, l’enseignement universitaire du français langue étrangère ne débute en Iran qu’au cours du XIXe siècle. Contrairement à l’Afrique où cette langue a été introduite par le biais de la colonisation, en Iran le français n’a pas été perçu par les Iraniens comme un outil de domination ou d’exploitation. La fondation de l’École polytechnique (Dār ol-Fonūn) à Téhéran en 1851 joua un rôle capital dans l’enseignement du français en Iran et favorisa l’essor de la francophonie et de la francophilie. De nombreuses œuvres du patrimoine littéraire français ont été traduites vers le persan par les diplômés de cette École qui sont devenus les élites de la société iranienne au temps des Qājārs et des Pahlavis.

En France, l’enseignement du persan remonte à 1669 avec la création de l’École des jeunes de langues. L’ouverture de l’École spéciale des Langues orientales (appelée aujourd’hui Institut national des langues et civilisations orientales « Inalco »), fondée en mars 1795, donna une structure solide aux études iraniennes et fit connaître davantage le patrimoine littéraire persan. Les enseignants et les diplômés de cette École ont mis en lumière les œuvres littéraires persanes à travers des éditions bilingues ou des traductions.

Cette vision réciproque des peuples persan et français vis-à-vis de leurs patrimoines littéraires mutuels suscite quelques questions essentielles :

  • À quel point les premières traductions étaient-elles fidèles ?
  • À quel type d’obstacle les premiers traducteurs français et iraniens des œuvres littéraires étaient-ils confrontés ?
  • Quelles stratégies envisageaient les traducteurs pour rendre les subtilités de chacune des deux langues ?

Autour de ces questions, avec le soutien du GEO (Groupe d’Études Orientales, slaves et néo-helléniques – EA1340) un colloque international sera organisé conjointement par le Département d’études persanes de l’Université de Strasbourg où l’enseignement du persan remonte à 1874 et le Département de langue et littérature française de l’Université Ferdwosi de Mashhad qui est la troisième Université iranienne au point de vue de l’ancienneté.

Modalités de participation :

Ce colloque est ouvert à tous, doctorants et jeunes chercheurs en particulier, que ce soit en littérature française ou en littérature persane ou en traductologie. Les communications peuvent être présentées en français ou en anglais. Les abstracts devront contenir 300-500 mots et être accompagnés d’une courte biographie permettant de retracer le parcours de l’intervenant. Les propositions devront être envoyées jusqu’au 30 sept. 2017 aux adresses suivantes :

Mohammad Reza Farsian

MCF HDR Langue et littérature françaises et comparée

Université Ferdowsi de Mashhad

farsian@um.ac.ir

 

Nader Nasiri-Moghaddam

Professeur et Directeur du Département d’études persanes

Université de Strasbourg

nasiri@unistra.fr

 

Lieu du colloque : Université de Strasbourg

Langues : français ou anglais

Dates du colloque : 28 - 29 mars 2018