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Littératures : légitimité et (l)égalité

Littératures : légitimité et (l)égalité

Publié le par Marc Escola (Source : Afef Arous-Brahim et Donia Boubaker)

Les laboratoires de recherche Intersignes (Université de Tunis)

et Analyse Textuelle, Traduction et Communication (Université de la Manouba),

en partenariat avec la Chaire Senghor de la Francophonie de l’Université de Tunis et 

Merian Centre for Advanced Studies in the Maghreb

organisent un  

Colloque international :

Littératures : légitimité et (l)égalité

Tunis – les 13 et 14 novembre 2025

Procès, crimes, châtiments, quête de vérité et de justice, sont au cœur de bien des œuvres et soulèvent le problème de l’égalité et de la légalité, du juste et de l’injuste. Littérature de fiction et littérature d’idées s’interrogent sur ces questions depuis l’Antiquité (Euripide, Sophocle, Socrate, Platon, etc.). En effet, le monde de la littérature et le droit de la Cité et celui des individus sont étroitement liés : ils entrent en dialogue et provoquent des tensions, reflétant ainsi la complexité des rapports humains souvent marqués par les inégalités.

Dans son Éthique à Nicomaque, Aristote pose la définition suivante : « Le juste est ce qui est conforme à la loi et ce qui respecte l’égalité ; l’injuste, ce qui est contraire à la loi et ce qui manque à l’égalité » (V, 2). Égalité et légalité devraient ainsi permettre d’agir en vue de garantir le partage équitable des biens et le vivre-ensemble. L’association dialectique de ces deux principes pose indéniablement problème car l’idéal égalitaire aristotélicien se confronte au réel brut et inextricable.

Cette tension est au cœur de deux genres littéraires qui questionnent les possibles de la société. Alors que l’utopie est « critique du réel » (Drouin-Hans, 2015), la dystopie, elle, se fait « miroir déformé du présent » (Claisse, 2010 : § 3). Intégrant une réflexion sur les lois et les droits qui régissent les rapports humains, ces deux appréhensions politiques, sociales et morales de l’avenir engendrent un rêve d’égalité (More, 1516) ou une menace d’injustices (Orwell, 1949 ; Jardin, 2004 ; Rufin, 2004 ; Le Clézio, 2006, etc.). Mais cette réflexion doit également s’ouvrir aux hétérotopies, ces contre-espaces isolés, ancrés dans le temps présent et gouvernés par leurs propres règles (Foucault, 2009).

Par ailleurs, la méditation des écrivains sur la société au présent a donné lieu à des œuvres qui défendent les subalternes et placent l’équité comme valeur fondamentale. En quête de justice sociale, les auteurs abordent diverses thématiques comme la condition ouvrière, le monde de l’entreprise, les droits de la femme et ceux des minorités. À travers des récits qui mettent en scène des personnages de victimes ou de révoltés qui tentent de prendre en main leur destin, ces auteurs pointent les inégalités qui rongent le corps social (Hugo, 1862 ; Sand, 1832 ; Bon, 1982 ; Despentes, 2006, etc.).

Ainsi ces œuvres invitent-elles à aborder la littérature selon une approche fonctionnelle dans la mesure où leur dimension réparatrice (Gefen, 2017) se fait prégnante. Il est toutefois nécessaire de remarquer que la notion de réparation connaît, de nos jours, une réelle évolution. Elle n’est plus uniquement expiation et satisfaction, elle implique désormais l’accès à la justice et la reconstruction psychologique. La littérature offre dès lors un espace d’expression aux sans-voix et leur assure la reconnaissance des blessures et maux subis. Si la littérature carcérale illustre bien cette démarche (Ghandi, 1932 ; Naccache, 1982 ; El-Saadawi, 1984 ; Genet, 1946, Liscano, 2008, etc.), la production littéraire qui se développe dans le cadre de la libération de la parole des victimes de violences sexuelles l’atteste tout autant. Des textes comme Le Consentement (Springora, 2020) et La Familia grande (Kouchner, 2021) ont, en effet, joué un rôle essentiel dans la sensibilisation du grand public et dans l’adoption en France de la loi du 21 avril 2021 visant à protéger les mineurs des crimes et délits sexuels et de l’inceste.

La parole juste, le discours qui convainc et persuade, à la tribune ou dans le prétoire, éveille également les consciences et influence les esprits : des figures emblématiques comme Gisèle Halimi et Martin Luther King ont mis leur maîtrise de l’éloquence et de la rhétorique au service de leurs combats contre l’injustice et les inégalités. Mais le pouvoir de la parole ne se réduit pas à la défense des causes justes. Il est le garant de l’équité, car tout un chacun, victime ou criminel, plaignant ou défendeur, a le droit de se défendre et d’être défendu (Markowic, 2018).

D’autre part, le dévoilement de la vérité, la quête de justice, nourrissent une littérature judiciaire qui aspire, par le récit, à interroger les dilemmes moraux. Se développe ainsi une littérature envahissant les palais de justice et les tribunaux et encourageant dans un même temps le lecteur à aborder avec empathie faits divers et autres affaires complexes réelles ou fictionnelles (Gide, 1913 ; Giono, 1947 ; Von Schirach, 2015 ; Jaenada, 2017, 2021, 2022 ; Reza, 2024, etc.). Le monde en procès n’exclut pas cependant de pointer les iniquités du monde judiciaire. Instrumentalisation de la loi et mise en scène d’affaires judiciaires menacent la liberté et l’égalité (Kafka, 1925 ; Camus, 1942). Le texte littéraire devient une « lutte engagée pour la vérité contre le mensonge, pour la justice contre l'arbitraire » (Clemenceau, 1899 : 276). Happés par la machine judiciaire, certains écrivains tels que Flaubert, Zola ou encore Guyotat, sont poursuivis en raison de leurs œuvres et de leurs idées ; d’autres, tel que Giono, sont confrontés à des litiges les opposant à leurs éditeurs.

Le juste et l’injuste irriguent en outre les récits relatant des enquêtes. Dans les textes d’auteurs comme Simenon, Fred Vargas ou encore Agatha Christie, résoudre un crime, élucider un mystère, lever le mensonge, est la mission de l’enquêteur chevronné, décidé à retrouver les criminels, à les poursuivre et à faire justice. Mais la littérature n'exclut pas l’erreur judiciaire (Postel, 2013 ; Menegaux, 2018) et n’hésite pas à mettre en fiction des détectives amateurs qui essaient de remédier aux défaillances humaines dans un souci éthique.

Notre colloque s’articulera autour des notions et concepts liés au rapport entre égalité et légalité et leurs représentations littéraires. Pour interroger cette question, nous proposons les axes de réflexion suivants, sachant que toute autre proposition pertinente pourra être acceptée :

●       Utopies, dystopies et hétérotopies : critiques sociales et espaces alternatifs ;

●       Égalités, inégalités et justice sociale en littérature ;

●       Figures du justicier et du criminel : enjeux littéraires et éthiques ;

●       Procès et justice : entre fiction littéraire et réalité.

Ce colloque est ouvert à tous les champs et corpus littéraires, et à toutes les cultures sans restriction aucune. Nous encourageons les participants à mettre en œuvre différentes approches et démarches théoriques (littérature, anthropologie, linguistique, sémiotique, stylistique, sociologie de la littérature, histoire, géographie humaine, psychanalyse, analyse du discours, etc.).

Modalités de participation

Les propositions devront comporter un titre, le résumé de la communication (300 mots max.) et une courte notice biographique. Elles sont à envoyer avant le 11 mai 2025 à l’adresse suivante : litteratures.legitimite.legalite@gmail.com. Nous précisons que les communications ne pourront se faire qu’en français ou en anglais.

- Les frais d’inscription au colloque s’élèveront à :

 50 € / 165 DT pour les chercheur-e-s professionnel-le-s.

 20 € / 65 DT pour les étudiant-e-s, doctorant-e-s ou jeunes chercheur-e-s encore sans profession.

- Les frais de déplacements et d’hébergement sont à la charge des participants. L’organisation pourra néanmoins fournir des informations pratiques pour faciliter leurs démarches (suggestions d’hôtels, itinéraires, etc.).

Organisation du colloque

Laboratoire Intersignes, Université de Tunis (UT)

Laboratoire Analyse Textuelle, Traduction et Communication (ATTC), Université de la Manouba (UMA)

Coordination

Afef Arous-Brahim (Université de Jendouba / Intersignes – UT) 

Donia Boubaker (Université de Jendouba / ATTC – UMA)

Comité scientifique

Christine Baron (Université de Poitiers)

Emna Beltaif (Université de Tunis)

Sylvie Brodziak (CY Cergy-Paris Université)

Jamil Chaker (Université de Tunis)

Mounira Chatti (Université Paris VIII)

Samia Kassab-Charfi (Université de Tunis)

Fadhila Laouani (Université de la Manouba)

Laure Lévêque (Université de Toulon)

Sonia Mbarek (Université de Tunis)

Mohamed Salah Omri (Université d’Oxford)

Hela Ouardi (Université de la Manouba)

Jouda Sellami (Université de la Manouba)

Farah Zaïem (Université de la Manouba)

Sonia Zlitni-Fitouri (Université de Tunis)

Comité d’organisation

Meriem Abbes (Université de Tunis)

Afef Arous-Brahim (Université de Jendouba / Université de Tunis)

Donia Boubaker (Université de Jendouba / Université de la Manouba)

Zeineb Golli (Université de Tunis)

Marouene Souab (Université de la Manouba)

Eya Trabelsi (Université de la Manouba)

 

  

The Academic research laboratories Intersignes (University of Tunis)

and Analyse Textuelle, Traduction et Communication (University of Manouba),

In partnership with The Senghor Chair of the Francophonie of the University of Tunis and

The Merian Centre for Advanced Studies in the Maghreb

organize an 

International Conference

Literature: Legitimacy, Legality and Equality

Tunis – From November 13th to 14th 2025

 

Trials, crimes, punishments and the quest for truth and justice, are at the heart of many literary works and raise the issues of equality and legality, of justice and injustice. Fiction and philosophical works dealing with these issues can be traced as far back as the Antiquity (Euripides, Sophocles, Socrates, Plato, etc). The laws that govern individual and public life are, indeed, closely linked to the literary world and, ensuing dialogues and tensions, reflect the complexity of human relationships often marked by inequalities.

In his Nicomachean Ethics, Aristotle gives the following definition: "The ‘just’ therefore means that which is lawful and that which is equal or fair, and ‘the unjust’ means that which is illegal and that which is unequal or unfair" (V, 2). Equality and legality should thus make it possible to guarantee the equitable distribution of goods and social harmony. Undeniably, the dialectical association of these two principles poses a problem as the Aristotelian egalitarian ideal is confronted with the raw and inextricable aspects of the real world.

This tension gave way to two literary genres which explore possible alternatives to society. While utopia is "critical of reality" (Drouin-Hans, 2015), dystopia becomes a "distorted mirror of the present" (Claisse, 2010: § 3). By including a reflection on the laws and rights that govern human relations, these two visions of the future (Political, social and moral), gave birth to dreams of equality (More, 1516) or threats of injustice (Orwell, 1949; Jardin, 2004; Rufin, 2004, Le Clézio, 2006, etc.). Such a reflection, however, must also be open to heterotopias, those isolated counter-spaces, deeply rooted in the present time but governed by their own rules (Foucault, 2009).

Moreover, reflections on present time society have given rise to literary works defending the “underdog” and placing equity as a fundamental value. Seeking social justice, they address various themes such as working-class conditions, the corporate world, women's and minorities rights. Through stories featuring characters of victims or rebels who try to take their destiny into their own hands, these authors point out the inequalities that plague society (Hugo, 1862; Sand, 1832; Bon, 1982; Despentes, 2006; etc).

Such works invite us to have a “functional” approach to literature as its “restorative” dimension (Gefen, 2017) is quite significant. We would note, however, that this “restorative” dimension is going through a substantial evolution nowadays. It is no longer a matter of “expiation” and “satisfaction” only, it now involves access to justice and psychological reconstruction. Literature therefore offers a space for expression to the voiceless and ensures that they are recognized for the wounds and evils they have suffered. While prison literature is a good illustration of this approach (Ghandi, 1932; Naccache, 1982; El-Saadawi, 1984; Genet, 1946, Liscano, 2008; etc.), the literary production evolving from the liberation of speech on sexual violence contributes to it just as much. Texts such as Le Consentement (Springora, 2020) and The Familia grande (Kouchner, 2021) have indeed played an essential role in raising awareness among the general public and in the adoption, in France, of the 21 April 2021 law protecting minors from sexual crimes and incest.

Using the right words, delivering convincing and persuasive speeches, in tribunes and courtrooms, also contribute to awaken consciences and influences minds: emblematic figures such as Gisèle Halimi and Martin Luther King have put their eloquence and rhetoric skills at the service of their fights against injustice and inequality. But the power of speech is not limited to defending just causes. It guarantees fair treatment, because everyone, whether victim or criminal, plaintiff or defendant, has the right to defend himself/ herself and to be defended (Markowic, 2018).

Unveiling the truth and seeking justice, are at the core of a judicial literature which aspires, through its narrative, to question moral dilemmas. This gave way to a literary genre relating to courthouses and courts of justice engaging the reader to approach news items and other complex cases, whether real or fictional, with empathy (Gide, 1913; Giono, 1947; Von Schirach, 2015; Jaenada, 2022, 2021, 2017; Reza, 2024; etc). Putting the world on trial does not exclude pointing out the inequities of the judicial world. The instrumentalization of the law and the staging of legal cases threaten both freedom and equality (Kafka, 1925; Camus, 1942). The literary text becomes a "committed struggle for truth against lies, for justice against arbitrariness" (Clemenceau, 1899: p. 276). Caught up in the judicial machine, some writers, such as Flaubert, Zola and Guyotat, were prosecuted because of their works and ideas; others, such as Giono, were confronted with disputes with their own publishers.

The notion of justice and injustice is pervasive in the story telling process when it comes to investigations. In the works of Simenon, Fred Vargas or Agatha Christie, solving a crime, elucidating a mystery or exposing a lie, is the mission of the seasoned investigator, determined to find the criminals, prosecute and bring them to justice. But this literature does not exclude judicial error cases (Postel, 2013; Menegaux, 2018) and does not hesitate to invent amateur detectives who will, for ethical reasons, try to make up for any human shortcomings.

Our conference will focus on notions and concepts pertaining to equality and legality and their literary representations. In our proceedings, we would propose to examine the following themes, but we remain open to any relevant alternative proposals: 

  •  Utopias, dystopias and heterotopias: social critiques and alternatives. 
  •  Equality, Inequality and Social Justice in Literature.
  •  Figures of the Vigilante and the Criminal: Literary and Ethical Issues.
  •  Trial and justice: between literary fiction and reality.

This conference is open to all literary fields and corpuses, to all cultures with no restriction of whatsoever nature. We urge and encourage all participants to implement different practical and theoretical approaches in their contributions (literature, anthropology, linguistics, semiotics, stylistics, literary sociology, history, human geography, psychoanalysis, discourse analysis, etc.).

Participations

Proposals should include a title, an abstract (300 words max.) and a short bio. They are to be sent before 11th May 2025 to the following address: litteratures.legitimite.legalite@gmail.com.

We would draw your attention that presentations can only be made in French or in English.

- Registration Fees :

·         50 € / 165 TD for researchers and professionals.

·         20 € / 65 TD for students, doctoral students or junior researchers (still seeking jobs).

- Travel and accommodation costs are at participants’ expenses.

The organisers shall, however, provide them with practical information to facilitate their efforts (hotel suggestions, itinerary, etc.).

Organizers

The Academic research laboratory Intersignes, University of Tunis (UT)

The Academic research laboratory Analyse Textuelle, Traduction et Communication (ATTC), University of Manouba (UMA)

Coordination

Afef Arous-Brahim (University of Jendouba / Intersignes – UT) 

Donia Boubaker (Université de Jendouba / ATTC – UMA)

Scientific Committee 

Christine Baron (University of Poitiers)

Emna Beltaif (University of Tunis)

Sylvie Brodziak (CY Cergy-Paris University)

Jamil Chaker (University of Tunis)

Mounira Chatti (University of Paris VIII)

Samia Kassab-Charfi (University of Tunis)

Fadhila Laouani (University of Manouba)

Laure Lévêque (University of Toulon)

Sonia Mbarek (University of Tunis)

Mohamed Salah Omri (University of Oxford)

Hela Ouardi (University of Manouba)

Jouda Sellami (University of Manouba)

Farah Zaiem (University of Manouba)

Sonia Zlitni-Fitouri (University of Tunis)

Organizing Committee

Meriem Abbes (University of Tunis)

Afef Arous-Brahim (University of Jendouba / University of Tunis)

Donia Boubaker (University of Jendouba / University of Manouba)

Zeineb Golli (University of Tunis)

Marouene Souab (University of Manouba)

Eya Trabelsi (University of Manouba)

 

Bibliographie indicative

Aristote, Éthique à Nicomaque, Paris, Flammarion, 2004.

Baron, Christine, « La littérature, auxiliaire de l'acte de juger ? Contexte américain, contexte continental » dans Les Cahiers de la Justice, 2016 ǀ 2, n° 2, 2016, p. 371-382.

Baron, Christine, La littérature à la barre (XXe-XXIe siècle), Paris, CNRS, 2021.

Barraband, Mathilde et Demanze, Laurent, « Littérature du procès, procès de la littérature » dans Revue critique de fixxion française contemporaine [en ligne], 26 | 2023, mis en ligne le 15 juin 2023. URL : http://journals.openedition.org/fixxion/10406   

Bellagamba, Ugo, « L’utopie a-t-elle des leçons de justice à nous donner ? » dans Délibérée, 2022 ǀ 1, n° 15, 2022, p. 43-48.

Chardin, Philippe et Leclerc, Yvan, « Crimes écrits. La littérature en procès au XIXe siècle » dans Romantisme, 1993, n° 79, Masques, p. 124-126. URL : www.persee.fr/doc/roman_0048-8593_1993_num_23_79_6202

Claisse, Frédéric, « Futurs antérieurs et précédents uchroniques : l’anti-utopie comme conjuration de la menace » dans Temporalités [En ligne], 12 | 2010, mis en ligne le 15 décembre 2010. URL : http://journals.openedition.org/temporalites/1406

Clemenceau, Georges, Iniquité, Paris, Stock, 1899.

Drouin-Hans, Anne-Marie, « Rêves d’éducation, éducations de rêve : les leçons de l’utopie » dans Le Philosophoire, 2015 ǀ 2 n° 44, 2015, p. 39-54. URL : shs.cairn.info/revue-le-philosophoire-2015-2-page-39?lang=fr

Dubois, Jacques, L’Institution de la littérature. Introduction à une sociologie, Paris, Bernard Nathan / Editions Labor, 1978.

Foucault, Michel, Les Corps utopiques, les hétérotopies [1966], Paris, Nouvelles Éditions Lignes, 2009. 

Gefen, Alexandre, Réparer le monde, Paris, Corti, 2017.

Genel, Katia et Deranty, Jean-Philippe, Reconnaissance ou mésentente ? Un dialogue critique entre Jacques Rancière et Axel Honneth, Paris, Éditions de la Sorbonne, coll. « Philosophies pratiques », 2020.

Lacroix, Justine et al., « Justice ou réparation ? : Introduction » dans Esprit, 2024 ǀ 3, 2024, p. 35-39.

Lévêque, Laure, Le Rouge ou le noir ? Quand la fiction futorologique française prophétisait des lendemains qui (dé)chantent (1800-1975), Arcidosso, Effigi Edizione, 2023.

Mantovani, Dario (dir.), L’Équité hors du droit, Paris, Collège de France, 2023.

Meyer-Plantureux, Chantal, « Théâtre et justice d'Eschyle à Jean Vilar » dans Les Cahiers de la Justice, 2015 | 1, n° 1, 2015, p.37-58. URL : droit.cairn.info/revue-les-cahiers-de-la-justice-2015-1-page-37?lang=fr  

Nussbaum, Martha, L’Art d’être juste. L’imagination littéraire et la vie publique [1997], trad. Solange Chavel, Paris, Flammarion, 2015.

Pironnet, Quentin, « Droit et dystopies » dans Revue interdisciplinaire d'études juridiques, 2016 ǀ 2, vol. 77, 2016, p. 363-392.

Ricoeur, Paul, L’Idéologie et l’utopie, Paris, Seuil, 1997.

Roman, Myriam, Le Droit du Poète : la justice dans l’œuvre de Victor Hugo, Presses universitaires de Saint-Étienne, 2023.

Vergès, Jules, Justice et littérature, Paris, PUF, 2011.