
Max, Martine, Maya et Cie. Classiques, chefs-d’œuvre, best-sellers pour la jeunesse : quels patrimoines à partager ? (Paris, Aubervilliers)
Colloque international, organisé par la Bibliothèque nationale de France / Centre national de la littérature pour la jeunesse (CNLJ), avec le soutien de l’Afreloce (Association française de recherche sur les livres et objets culturels de l’enfance) et du projet d’établissement Sciences de l’Enfance et de la Jeunesse (EnJe), Université Sorbonne Nouvelle.
En 2008-2009, l’exposition « Babar, Harry Potter et Cie » célébrait l’intégration du Centre national de la littérature pour la jeunesse à la Bibliothèque nationale de France, marquant ainsi de façon spectaculaire la reconnaissance du livre pour enfants comme objet culturel légitime et patrimonial. En clin d’œil à ce titre, d’autres personnages (un garçon, une fille, une abeille… nous sommes en 2025) ont été choisis pour incarner la poursuite de cette réflexion.
Incontournables, chefs-d’œuvre, classiques… quels que soient les noms qu’on leur donne, certaines œuvres paraissent indispensables à connaître et à conserver, pour ce qu’elles peuvent encore apporter aux enfants, aux adolescents, et aux adultes d’aujourd’hui. Ce processus de légitimation et de patrimonialisation emprunte de nombreuses voies. Ce colloque réunira chercheur·euse·s, créateur·trice·s, et professionnel·le·s du livre et de la médiation pour interroger la notion de classique, qu’Italo Calvino aimait à définir comme « un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire ».
Il s’agit de prolonger la réflexion entamée notamment avec le colloque « Penser/Classer l’album classique » à l’université d’Artois en 2021, et avec la publication de Sophie Van der Linden et Raphaële Botte pour le Centre national du livre, « 100 classiques et merveilles pour la jeunesse » en 2023, mais aussi de répondre aux nombreuses interrogations des bibliothécaires chargé·e·s d’actualiser leurs collections, qui ont été nombreux à s’inscrire au stage du CNLJ intitulé « Les classiques de l’album : ces livres à ne pas jeter ». Les spécificités du classique pour la jeunesse seront interrogées : la littérature pour la jeunesse, dans ses particularités de public et de légitimité, opère-t-elle différemment de la littérature générale (Baudelaire, Rimbaud ou Flaubert ont d’abord connu un rejet), le passage du temps réévalue -t-il sans cesse l’appréciation portée à une œuvre ?
La terminologie doit être questionnée, comme le montre le titre même du colloque. Parle-t-on de la même chose si l’on utilise les mots de classique, de patrimoine, de chef-d’œuvre, d’incontournable, de canon ? En désignant des ouvrages comme classique ou chef d’œuvre, déclassifie-t-on les autres comme dignes d’intérêt ? Un classique peut-il appartenir à la littérature populaire, à la littérature de masse ou émerge-t-il nécessairement dans un champ reconnu comme littéraire ? Un best-seller doit-il de facto être considéré comme classique, étant donné l’étendue de son lectorat… ou pour le dire autrement, Martine aux millions d’exemplaires vendus mérite-t-elle sa place aux côtés de Max de Maurice Sendak, objet de thèses et de colloques ? Et d’ailleurs, Max ne renvoie-t-il pas autant à l’instigateur de la « fête épouvantable » qu’au héros de la série à Max et Lili, star incontestée des emprunts en bibliothèques publiques ?
Les propositions de communication pourront s’inscrire dans les réflexions suivantes :
Instances de légitimation
Comme le soulignait Alain Viala, « dès qu’on dit classique, on range, on situe sur une échelle de valeur ». Les processus de légitimation, de « classicisation », de canonisation, de patrimonialisation sont à interroger, en analysant les différentes instances qui sont en jeu : écoles, bibliothèques, édition (collections de classiques, rééditions et ré-illustration, traductions et retraductions), librairies, critique, recherche, salons, prix littéraires, expositions, réseaux sociaux, etc.
- quels sont les critères et les instances qui permettent de mettre à l’honneur certains titres au détriment d’autres ? quelle spécificité de l’édition jeunesse dans ces processus ?
- quelle homogénéité des corpus entre ces différents acteurs ?
- quelles différences entre les pays, selon que les instances de légitimation appartiennent plutôt à la sphère éducative ou culturelle et selon qu’elles promeuvent des œuvres « nationales » ou au contraire ouvertes sur l’étranger ?
- des œuvres appartenant à des genres non « légitimes » (thriller, romance) ont-elles la possibilité de passer au statut de chef-d’œuvre / de classique ?
- la multiplication des salons et prix littéraires brouille-t-elle ou renforce-t-elle la spécificité de certains titres ? les prix récompensent-ils une œuvre dans une logique « éphémère » ou un auteur pour l’ensemble de sa carrière ?
- quelle place pour les jeunes lecteurs dans ces processus ? la reconnaissance ne peut-elle venir que des choix des adultes ? les formes récentes de prescription par les pairs (adolescent·e·s booktubers et booktokers) constituent-elles de nouvelles formes de légitimation ?
- quels enjeux de conservation, entre légitimation et nécessité du « désherbage » dans les bibliothèques ? quel est le rôle des politiques de numérisation et d’éditorialisation des corpus en ligne, à l’heure où le poids de données immatérielles et la consommation d’énergie afférente sont en passe de redoubler le problème de l’espace de stockage ?
Temporalité
« Il est préférable de laisser le succès d’un livre se préciser, s’approfondir et se consolider dans le temps », affirmait prudemment Marc Soriano quand on lui demandait en 1973 une liste de classiques pour la jeunesse. La question du rapport au temps est en effet centrale dans la notion de classique, qui touche à l’intemporel tout en étant un reflet de l’esprit de son époque. Comme le disait Antoine Compagnon au Collège de France à propos de Proust, « chaque génération renouvelle la signification et la portée de cette œuvre, l’enrichit, en prend possession. […] L’œuvre classique est celle qui ne cesse de troubler ». Cette résistance au passage du temps permet à ces œuvres et ces personnages de figurer dans l’inconscient collectif et de constituer une source d’inspiration – consciente ou non - pour les créateur·trice·s contemporain·e·s.
- la liste des œuvres incontournables peut-elle s’élargir indéfiniment ?
- les images et les textes vieillissent-ils différemment ?
- la « classicisation » s’opère-t-elle sur une œuvre dans son intégralité ou seulement sur des épisodes, des extraits, des « morceaux choisis » de l’œuvre ?
- accessibilité des œuvres et pérennisation ou non de leur (re)connaissance : comment et pourquoi les éditeur·trice·s choisissent-ils·elles (ou non) de maintenir les titres disponibles dans leurs fonds, avec quels objectifs et dans quelles conditions entreprennent-ils des rééditions ? comment les bibliothèques/les librairies choisissent-elles de les faire vivre ?
- comment la légitimation par les pairs opère-t-elle ? : hommage, citation, réécriture ou réinterprétation par des illustrateur.trices et auteurs·trices contemporain·e·s en direction de leurs ainé·es
Littérature et société
La littérature pour la jeunesse est toujours un reflet des valeurs qu’une société, à une époque et dans un espace géographique donné, souhaite transmettre à ses jeunes générations. Ces valeurs peuvent naturellement évoluer dans l’espace et dans le temps. Dans le cas de la circulation des œuvres à l’international, l’étape de la traduction peut ainsi donner lieu à des transformations de l’œuvre originale, comme dans le cas des traductions des Quatre filles du docteur March par Pierre-Jules Hetzel au XIXe siècle ou de Fifi Brindacier en France dans les années 1950-1960, dans laquelle le caractère subversif du personnage a été édulcoré.
- dans le cas du patrimoine international et d’une forme de mondialisation d’un corpus de classiques, quelle circulation des œuvres, quels enjeux pour les traductions et adaptations ?
- quel rapport des classiques/best-sellers/long-sellers à des questions sociales (féminisme, racisme), et quelles lectures aujourd’hui dans un contexte radicalement différent ?
- comment se joue le retour de certaines œuvres sur le devant de la scène en lien avec des réseaux sociaux qui relancent la mode de titres anciens ?
- comment mettre en valeur des autrices oubliées, des patrimoines minorés et pourquoi parler de « matrimoine » ?
- comment les grands débats qui ont eu lieu aux États-Unis ont-ils tendance à remettre en cause la notion même de « canon », depuis l’avènement des mouvements Black Lives Matter et #MeToo ? Le fait de considérer le canon comme vecteur d’exclusion d’auteur.trice·s victimes de racisme ou économiquement défavorisés provoque-t-il les mêmes débats en France que dans le monde anglo-saxon ?
Littérature et réception
La littérature pour la jeunesse peut avoir des destinataires multiples, par sa polysémie, sa variété et sa richesse d’interprétation. « Dans cet espace [conventionnel], on crée un univers dans lequel la voix d’adulte et la voix d’enfance vont pouvoir s’échanger et communiquer » (Joëlle Turin). À mesure que le lecteur grandit, il pourra relire le même livre et y trouver des choses différentes. Pour chaque classe d’âge qu’il traverse, il se trouve en outre confronté à de nouveaux classiques. La réception dépend également du degré de contrainte avec lequel l’enfant accède à l’œuvre : contrainte scolaire ou parentale (« les classiques, ce sont des livres que les adultes veulent à tout prix nous voir lire ») ou au contraire liberté totale du lecteur (Marc Soriano : « une œuvre à laquelle l’enfant vient toujours de lui-même et par plaisir »). Sans doute un peu entre les deux, avec l’accompagnement de nombreux médiateur·trice·s…, et sous réserve que ces titres lui soient accessibles facilement, sans discrimination de classement, rangement, etc.
- quelle part de la création dans la sanctuarisation d’une œuvre (lecture versus « écriture » au sens large) ?
- quelle place de la singularité de la réception dans la dimension classique : un classique pour soi/ un classique pour tous ?
Littérature et transmédia
Dans les trois noms du titre du colloque, Maya renvoie au titre d’un roman de Waldemar Bonsels publié en 1912 (Die Biene Maja und ihre Abenteuer), personnage popularisé dans les années 1970 par le dessin animé germano-japonais Maya l’abeille. Que produit le passage d’un support à l’autre ?
- pour exister, la transition de certaines œuvres vers un univers multimédiatique (films, pièces de théâtre, spectacles, jeux et produits dérivés) est-il un passage obligé ?
- si elles contribuent à la pérennisation des classiques, les adaptations ne font-elles pas aussi parfois « oublier » les œuvres originales ?
- dans notre société de l’image, le passage par l’image (édition illustrée, adaptation en bande dessinée) est-elle une condition nécessaire du succès
Organisation du colloque
Agnès Bergonzi, BnF/CNLJ
Célia Charpentier, BnF/CNLJ
Romain Gaillard, BnF/CNLJ
Éléonore Hamaide-Jager, Université d’Artois
Mathilde Lévêque, Université Sorbonne Paris Nord
Christophe Meunier, Université d’Orléans
Virginie Meyer, BnF/CNLJ
Anne-Claire Raimond, Université Sorbonne Nouvelle
Marie Sorel, Université Sorbonne Nouvelle
Comité scientifique
Agnès Bergonzi, BnF/CNLJ
Célia Charpentier, BnF/CNLJ
Romain Gaillard, BnF/CNLJ
Florence Gaiotti, Université d’Artois
Éléonore Hamaide-Jager, Université d’Artois
Sophie Heywood, University of Reading
Mathilde Lévêque, Université Sorbonne Paris Nord
Christophe Meunier, Université d’Orléans
Virginie Meyer, BnF/CNLJ
Isabelle de Peretti, Université d’Artois
Anne-Claire Raimond, Université Sorbonne Nouvelle
Marie Sorel, Université Sorbonne Nouvelle
Milena Šubrtová, Masaryk University
Hélène Valotteau, Fonds patrimonial Heure joyeuse, médiathèque Françoise-Sagan (Paris)
Sophie Van der Linden, critique littéraire spécialiste de l’album pour la jeunesse
Modalités d’envoi des propositions et calendrier
Le colloque se tiendra le jeudi 13 novembre 2025, au Petit auditorium de la Bibliothèque nationale de France (Paris 13e), et le vendredi 14 novembre 2025, au Centre de colloques du Campus Condorcet (Aubervilliers).
Le colloque est ouvert à l’international. Les langues du colloque sont le français et l’anglais.
Date de remise des propositions : 7 mai 2025
Adresse d’envoi des propositions : virginie.meyer@bnf.fr
Les propositions de communications comprendront les éléments suivants :
-le titre de la communication
-un résumé (500 mots environ)
-5 mots-clés
-quelques références bibliographiques
-une courte présentation (bio-bibliographie) de l’auteur·trice, avec université, adresse électronique et numéro de téléphone.
Le document, au format pdf, portera le nom de la première personne soumettant la proposition : Nom_Prénom.pdf
Réponse aux propositions : juin 2025
Les frais de déplacement et d’hébergement des intervenant·e·s ne sont pas pris en charge par les organisateurs de l’événement.
Les communications seront enregistrées afin d’être mises en ligne sur le site de la BnF et de ses partenaires.
Afin de prolonger les réflexions et les échanges nés à l’occasion de ce colloque, des perspectives de publication seront envisagées.
Bibliographie
« Les classiques font-ils kiffer ? » : dossier, Lecture jeunesse, septembre 2022, n°183.
Balley, Noëlle, « Le livre pour la jeunesse, un patrimoine comme les autres ? », in Livres de jeunesse d’hier, publics d’aujourd’hui : quelles rencontres ?, journée d’étude du 4 octobre 2016 organisée par la BnF/CNLJ, l’ENSSIB et la FILL [en ligne]. Disponible sur : http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/66994-qu-est-ce-que-le-patrimoine-pour-la-jeunesse.mp4
Balley, Noëlle, « Le puzzle, la coquille et le lego : constructions patrimoniales », Bulletin des bibliothèques de France, 2008, t. 53, n° 6, p. 6-13 [en ligne]. Disponible sur : http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2008-06-0006-001
Balley, Noëlle, « Les livres pour la jeunesse comme objet patrimonial », in Le livre pour la jeunesse : répartir la conservation des fonds jeunesse : enjeux et perspectives : actes du colloque national du 7 octobre 2004. Bibliothèque nationale de France, la Joie par les livres, Paris bibliothèques, 2005, p. 26-37.
Bishop Marie-France, Belhadjin Anissa, Les patrimoines littéraires à l'école : tensions et débats actuels. Champion, 2015.
Botte Raphaële, Van der Linden, Sophie, 100 grand livres pour les petits : des Trois brigands à Hugo Cabret. Gründ, 2021.
Bouju, Emmanuel, Gefen, Alexandre, Hautcoeur, Guiomar, Macé, Marielle, Littérature et exemplarité. Presses universitaires de Rennes, 2007 (Cahiers du Groupe phi).
Boulaire, Cécile, Les petits livres d’or : des albums pour enfants dans la France de la Guerre froide, Presses universitaires François-Rabelais, 2016 (Iconotextes).
Calvino, Italo, Pourquoi lire les classiques ? Seuil, 1993 (1981) (La librairie du XXe siècle).
Chapuis, Lise, « Questions de valeur(s) dans la littérature de jeunesse », in Dominique Rabaté (dir.), L’art et question de la valeur. Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, 2007 [en ligne]. Disponible sur : https://doi.org/10.4000/books.pub.2618
Connan-Pintado, Christiane. « Chapitre 14. Littérature pour la jeunesse et patrimoine de l’éducation », in Jean-François Condette et Marguerite Figeac-Monthus (dir.), Sur les traces du passé de l’éducation… Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 2014 [en ligne]. Disponible sur : https://doi.org/10.4000/books.msha.729.
La conservation partagée des fonds pour la jeunesse à l’heure de la valorisation des collections : actes de la journée d’études nationale, Marseille octobre 2009. BnF/CNLJ-La Joie par les livres, Paris-bibliothèques, 2010.
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Gaiotti, Florence, Hamaide-Jager, Eléonore, Hervouët, Claudine, Vidal-Naquet, Jacques (dir.), Max et les maximonstres a 50 ans : réception et influence des œuvres de Maurice Sendak en France et en Europe : actes du colloque des 12-13 décembre 2013 organisé par la Bibliothèque nationale de France-CNLJ et l'Université d'Artois. BnF-Centre national de la littérature pour la jeunesse, 2015.
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Laroque, Lydie, Raulet-Marcel, Caroline (dir.), « Littérature et valeurs » : dossier, Le Français aujourd’hui, 2017, n° 297.
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Meunier, Christophe, Caroline : héroïne des trente glorieuses. Presses Universitaires François Rabelais, 2024 (Iconotextes).
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Weis, Hélène (dir.), « Objets culturels de l'enfance à l'école primaire. Quels liens possibles entre la recherche en littérature de jeunesse, la définition des corpus et les pratiques enseignantes ? », Strenae, 2021, n° 19 [en ligne]. Disponible sur : https://doi.org/10.4000/strenae.8697