
Le public francophone ne connaît (au mieux) de l’Arioste (1474-1533) que son Roland furieux qui fut une référence constante pour les écrivains du XVIe au XVIIIe s. (au moins). Frédéric Tinguely donne dans la collection "Terra d'altri" des éditions Verdier la première traduction française (et une édition bilingue) de ses Sonnets, dont Italo Calvino louait l’énergie,"l’élan en avant". Ces sonnets sont pleins d’allant et c’est sans doute pourquoi les poètes comme Du Bellay et Ronsard y puisèrent leur inspiration. F. Tinguely en fait la promesse : "Les amoureux de l’amour reconnaîtront une voix originale dans ces poèmes du corps et du désir ; les amoureux de l’Italie rêveront à la cour de Ferrare ; les amoureux du sonnet goûteront la technique d’un poète aux ouvrages ciselés. Quant aux amoureux des lettres, ils ne seront pas mécontents de rencontrer une œuvre portée par tant de délicatesse et tant de goût. Entrer dans les sonnets de l’Arioste, c’est faire l’expérience d’une densité qui invite à tirer le meilleur de soi." Fabula vous offre de découvrir le sonnet 13…