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Amin Maalouf : un écrivain entre deux mondes (Montpellier)

Amin Maalouf : un écrivain entre deux mondes (Montpellier)

Publié le par Faculté des lettres - Université de Lausanne (Source : Maxime Del Fiol)

Appel à communications 

Journée d’études : « Amin Maalouf : un écrivain entre deux mondes »

Organisée par

Mohamad Al Hacene et Maxime Del Fiol

Université Paul Valéry - Montpellier 3

21 mars 2025
 

La destinée littéraire d’Amin Maalouf est indissociable de l’histoire des minorités du Proche-Orient. Né à Beyrouth en 1949 dans un milieu familial chrétien cultivé et plurilingue, il effectue l'ensemble de sa scolarité en français dans les établissements jésuites de Notre-Dame de Jamour, puis à l'Université Saint-Joseph, où il étudie les lettres, l'économie et la sociologie. Ses premières tentatives d’écriture, à la croisée de trois cultures, arabe, française et anglaise, ont lieu en français : dès l’âge de 16 ans, il écrit dans cette langue ses lettres intimes et ses carnets de réflexion (Roger Nabaa, 2019 : 18).  

Après avoir achevé ses études universitaires en 1971, il devient journaliste et collaborateur de rédaction à an-Nahar, le principal quotidien de Beyrouth à l’époque, où son père travaillait également. Au service d'un grand reporter, il couvre de nombreux événements à travers le monde, surtout en Asie et en Afrique, et il voyage dans de nombreux pays. Parmi les entretiens qu’il a réalisés, on peut mentionner celui avec « Indira Gandhi », Première ministre de l’Inde. En 1976, au début de la guerre civile au Liban, il quitte Beyrouth, à l'âge de 27 ans, afin d’échapper au déchaînement de violence dans un conflit qu’il juge « suicidaire » (C. Chaulet-Achour, 2010 : 276). Son émigration est liée à un contexte politique et social dramatique qui le contraint à l’exil pour assurer sa survie ainsi que celle de ses proches. Ce phénomène migratoire ne s'inscrit pas dans une démarche étudiante ou intellectuelle, à l'instar d’intellectuels arabes comme Mohammed Arkoun, Anwar Abdel-Malek ou Edward Said. Il n'est pas non plus lié à une migration économique, qui a suivi le processus d'indépendance au Liban ou dans d'autres pays arabes. Il est associé à une situation politique oppressante qui a restreint l'espace de vie et les libertés individuelles. Cette migration s’est intensifiée au Liban lorsque l'équilibre de la structure sociale et politique a été brisé par la guerre civile, entraînant une rupture avec la société d'origine.

Au plan professionnel, l’installation à Paris représente une seconde naissance aux yeux de Maalouf. Dès son arrivée à Paris, il rejoint l’équipe de Jeune Afrique pour travailler dans le mensuel économique de l’hebdomadaire panafricain. Il y reste de 1976 à 1985, avec quelques interruptions. À travers son expérience dans ce journal, Maalouf effectue des missions dans plus de soixante pays et il devient éditorialiste ainsi que rédacteur en chef de l’hebdomadaire. Parmi les grands événements qu’il a couverts et dont il raconte les détails dans son livre Le Naufrage des civilisations (2019), figure la Révolution islamique en Iran menée par Khomeiny.   

Pour Maalouf, la transition du journalisme à l’écriture littéraire représente une nouvelle aventure. Sa carrière littéraire prend son essor autour d'un sujet qui a défrayé la chronique tant en Occident qu'en Orient : les Croisades. L'auteur aspire à dévoiler cet épisode historique sous un prisme inédit aux yeux des Européens. C'est ainsi que son premier ouvrage, Les Croisades vues par les Arabes, voit le jour en 1983, fruit de deux années de rédaction sous le contrat de l’éditeur Jean-Claude Lattès. Cette œuvre marque, comme le souligne Roger Nabaa, un projet d’écriture « différent » (2021 : 28), pour Maalouf, qui endosse alors le « rôle social » d'écrivain médiateur entre deux mondes (Gisèle Sapiro, 2014 : 37). À partir de 1986, avec la publication de son célèbre roman Léon l’Africain, il choisit de se consacrer entièrement à l’écriture en français. Outre ces deux ouvrages, l’œuvre de Maalouf englobe plusieurs romans historiques (Samarcande, 1988, Le Rocher de Tanios, 1993, Le Périple de Baldassare, 2000), un récit de science-fiction (Le Premier siècle après Béatrice, 1992), un roman consacré à une question aussi politique qu’idéologique où Maalouf revisite le sujet de la guerre civile en pointant du doigt le conflit identitaire dans le Proche-Orient (Les Désorientés, 2012), et un roman dystopique qui s’inscrit dans ses thématiques de prédilection (Nos Frères inattendus, 2020). Ce dernier récit imagine un monde frappé par un événement mystérieux qui entraîne l’arrêt des communications, plongeant les sociétés dans l’incertitude, isolant les individus et exacerbant les tensions préexistantes. L'œuvre de Maalouf comprend également des livrets d'opéra, tels que L'amour de loin (2001) et Adriana Mater (2006), ainsi qu'un récit autobiographique, Origines (2004). Il a écrit plusieurs essais sociologiques et politiques, dont Les Identités meurtrières (1998), Le Dérèglement du monde (2009), Le Naufrage des civilisations (2019) et Le Labyrinthe des égarés (2023). Ces œuvres témoignent de son intérêt pour les questions identitaires et sociopolitiques contemporaines.

Maalouf reçoit, entre autres, le prix des Maisons de la presse pour son roman Samarcande en 1988, puis le Prix Goncourt pour Le Rocher de Tanios en 1993, une œuvre qui marque la légitimation de l’écrivain dans le paysage littéraire français. En 1997, il est nommé membre du Haut Conseil de la francophonie. Quelques années plus tard, il est élu à l’Académie française le 23 juin 2011, rejoignant ainsi les Immortels de la Coupole et y prononçant son discours de réception. Il succède à Claude Lévi-Strauss sur le fauteuil 29, à l'âge de 63 ans et, en 2023, il est élu secrétaire perpétuel de cette prestigieuse institution.

Dans la continuité des recherches portées sur l’ensemble des œuvres d’Amin Maalouf, cette journée d’études se donne pour objectif d’examiner le parcours de l’auteur et de mettre en évidence toute la variété de son œuvre et les diverses voies qu’elle emprunte. Ce faisant, notre objectif est de préciser sa place au sein de la littérature française et francophone et de restituer les grandes lignes de réflexion qui le préoccupent au sujet de notre monde actuel et des rapports critiques qu’il envisage entre Occident et Orient. Il s’agira donc de mettre en lumière les différentes facettes de l’auteur : Maalouf essayiste, romancier, historien, journaliste. Son œuvre est marquée par une portée médiatrice entre Occident et Orient (Joseph Maalouf, 2014). Il est incontestablement un réconciliateur qui souhaite apaiser les tensions entre deux civilisations, la civilisation européenne et la civilisation arabo-musulmane, qu’on a trop souvent tendance à opposer alors que depuis les origines elles n’ont pas cessé de dialoguer. Dans cette perspective, Maalouf met la question de l’identité au centre de son projet romanesque et critique. Son modèle est ainsi rassembleur, pluriel et «humaniste », fondé sur les principes d'universalité et de pluralité des appartenances (Joseph Maalouf, 2014). Revendiquer cette identité multiple ne signifie pas pour Maalouf un rejet des formes d'appartenance nationale, religieuse ou culturelle. Au contraire, il reconnaît l'importance de ces appartenances dans un monde globalisé, comme il l’expose dans Les identités meurtrières. Ce texte, construit à la fois sur une expérience personnelle et sur une réflexion plus large sur les identités meurtrières et « meurtries », peut être envisagé comme un outil de lecture particulièrement pertinent pour aborder les œuvres d’auteurs francophones souvent confrontés à des questionnements identitaires complexes (C. Chaulet Achour, 2006).    

La majorité des chercheurs s’intéressant à l'œuvre de Maalouf ont exploré dans ses textes les questions de l'identité (Fida Dakroub, 2011 ; Stéphane Mourad, 2006 ; Christiane Chaulet Achour, 2006 ; Soumaya Neggaz, 2005 ; Najib Redouane, 2006), de l'exil (Ottmar Ette, 2010), de la quête des origines (Caroline Dupont, 2008 ; Soundouss El Kettani, 2012), et des appartenances multiples (Besma Bou Omrani, 2015 ; Jorge Calderon, 2008). Parmi les études critiques consacrées à l’œuvre de Maalouf, l’ouvrage de Fida Dakroub, L’Orient d’Amin Maalouf (2011) se distingue par son exploration approfondie de la manière dont l’auteur construit des identités plurielles au sein de ses romans historiques, en façonnant un Orient réinventé, à la fois multiculturel et diversifié. Dakroub propose une analyse où cet espace géoculturel multiple et étendu s’affirme comme un « pan-Orient », un territoire où se tissent des liens complexes entre héritages culturels variés. Najwa Assaad (2004) analyse l'influence du bilinguisme et de l’identité multiculturelle de Maalouf sur son style et ses thèmes, montrant que l’œuvre de Maalouf opère une « mutation linguistique » où se mêlent organiquement l'héritage arabe et la langue française. Ce processus va au-delà du simple mélange de langues, permettant à Maalouf de véhiculer une pensée culturellement hybride, accessible à des lecteurs d’horizons divers. Sanae El Ouardirhi (2014) aborde l’hybridité, thème central de l’œuvre d’Amin Maalouf, en adoptant une perspective postcoloniale qui lui permet d’analyser les déplacements identitaires et les entrelacements linguistiques et culturels. Elle explore la manière dont ces croisements s’intensifient sous l’effet des mouvements migratoires et de l’influence des modèles culturels, mettant en lumière les dynamiques complexes d’une identité en perpétuelle transformation. En explorant Léon l’Africain et Le Rocher de Tanios, Soumaya Neggaz (2005) souligne les moments cruciaux des transformations des héros, illustrées par des voyages initiatiques. Ces voyages entraînent des mutations profondes, permettant à chaque personnage de mener une quête dont l’objectif ultime est la connaissance de soi. Ottmar Ette (2009), dans son analyse d’Origines, le récit autobiographique de Maalouf, souligne que l’auteur explore, à travers un narrateur à la première personne, un passé multiculturel qu'il revendique. Ce voyage mène à des lieux qui actualisent ce passé, que le narrateur s'approprie comme un second berceau. Isidore Pentecôte Bikoko (2014), dans une réflexion sur l’interculturel et la francophonie retraçant l'émergence du concept de littérature-monde, souligne l'importance de Maalouf dans ce domaine et sa singularité au sein du champ littéraire francophone. Abdelmounym El Bousouni (2014) examine la question politique qui déchire le Proche-Orient et engendre une « vision crépusculaire de l’Orient ». Cette vision s'accompagne chez Maalouf d'une angoisse de la disparition de la diversité culturelle et des multiples confessions religieuses, laquelle apparaît, à plusieurs égards, comme la substance vitale du monde arabe. Enfin, Soundouss El Kettani (2014) offre une perspective contemporaine sur les difficultés rencontrées dans les pays arabes, en établissant des parallèles avec les réflexions de Maalouf issues de ses essais. Au-delà d'une quête de vérité historique, l'écrivain cherche à reconsidérer les relations entre les deux religions à une époque où la cohabitation pacifique entre chrétiens et musulmans au Liban s'effondre, ce qui anticipe la réflexion de Maalouf sur la problématique d'une identité exacerbée.

Si cette journée d’étude cherche à explorer l’œuvre dans toute sa diversité, elle vise en particulier à approfondir certaines dimensions de sa trajectoire sociologique et de sa pratique narrative, lesquelles s’ancrent dans les héritages arabe et occidental. Ainsi, les axes proposés ci-dessous ont pour but non pas de restreindre l’orientation de la journée, mais de suggérer des pistes de réflexion possibles, dans l'espoir de découvrir de nouvelles perspectives qui n'ont pas encore été suffisamment développées dans le parcours ou l'œuvre d'Amin Maalouf.

 a) Déplacement géographique, pensée critique et nouvelle nahda :  

Lors de cette journée d’études, on souhaite revisiter la trajectoire sociologique et migratoire d’Amin Maalouf à la lumière des travaux de Thomas Brisson sur les intellectuels arabes en France. L'objectif est de reconsidérer les efforts critiques de Maalouf à travers l'ensemble de ses essais et œuvres de fiction, afin de comparer son parcours critique avec celui des auteurs étudiés par Brisson dans son ouvrage Les Intellectuels arabes en France (2008). En ce sens, en examinant Les Identités meurtrières (1998), Le Dérèglement du monde (2009) et Le Naufrage des civilisations (2019), mais aussi les œuvres fictionnelles telles que Les Désorientés (2012) ou Les Échelles du Levant (1996), on cherche également à situer les efforts critiques de Maalouf dans le courant d’autocritique arabe, un courant mis en valeur par Élisabeth Suzanne Kassab dans son livre Contemporary Arab Thought (2010). Cette dernière souligne l'importance des figures du mouvement critique de la pensée arabe, qui a émergé suite à la défaite arabe de 1967 face à Israël, en opposition aux doctrines idéologiques et religieuses. L'objectif est d'inscrire les travaux critiques d'Amin Maalouf dans cette mouvance intellectuelle, revitalisée par le souffle du Printemps arabe. Il défend le droit à une vie civique ainsi que la démocratisation de la société arabe et de son espace politique. Rejetant toute approche identitaire basée sur les origines ou l'appartenance religieuse, Maalouf souligne la nécessité de transcender ces paradigmes pour ouvrir la voie à une modernité véritablement inclusive.  

b) Francophonie, interculturalité et hétérolinguisme :

Le deuxième axe que l'on souhaite examiner lors de cette journée d'études concerne la définition de la francophonie arabe d'Amin Maalouf. À travers ses œuvres fictionnelles et critiques, on abordera cette francophonie sous un angle culturel et politique. En effet, Maalouf, à l'instar d'autres écrivains francophones, « communique en français une expérience, une histoire, un point de vue, un imaginaire spécifiques et distincts de la “culture française” » (Maxime Del Fiol, 2022 : 10). Bien entendu, on abordera aussi la francophonie de Maalouf sous un angle linguistique, dans la mesure où la coexistence de l'arabe et du français dans son œuvre apparaît comme le corollaire littéraire de cette caractéristique thématique, la question de la « relation d’extériorité plus ou moins importante à la culture nationale française » entraînant chez lui comme chez la plupart des écrivains francophones une « relation différentielle à la langue nationale française » (Ibid). Dans cette optique, l'« hétérolinguisme » se manifeste comme un phénomène emblématique du plurilinguisme présent dans ses écrits. Ce terme, introduit par Rainier Grutman, désigne « la présence dans un texte d’idiomes étrangers, sous quelque forme que ce soit, aussi bien que de variétés (sociales, régionales ou chronologiques) de la langue principale » (Rainier Grutman, 2019 : 60). Les divers langages présents dans la prose narrative d’Amin Maalouf éclairent ainsi le débat sur les frontières de la francophonie et transforment les représentations figées de l’autre en une écriture ouverte. Cette écriture met en avant le projet interculturel de Maalouf, visant à exprimer une vision du monde riche et cosmopolite.

c) Migration, hybridation et recomposition de l’identité :

Le troisième axe que l’on souhaite explorer chez Maalouf est la compréhension du monde comme un espace fondamentalement hybride, caractéristique même de sa francophonie. Maalouf revendique pleinement ses multiples appartenances culturelles et linguistiques, affirmant une identité plurielle, constituée d’héritages chrétiens, arabes, libanais, méditerranéens, français et européens. On propose de saisir cette conception de l’identité à travers la théorie de l’hybridité développée par Homi Bhabha dans Les lieux de la culture (2007). L’analyse des œuvres de Maalouf sous cet angle vise à déconstruire toute notion essentialiste ou homogène de l’identité et de la culture, pour ouvrir la voie à une forme de création hybride et renouvelée. Cette pensée hybride, que l’on cherche à appréhender en lien avec l’expérience d’exil de Maalouf, se situe à l’intersection de deux dynamiques : la continuité et le changement, la multiplicité et l’unité. Dans ce contexte, on cherche à décrire cette expérience comme un état d'« entre-deux » où se manifeste un « tiers-espace » (Homi Bhabha, 2007), engendrant une représentation inédite de soi. Cette représentation, nourrie par l’expérience de l'exil, voit naître des « interstices » issus de la rencontre de deux cultures (Ibid : 30).

     Dans le cadre de ces perspectives, les propositions pourront répondre aux suggestions énumérées ci-dessous, ou en proposer d’autres :

-       La fiction « pensante » de Maalouf

-       Le roman historique

-       Le roman dystopique et l’anticipation du futur

-       Maalouf essayiste : les identités ; le Proche-Orient ; le conflit israélo-arabe ; la question des minorités chrétiennes en Orient ; la guerre civile libanaise et la citoyenneté ; politique et religion, etc.

-       La francophonie de Maalouf : aspects culturels et stylistiques

-       Maalouf médiateur entre Orient et Occident

-       La traduction des œuvres de Maalouf en arabe ; la circulation et la réception de ses œuvres dans le monde arabe

Les propositions de communication, d’environ 500 mots, assorties d’un titre et de quelques lignes de présentation bio-bibliographique, seront à envoyer par courriel au plus tard le 15 janvier 2025 à l’adresse suivante : maxime.delfiol@univ-montp3.fr

La journée d’étude se tiendra le 21 mars 2025 à l’Université Paul Valéry – Montpellier 3.

Comité d’organisation :

Mohamad AL HACENE, Maxime DEL FIOL

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Bibliographie indicative.

Œuvres d’Amin Maalouf :

Les croisades vues par les Arabes, Paris, Jean-Claude Lattès, 1983.

Léon l’Africain, Paris, Jean-Claude Lattès, 1986.

Samarcande, Paris, Jean-Claude Lattès, 1988.

Les jardins de lumière, Paris, Jean-Claude Lattès, 1991.

Le premier siècle après Béatrice, Paris, Grasset, 1992.

Le rocher de Tanios, Paris, Grasset, 1993.

Les Échelles du Levant, Paris, Grasset, 1996.

Les identités meurtrières, Paris, Grasset, 1998.

Le périple de Baldassare, Paris, Grasset, 2000.

L’amour de loin (livret), Paris, Grasset, 2001.

Origines, Paris, Grasset, 2004.

Adriana Mater (livret) Paris, Grasset, 2006.

Le dérèglement du monde, Paris, Grasset, 2009.

Les Désorientés, Paris, Grasset, 2012

Nos Frères inattendus, Paris, Grasset, 2020.

Le Labyrinthe des égarés, Paris, Grasset, 2023.

Bibliographie critique :

ASSAAD Najwa, « Une mutation linguistique : le cas d’Amin Maalouf », Cahiers de l’AIEF, vol. 56 / 1, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, 2004, p. 457‑483.

BHABHA Homi, Les lieux de la culture. Une théorie postcoloniale, traduit par Bouillot Françoise, Paris, Payot, 2007.

BOULAFRAD Fatiha, « La représentation du temps dans Samarcande d’Amin Maalouf »,  Lettres romanes, 2009, vol. 63, n° 1-2, p. 127-141

BOUVET, Rachel et KETTANI, Soundouss El, Amin Maalouf: une oeuvre à revisiter, Québec, Canada, Presses de l’Université du Québec, 2014.

Association régionale des diplômés des Universités, Amin Maalouf: heurs et malheurs de la filiation, Dax (Landes), Editions Passiflore, coll. « Présence de l’écrivain », 2016, 222 p.

BRISSON Thomas , Les intellectuels arabes en France : migrations et échanges intellectuels, Paris, La Dispute, 2008.

——, Décentrer l’Occident. Les intellectuels postcoloniaux, chinois, indiens et arabes et la critique de la modernité, Paris, La Découverte, 2018.

BIKOKO Isodore Pentecôte, « De la francophonie littéraire à la poétique de l'interculturel : Amin Maalouf au cœur de la "traversée des signes" », in Rachel Bouvet et Soundouss El Kettani, Amin Maalouf: une œuvre à revisiter, Québec, Canada, Presses de l’Université du Québec, 2014, pp. 233-256.

CHAULET ACHOUR, Christiane, « Identité, mémoire et appartenance : un essai d’Amin Maalouf », Neholicon, 2006, vol. 33, n° 1, p. 41-49.

——, Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien, Paris, H. Champion, coll. « Champion les dictionnaires », 2010.  

DAKROUB Fida, L’Orient d’Amin Maalouf. Écriture et construction identitaire dans les romans historiques d’Amin Maalouf, Saarbrüken, Éditions universitaires européennes, 2011.

——, «Hétérolinguisme dans les romans d’Amin Maalouf », L’Orient d’Amin Maalouf, 2014, disponible en linge sur l’URL : https://amaalouf.hypotheses.org/415].

DEL FIOL Maxime, « Pour une histoire francophone, transnationale et plurilingue, des littératures de langue française », introduction à Francophonie, plurilinguisme et production littéraire transnationale en français depuis le Moyen Age, sous la direction de Maxime Del Fiol, ADIREL, « Travaux de littérature », numéro XXXV, 2022, p. 7-21.

DUPONT Caroline, « La mémoire des origines chez Ying Chen et Amin Maalouf », dans Dahouda KANATÉ (dir.), Mémoires et identités dans les littératures francophones, Paris, L’Harmattan, 2008, p. 195-215.

EL BOUSOUNI Abdelmounym, « Questions politiques et vision crépusculaire de l’Orient dans Les Désorientés », in Rachel Bouvet et Soundouss El Kettani, Amin Maalouf: une œuvre à revisiter, Québec, Canada, Presses de l’Université du Québec, 2014, pp. 233-256.

EL KETTANI Soundouss, « Origines ou la fabrique romanesque d’Amin Maalouf », Nouvelles Études francophones, août 2012, vol.  27, n°1, p. 180-193.

EL NOSSERY Nevine, « L’identité diasporique dans Léon l’Africain d’Amin Maalouf », French Studies in Southern Africa, 2009, n° 39, p. 45-58.

EL OUARIRHI Sanae, « Etre hybride dans Léon l'Africain et Les Jardins de lumière d'Amin Maalouf », in Rachel Bouvet et Soundouss El Kettani, Amin Maalouf: une œuvre à revisiter, Québec, Canada, Presses de l’Université du Québec, 2014.

HAGE Renée Boulos, « Nouveauté du roman d’Amin Maalouf », Francographies, 1995, no 2, p. 23-30.

KASSAB Elisabeth Suzanne, Contemporary Arab Thought : cultural critique in comparative perspective, New York, Columbia University Press, 2010.

MAALOUF Joseph, Amin Maalouf : itinéraire d’un humaniste éclairé, Paris, L’Harmattan, 2014, 245 p.

NEGGAZ Soumaya, Amin Maalouf. Le voyage initiatique dans Léon l’Africain, Samarcande et Le rocher de Tanios, Paris, L’Harmattan, 2005.