Colloques en ligne

Franck Venaille, aujourd'hui

Photogramme du film Je me suis mis en marche de Martin Verdet,   produit et distribué par La Traverse

Actes de la journée d’étude tenue au Musée d’art et d’histoire de Saint-Denis

et à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis

le 14 novembre 2019

Le poète Franck Venaille nous a quittés il y a un an et le voeu de celui qui disait aimer que son "écriture passe inaperçue" a partiellement été exaucé. Si son importance au sein du paysage de la poésie contemporaine fait l’unanimité — en atteste le Prix Goncourt de la poésie obtenu en 2017 — l’œuvre peine à être mise en avant par la recherche. Une journée d’étude consacrée au poète est donc apparue comme une nécessité.

Cette journée, organisée et soutenue par l’Équipe de recherche "Littérature, histoires, esthétique", a eu lieu le 14 novembre 2019 au Musée d’art et d’histoire de Saint-Denis et à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Elle a permis de mesurer à la fois le vif intérêt d’une nouvelle génération pour cette œuvre encore méconnue et la façon dont elle rencontre des objets de recherche d’aujourd’hui.

Parmi ceux-ci, on peut citer la réflexion autour de la notion de modernité à travers l’expérience des revues (Action Poétique, Chorus, Monsieur Bloom, Orange export Ltd.), la construction d’une auctorialité (pseudonymie et fantasme d’origines belges), l’attention enfin portée au «devenir animal» comme à une «pensée du fleuve». Prolongée par le travail de création du cinéaste Martin Verdet (Je me suis mis en marche) et du romancier Arno Bertina, l’œuvre de Franck Venaille peut encore «naître après sa mort» comme il en exprimait le voeu dans Tragique.

 

Textes réunis par Martine Créac'h, Lénaïg Cariou et Stéphane Cunescu

et mis en ligne avec le soutien de l'Université de Lausanne.

DOI : https://doi.org/10.58282/colloques.6493